Mincir avec le Le Carb Cycling : le régime sans sucres

Nous avons tous envie de posséder une cape d’invisibilité, un cheval, une robe de princesse aux mille diamants/une panoplie de chevalier invincible, de parler 7 langues, de savoir bien jouer au tennis (et au piano), ou de nager avec les raies mantas. Chacun ses fantasmes, et pour la plupart d’entre nous, nous n’en réaliserons – au mieux – qu’un ou deux. Mais s’il y a bien une chose dont nous rêvons tous, c’est de perdre une taille, voire deux ou trois, facilement, sans contrainte ni larmes. Et là, ce n’est pas de l’ordre du fantasme mais, enfin, rendu possible grâce aux dernières découvertes scientifiques qui régissent notre métabolisme, stockage de graisses, contrôle de l’appétit et autres rouages intimes de notre silhouette. Les chercheurs savaient déjà que le sucre, et plus largement les glucides*, étaient un point alimentaire crucial sur lequel focaliser pour mieux contrôler son poids.
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Nous avons tous envie de posséder une cape d’invisibilité, un cheval, une robe de princesse aux mille diamants/une panoplie de chevalier invincible, de parler 7 langues, de savoir bien jouer au tennis (et au piano), ou de nager avec les raies mantas. Chacun ses fantasmes, et pour la plupart d’entre nous, nous n’en réaliserons – au mieux – qu’un ou deux. Mais s’il y a bien une chose dont nous rêvons tous, c’est de perdre une taille, voire deux ou trois, facilement, sans contrainte ni larmes. Et là, ce n’est pas de l’ordre du fantasme mais, enfin, rendu possible grâce aux dernières découvertes scientifiques qui régissent notre métabolisme, stockage de graisses, contrôle de l’appétit et autres rouages intimes de notre silhouette. Les chercheurs savaient déjà que le sucre, et plus largement les glucides*, étaient un point alimentaire crucial sur lequel focaliser pour mieux contrôler son poids.

Mais après avoir tâtonné durant des années avec des régimes « zéro sucre » intenables, des régimes « index glycémique » parfaits pour la santé mais pas toujours évidents à suivre au quotidien, des régimes low carb (faible en glucides) déséquilibrés, qui ne tenaient pas compte de la qualité des aliments et n’étaient en réalité pas plus efficaces que les low fat (pauvre en graisses) pour perdre du poids**, émerge enfin une copie modèle à suivre pour à la fois prendre soin de sa santé, de son tour de taille et de sa vie sociale, le tout en ménageant ses préférences alimentaires. Ce modèle, c’est le Carb Cycling.

Dans le livre présenté en fin d'article, nous vous en expliquons les bases fondamentales, comment ça marche et pourquoi. Puis, nous vous aidons à mettre le pied à l’étrier pour démarrer un programme complet, tenant compte à la fois de ce que vous mangez, de ce que vous brûlez, de votre gestion du stress (essentielle dans un objectif minceur, nous vous expliquerons pourquoi), de votre respiration (essentielle aussi), de votre flore intestinale...

Ceux qui connaissent nos livres savent déjà que nous parlons exclusivement des régimes santé, pratiques et accessibles à tous, ne présentant que des vertus et aucun désagrément. C’est simple : soit un modèle alimentaire coche toutes les cases – efficacité, innocuité, plaisir – et nous vous le proposons pour vous aider, soit il manque un volet et il n’a aucune chance d’être développé. En effet, à quoi sert un régime qui serait inefficace ? Qui aurait des effets fâcheux sur la santé, la beauté, le tonus, l’haleine ? Qui serait pénible à suivre et donc que l’on respecterait... 3 jours ? À rien, assurément. Cette conclusion pétrie de bon sens est aussi celle à laquelle parvient une étude récente (février 2018) qui compare l’efficacité minceur des régimes « pauvres en graisses » avec l’efficacité des régimes « pauvres en glucides » : aucune différence entre les deux. Ce qui compte c’est d’avaler moins de calories au final, et cette magnifique étude d’intervention d’une durée de 12 mois le répète encore une fois.

Le Carb Cycling, variante plus équilibrée et plus saine d’un régime « sans sucre », répond à la problématique des personnes qui :
• ont quelques kilos en trop à perdre (voire pas mal de kilos, en fait !) mais ne sont pas prêtes à sacrifier leur gourmandise pour autant ;
• se nourrissent de plats préparés et autres produits industriels fortement transformés, et savent qu’il faudra bien en sortir un jour, mais comment ?
• se débattent avec les glucides, soit qu’ils consomment trop de boissons sucrées, de sucreries, de féculents, soit qu’ils sont dans une spirale trop manger/mal manger dont ils n’arrivent pas à sortir ;
• souhaitent manger de moins en moins de glucides pour diverses raisons (poids, santé...) mais ont peur de ne pas y arriver parce que « c’est trop dur » ; elles cherchent un mode d’emploi pour le faire sans perturber leur quotidien, leurs menus, leur vie amicale et sociale ;
• envisagent de suivre le régime cétogène mais craignent qu’il soit trop drastique ou incompatible avec leur vie quotidienne ;
• sont déjà sportives, en forme, plutôt minces, mais n’arrivent pas à trouver un modèle alimentaire équilibré propre à améliorer leurs performances sportives tout en restant légères et sans problème digestif ;
• sont des femmes qui abordent la péri-ménopause – et bientôt la ménopause – avec la désagréable expérience de ne plus entrer dans leur garde-robe, alors même qu’elles n’ont pas changé leurs (saines) habitudes alimentaires ;
• sont diabétiques de type 2 et doivent spécialement faire attention à leur assiette – notamment à la quantité et la qualité des glucides – mais n’ont pas toujours la volonté ou les connaissances pour.

Bref, il existe de nombreuses raisons pour « manger moins de sucre » sans pour autant rentrer dans des régimes dogmatiques, pénibles, inadaptés et même dangereux. Le Carb Cycling s’adresse donc, finalement, quasiment à nous tous. Car nous tous devrions maîtriser notre consommation de glucides, nous tous devrions connaître le sucre et ses mille visages afin d’éviter ses plus grossiers pièges, nous tous devrions mettre en place une alimentation saine, contrôlée sur un plan glucidique mais gourmande, pour rester en bonne santé le plus longtemps possible.

CARB CYCLING : LA NOUVELLE LOGIQUE DIÉTÉTIQUE SANTÉ-MINCEUR
Sur la planète régime, durant des décennies, une mode a chassé l’autre. L’ennemi à abattre a longtemps été le gras pour cause de forte valeur calorique. Depuis quelques années, c’est plutôt le sucre dans le collimateur. Et pas seulement le sucre au sens « goût sucré » mais aussi les glucides, ce qui englobe indifféremment les sucreries et autres aliments effectivement à la saveur sucrée – biscuits, confiture, bonbons, sodas, jus de fruits, crème dessert, crème glacée, miel, pâtisseries, gâteaux, chocolat, et même fruits séchés voire fruits frais (excès) – mais aussi les pâtes, le pain, et autres féculents.

Ces derniers temps, les modes alimentaires ne sont plus vraiment des méthodes farfelues qui se poussent les unes les autres, fondées sur une idéologie non vérifiée ou des études scientifiques faibles. Il s’agit plutôt de concepts qui s’affinent au gré des découvertes scientifiques solides, de grande envergure. Il est en effet désormais certain que l’excès de sucre est nuisible, pas seulement au tour de taille mais aussi pour la santé et la longévité. Les glucides (dans le sens « sucres lents ») doivent eux aussi être contrôlés, et c’est tout l’enjeu du Carb Cycling. Car si tout le monde sait qu’il faut limiter les sucreries, pour ce qui est des glucides – principalement les féculents, donc –, la bataille fait rage entre experts. Il y a deux camps : celui pour qui les sucres sont à limiter mais les glucides ne présentent aucun inconvénient et au contraire sont indispensables, et celui pour qui presque tous les glucides se valent, car tous se transforment en glucose et donc tous finissent par solliciter l’insuline, nœud du problème.

La solution se situe comme toujours sagement « au milieu » de ces extrêmes. Plutôt que d’interdire des familles entières d’aliments, ce qui n’est jamais une bonne idée, il semble plus judicieux de considérer que la quantité de glucides idéale est différente pour chacun, car fonction des dépenses caloriques. Pour résumer, un sportif a besoin de plus de glucides qu’un non sportif. Une personne debout toute la journée (vendeuse, serveur...) a besoin de plus de glucides qu’un employé de bureau. Ou, dit autrement : plus vous bougez, plus vous brûlez, plus vous pouvez manger de pain, de pâtes, de lentilles, de riz ou de pommes de terre.

 

 Anne Dufour, Rudy de Sousa

  

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