Niki de Saint PhalLe, Nazanin Pouyandeh, Pierre et Gilles, … Le Pôle Art Moderne et Contemporain de la mairie de Cannes annonce sa programmation 2019

 Niki de Saint Phalle, Louise, 1965
Niki de Saint Phalle, Louise, 1965

 

En 2019, le Pôle Art Moderne et Contemporain de la Mairie de Cannes – PAMoCC présentera dans ses différents espaces des expositions des plus grands noms, de Niki de Saint Phalle au duo Pierre et Gilles, en passant par Bérangère Armand, Mcbess et Nazanin Pouyandeh. En 2019, le Suquet des Artistes se positionnera comme un lieu à proprement parler « underground », dédié à la jeune création dans la diversité de ses modes d’expression.

 

« NIKI DE SAINT PHALLE. L'OMBRE ET LA LUMIÈRE. »

 6 JUILLET > 3 NOVEMBRE 2019

 Centre d’art la Malmaison, VILLA DOMERGUE, VILLE DE CANNES

À la fois sculptrice, peintre, plasticienne et réalisatrice de films, Niki de Saint Phalle figure parmi les artistes les plus marquants du siècle dernier. Durant toute sa carrière, elle a créé des œuvres iconiques qui ont marqué le grand public mais également une jeune génération d’artistes qui se revendiquent toujours de son héritage. Articulée autour du Centre d’art La Malmaison et de la Villa Domergue de Cannes, l’exposition « Niki de Saint Phalle. L’ombre et la lumière. », du 6 juillet au 3 novembre, en hommage au caractère lumineux de cette artiste qui n’a jamais renié sa féminité.

 

« Pierre et Gilles. Le goût du cinéma. »

DÉCEMBRE 2019 > AVRIL 2020

Centre d’art la Malmaison

La programmation de Pierre et Gilles au Centre d’art la Malmaison marque une rupture pour ce lieu emblématique de l’art à Cannes. Ce duo d’artistes français, l’un des plus populaires de notre pays depuis plus de trente ans, a créé des œuvres iconiques, connues de tous, largement diffusées auprès d’un public peu au fait de la création contemporaine. Ils ont accepté pour la ville de Cannes d’inventer une exposition et une scénographie à partir de tableaux liés à notre passion commune pour le cinéma. Il s’agit d’actrices et d’acteurs, bien entendu, qui ont posé pour eux, mais également de compositions et de procédés visuels qui rappellent ceux du 7e art. Pierre et Gilles réaliseront également des œuvres pour l’événement. 

 

« MCBESS, LA DÉCALCOMANIE »

5 avrIL > 25 mai 2019

Suquet des Artistes

L’exposition « Mcbess, la décalcomanie » met à l’honneur une création contemporaine décomplexée et populaire, tournée vers les jeunes générations et le grand public, dans un décloisonnement des pratiques attentif à la forme tout autant qu’au concept. De son vrai nom Mathieu Bessudo, l’illustrateur Mcbess est un artiste français talentueux au style percutant, empruntant au vocabulaire des vieux dessins animés de Fleischer Studios, en utilisant des symboles et des types extraits de notre contemporanéité.

 

« Nazanin Pouyandeh, la tentation »

14 juin > 3 novembre 2019

Suquet des Artistes

Nazanin Pouyandeh est née à Téhéran en septembre 1981 dans une famille d’intellectuels. Après l’assassinat dans des circonstances non élucidées en décembre 1998 de son père, Mohammad Jafar Pouyandeh, écrivain, traducteur et défenseur des droits de l’homme, elle s’installe seule, en France, à l’âge de 18 ans. Titulaire d’une bourse française, elle est diplômée en 2005 de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Nazanin Pouyandeh est l’une des artistes françaises les plus singulières de sa génération. Sa peinture d’un caractère onirique et inquiétant interroge les représentations collectives et la place des femmes dans nos images mentales, sans jamais délivrer aucune réponse immédiate.

« Cannes fut l’un des plus éblouissants théâtres de la modernité en peinture. En cheminant du port jusqu’à la colline du Suquet, en admirant la Croisette depuis les îles de Lérins, en parcourant les sentiers de son arrière-pays bordés de pins parasol et de mimosas, on est malgré soi frappé par la beauté du site, la qualité de sa lumière et des couleurs de la mer, et on comprend pourquoi ce coin de terre a tant inspiré les artistes. Les fantômes de Picabia, de Picasso, de Bonnard, de Dufy, de Goetz, de Boumeester et d’Aimé Maeght, qui y ouvrit sa première galerie rue des Belges, nous murmurent leurs souvenirs emportés par la brise. Et pourtant l’histoire n’a pas été écrite jusqu’à son terme. Que reste-t-il concrètement, dans la chair de la ville, de ce souffle qui l’a traversée ?

Cannes n’a pas encore trouvé sa place dans le circuit des arts plastiques dans le Midi de la France. Mais le potentiel est là, matériel, symbolique et humain, porté par la ferme volonté du Maire et du Conseil Municipal. La création en septembre du Pôle art moderne et contemporain de Cannes (PAMoCC) traduit l’ambition d’agir sur tous les leviers afin que l’art ne soit pas une simple variable d’apparat, mais irrigue l’ensemble du territoire comme un facteur incontournable de notre identité. Debout face à la Méditerranée, scrutant l’horizon, le Centre d’art La Malmaison est le bateau-amiral de l’art moderne et contemporain à Cannes, son emblème et son pavillon. Le vaste projet de restructuration que nous entamons marquera le paysage culturel de la Côte d’Azur dans les années qui viennent et inscrira notre ville sur les cartes de la création contemporaine. Pourtant notre aspiration ne se limite pas à cet écrin, si prestigieux soit-il. La Villa Domergue se tourne vers le ciel depuis sa terrasse tandis que le Suquet des Artistes, ancienne morgue de la commune, rénové et inauguré en 2016, plonge dans les entrailles du Vieux Cannes, telles ces grottes où fut inventée la peinture. Ce n’est pas un centre unique qui concentre notre attention, mais une ville entière dans la pluralité de ses composantes.

Avec les expositions de Bérangère Armand, de McBess, petit génie de l’illustration originaire de Cannes, et de Nazanin Pouyandeh, l’une des meilleures peintres françaises de sa génération, le Suquet des Artistes va se positionner dès 2019 comme un lieu à proprement parler « underground », dédié à la jeune création dans la diversité de ses modes d’expression, un parfum berlinois sur la Côte d’Azur. L’événement de l’année sera l’exposition estivale consacrée à Niki de Saint Phalle, figure majeure de l’art du vingtième siècle, à la fois populaire et troublante. Tous les aspects et toutes les périodes de son travail seront présentés et se déploieront à la Malmaison, à la Villa Domergue, mais également dans différents lieux symboliques de la ville. Le duo Pierre et Gilles clôturera l’année au Centre d’art La Malmaison avec une proposition originale en lien avec la passion cannoise pour le cinéma. En parallèle de ces grandes manifestations, le PAMoCC lance un cycle de conférences qui réuniront au fil de l’année des personnalités du monde de l’art contemporain. Cette émulsion nouvelle voulue par la Ville est la première marche d’une poétique ambition : faire de Cannes la petite sirène de l’art moderne et contemporain. »

 

 

Numa Hambursin, directeur du PAMoCC

 

 

Le Pôle Art Moderne et Contemporain de la mairie de Cannes PAMoCC

Sous l’impulsion de David Lisnard, maire de Cannes, le PAMoCC - Pôle Art Moderne et Contemporain de Cannes œuvre à la promotion de l’art moderne et contemporain sur le territoire cannois. Au–delà de l’organisation d’expositions au Centre d’art la Malmaison, à la Villa Domergue et au Suquet des Artistes, le PAMoCC agit dès qu’il est question d’art moderne et contemporain en proposant au public conférences, œuvres dans l’espace public, résidences, etc. Il est actuellement dirigé par Numa Hambursin.

 

Le Centre d’art la Malmaison

Créé en 2000, le Centre d’art la Malmaison a pour vocation de présenter des expositions d’art moderne et contemporain en présentant des expositions monographiques d’artistes des XXe et XXIe siècles. Chaque exposition rassemble en moyenne une centaine d’œuvres provenant de collections privées ou publiques. Le bâtiment, construit en 1863 était à l’origine un pavillon annexé au Grand Hôtel, établissement d’un luxe inouï pour l’époque. Une première villa servant d’annexe accompagnait alors l’hôtel. Elle est remplacée en 1901 par un bâtiment plus grand, baptisé en 1929 du nom de « Malmaison » pour une raison inconnue à ce jour, siège de l’Union-Club de Cannes créé par Michel de Russie. La Malmaison est le seul pavillon qui subsiste de l’ensemble initial du Grand Hôtel, démoli puis reconstruit en 1963. Il semble que le destin de la Malmaison épouse celui de l’art moderne à Cannes. En 1945, le célèbre Aimé Maeght y organise une exposition de Matisse. La propriété est acquise par la Ville en 1969 et devient dès lors le cadre de grandes expositions d’art contemporain. Dressée face à la mer telle le symbole de la Côte d’Azur, la Malmaison accueille au fil des années les œuvres des artistes de légende qui ont marqué ce territoire (Picasso, Chagall, Max Ernst ou encore César) et dont l’histoire est liée au bassin cannois, mais également d’artistes émergents de la région (Moya, Pierre Theunissen, etc.). Un projet de restructuration du bâtiment a été engagé pour les prochaines années afin que la Malmaison devienne un phare de l’art moderne et contemporain dans la région.

 

 Centre d’Art la Malmaison47 boulevard de la Croisette

Le Suquet des Artistes

Nouveau lieu d'expression créative installé dans les locaux insolites de l’ancienne morgue de la ville, le Suquet des Artistes a été rénové et inauguré en 2016 avec pour objectif de promouvoir la création plastique contemporaine. Ce lieu singulier par son histoire et son emplacement stratégique dans le centre ancien de Cannes possède une topographie complexe, héritée de son passé, qui pose défi à chaque nouvelle exposition. À l’espace d’exposition proprement dit – un peu plus de 350 m2 – s’ajoutent quatre ateliers attribués à des artistes cannois. La gestion du Suquet des Artistes a été confiée en 2018 au Pôle art moderne et contemporain de Cannes - PAMoCC, avec la volonté de consacrer cet espace dans les entrailles de la terre à une création jeune et décomplexée, un parfum du Berlin underground sur les rives de la Méditerranée.

 

 

Suquet des Artist

7 rue Saint-Dizier, Can

 

La Villa Domergue

Le peintre Jean-Gabriel Domergue, né en 1889 à Bordeaux, achète en 1926 un terrain à Cannes, au bas de la Californie, pour y faire édifier une demeure semblable à celles qu’il avait pu voir à Fiesole, petite cité des environs de Florence. Il conçoit lui-même les plans de l’édifice et des jardins, son épouse, Odette Maugendre, réalisant les sculptures qui ornent les allées. La Villa Fiesole est inaugurée en 1936 et devient le théâtre de fêtes prodigieuses dont Jean-Gabriel Domergue, amoureux des beautés de la vie, est le premier acteur. Il y reçoit de grands artistes et les plus belles femmes de son temps venues poser pour lui, telles Gina Lollobrigida et Brigitte Bardot. Jean-Gabriel Domergue, auteur en 1939 de l’affiche du premier Festival International du Film qui n’aura jamais lieu, s’éteint dans cette demeure en 1962. Mme Domergue le rejoint pour l’éternité en 1973. Dans un recoin du jardin, un tombeau d’inspiration étrusque sculpté par Odette Domergue accueille les deux époux aux regards tournés vers la mer. La propriété, léguée à la Ville de Cannes par le peintre en même temps qu’une série remarquable de ses œuvres, prend le nom de Villa Domergue. Elle accueille désormais les hôtes de marque du monde entier, et des expositions prestigieuses d’art moderne et contemporain de juillet à septembre qui sont l’occasion d’ouvrir au public ce lieu magique dédié à la création et à la beauté.

 

Villa Domergue

 15 avenue Fiesole, Cannes