QUI DEVRAIT SUIVRE LE RÉGIME CARB CYCLING ? QUI NE DEVRAIT PAS LE SUIVRE ?

Question simple, réponse complexe. Puisque nous devons tous maîtriser (ou réduire) notre consommation de glucides, théoriquement, nous devrions tous le suivre, ou presque, en adoptant des cycles différents. En pratique, ce n’est pas si simple, car, par exemple, les diabétiques de type 2, dans l’idéal, devraient avoir une alimentation constante en glucides, protéines, lipides. A priori, pas pour eux, donc. Mais d’un autre côté, s’ils consomment trop de glucides tout le temps – c’est-à-dire s’ils sont en jour up tout le temps, avec en plus une mauvaise maîtrise des apports en graisses, ce qui est souvent les cas des diabétiques de type 2 –, forcément, cette configuration est pire encore : manger trop de glucides tout le temps les a menés au prédiabète puis au diabète. S’ils poursuivent sur ce chemin, leurs mauvaises habitudes de toujours continueront à leur causer des problèmes de poids et de gestion de la glycémie. Mieux vaut alors qu’ils en passent par le Carb Cycling avant de rejoindre, lentement mais sûrement, une alimentation chroniquement étale et maîtrisée en glucides.
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Question simple, réponse complexe. Puisque nous devons tous maîtriser (ou réduire) notre consommation de glucides, théoriquement, nous devrions tous le suivre, ou presque, en adoptant des cycles différents. En pratique, ce n’est pas si simple, car, par exemple, les diabétiques de type 2, dans l’idéal, devraient avoir une alimentation constante en glucides, protéines, lipides. A priori, pas pour eux, donc. Mais d’un autre côté, s’ils consomment trop de glucides tout le temps – c’est-à-dire s’ils sont en jour up tout le temps, avec en plus une mauvaise maîtrise des apports en graisses, ce qui est souvent les cas des diabétiques de type 2 –, forcément, cette configuration est pire encore : manger trop de glucides tout le temps les a menés au prédiabète puis au diabète. S’ils poursuivent sur ce chemin, leurs mauvaises habitudes de toujours continueront à leur causer des problèmes de poids et de gestion de la glycémie. Mieux vaut alors qu’ils en passent par le Carb Cycling avant de rejoindre, lentement mais sûrement, une alimentation chroniquement étale et maîtrisée en glucides.

La recommandation est cependant la prudence pour ces personnes, de même évidemment pour les femmes enceintes, à qui le meilleur conseil est de suivre une alimentation variée, équilibrée, saine et stable. À savoir aussi : consommer davantage de glucides, c’est éventuellement stocker davantage d’eau. En effet, c’est physiologique, 1 gramme de glucides stocké, c’est 4 grammes d’eau stockés aussi. Pas si mal pour ceux qui ont besoin d’une petite réserve hydrique – justement les sportifs, les jours d’entraînement par exemple. Pas génial pour les filles ayant tendance à la rétention d’eau et faisant tout pour drainer et éviter de gonfler. Si vous êtes dans ce dernier cas, et que le Carb Cycling vous attire, il suffit simplement de ne pas avaler quand même trop de glucides les jours up... vous stockerez moins d’eau. Et sachez que les jours low, cette eau disparaîtra comme elle est venue, de même que durant vos séances sportives bien sûr. Pas de quoi s’énerver avec ça. D’ailleurs la plupart des femmes expérimentent ce yoyo hydrique au fil des cycles menstruels, donc gonfler et dégonfler est pour elles une variation naturelle connue.

À la lumière de ces précisions, voici les meilleurs profils pour suivre le Carb Cycling dès demain...
• Les personnes souhaitant perdre du poids mais n’ayant pas le courage de « stopper le sucre ET les glucides » totalement.
« Je veux bien arrêter la limonade mais pas les patates ! »

• Les becs sucrés, les gourmands, qui savent qu’il faut restreindre le
sucre mais ne peuvent se résoudre à devenir « paléovores low carb ». « J’aime trop les fruits pour m’en passer, j’aime trop les salades tièdes de lentilles aussi, et le cassoulet ! »

• Les personnes ne supportant pas les « diktats ». Le Carb Cycling est très attractif puisque l’on choisit soi-même ses cycles, grosso modo (voir point suivant).
« Je module, c’est moi qui décide ce que je mange et quand : je veux être cadré mais pas obligé. Sinon ça me stresse et, par esprit de contradiction, je fais tout l’inverse de ce qu’il faut et j’ai l’impression qu’on cherche à m’affamer. Libertad ! »

• Les personnes souhaitant réduire leur consommation de glucides... mais sans se priver de féculents ! L’art d’avoir le beurre et l’argent du beurre.
« Je mange “méditerranéen”, forcément je suis à moitié italienne. Quand du sang italien coule dans tes veines, pas moyen de se passer de pâtes, de gressins ou de pizza. D’ailleurs les Italiens sont parmi les plus minces d’Europe, donc qu’on me fiche la paix avec mes pennes à la sauce tomate. »


 Anne Dufour, Rudy de Sousa

  

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