Marco Del Re, Hommage


Exposition du 17 mars au 27 juin 2023

Du 17 mars au 27 juin 2023, la Galerie Maeght présente une exposition d’œuvres du peintre et graveur italien Marco Del Re. « Hommage » dévoile une sélection d’œuvres de l’artiste récemment disparu et nous transporte dans son univers romantique et fantasmé. Véritables odes à l’architecture, à la peinture, à la musique et au théâtre, les huiles sur toile sont un voyage à travers le temps et les grands mouvements artistiques, une plongée dans l’univers de l’artiste empreint de mythologie, de littérature et de poésie.

 

Du 17 mars au 27 juin 2023, la Galerie Maeght présente une exposition d’œuvres du peintre et graveur italien Marco Del Re. « Hommage » dévoile une sélection d’œuvres de l’artiste récemment disparu et nous transporte dans son univers romantique et fantasmé. Véritables odes à l’architecture, à la peinture, à la musique et au théâtre, les huiles sur toile sont un voyage à travers le temps et les grands mouvements artistiques, une plongée dans l’univers de l’artiste empreint de mythologie, de littérature et de poésie. Giorgio et Georges, 1995, Huile sur toile, 205 × 160 cm / La forme dans l’ombre, 1994, Huile sur toile, 210 × 160 cm © Galerie Maeght

Giorgio et Georges, 1995, Huile sur toile, 205 × 160 cm / La forme dans l’ombre, 1994, Huile sur toile, 210 × 160 cm © Galerie Maeght

Célébration joyeuse et poétique de l’art de peindre, l’œuvre de Marco Del Re se nourrit de grands maîtres de l’Histoire de l’art tels que Henri Matisse, André Derain, Georges Braque, Giorgio De Chirico, Umberto Boccioni ou encore Francis Picabia. L’exposition « Hommage » revient sur les œuvres de Marco Del Re de la dernière décennie du XXe siècle alors que l’artiste se tourne définitivement vers la peinture. Au cœur du travail de Marco Del Re est la couleur. Ses grands nus monochromes rendent hommage à la statuaire romaine et au primitivisme italien.

C’est dans le noir que l’artiste appréhende la lumière. Dans certaines compositions, le noir est dominant, souvent de manière quasi obsessionnelle. Noir profond, sourd, littéraire mais aussi renvoyant à d’innombrables fragments de mémoire, à l’Histoire de l’art. Dépossédé de toute connotation mélancolique, il est le compagnon de la lumière et de la couleur. La lumière elle-même devient profonde, comme une lueur dans l’obscurité ou comme le blanc calciné parcouru de vibrations livides et irréelles. Le plaisir de la peinture se libère en un jeu de compositions où les personnages centraux sont entourés de paysages mythiques et paisibles.

Marco Del Re trouve ses sources d’inspiration dans les grands auteurs devenus classiques tel Ovide, La Fontaine ou encore Alfred Jarry. Il ne fait pas d’épopée, de natures mortes, de tableaux d’histoire, de portraits, de paysages. Son œuvre est une hypothèse. Ses formes et ses figures deviennent son œuvre, elles ne sont plus l’invention combinatoire servant un récit, une scène, une composition. Ces figures sont des prismes : leurs éléments s’entrechoquent. Ce sont des énigmes. Elles affirment leur appartenance à la peinture, une pratique, un faire, un style, à une manière.

Odalisques alanguies, nus de dos, visages de profil, autoportraits : les êtres de Marco Del Re provoquent une sensation de plénitude. Dans La Nature est morte, Marco Del Re s’empare d’un objet-fétiche de l’art moderne, le poisson, que l’on retrouve autant dans les natures mortes de Georges Braque que dans les aquariums de Henri Matisse et qu’il manipule à l’envie : un élément symbolique dont la valeur ne dépend que de l’agencement des parties du discours pictural. Le peintre y abolit toute distance. Les rapports qu’il instaure entre les plages colorées et les formes, engendrent des effets déconcertants. Vases, aquariums, compotiers aux formes variées, fleurs et feuilles stylisées, arbres : ses recherches l’ont mené aux séries monochromes telles que Still Life. Ses objets ont une fonction poétique et refusent de se plier à n’importe quelle finalité échappant à une autre sphère que celle du libre exercice de la peinture. Ainsi, c’est dans les monotypes sur papier Népal, que le peintre s’offre une liberté chromatique unique et indissociable des volumes.


Informations pratiques

Galerie Maeght
42 rue du Bac
75007 Paris

Horaires d’ouverture
Mardi-Samedi, 10h-19h