Exposition Marco Del Re - Invitation au voyage / Galerie Maeght

 20 avril - 24 juin 2017

 La Galerie Maeght est heureuse de présenter une exposition personnelle de Marco Del Re, intitulée Invitation au voyage, du 20 avril au 24 juin 2017. Plus d’une trentaine d’œuvres sont proposées, principalement des huiles sur toile et des linogravures rehaussées. L’exposition est accompagnée d’un ouvrage au titre éponyme, dont les textes sont signés par Vénus Ghoury-Ghata et sa fille Yasmine Ghata. Paraît également, à l’occasion de cette exposition, un livre de bibliophilie, Poème maltais, écrit par Ivan Alechine et pour lequel Marco Del Re a réalisé treize lithographies originales.
Marco del Re - Les élégies romaines, 2016.
huile sur toile. Diptyque, 203 x 319 cm. © Galerie Maeght, paris.

 

La Galerie Maeght est heureuse de présenter une exposition personnelle de Marco Del Re, intitulée Invitation au voyage, du 20 avril au 24 juin 2017. Plus d’une trentaine d’œuvres sont proposées, principalement des huiles sur toile et des linogravures rehaussées. L’exposition est accompagnée d’un ouvrage au titre éponyme, dont les textes sont signés par Vénus Ghoury-Ghata et sa fille Yasmine Ghata. Paraît également, à l’occasion de cette exposition, un livre de bibliophilie, Poème maltais, écrit par Ivan Alechine et pour lequel Marco Del Re a réalisé treize lithographies originales.
 
 
« Jouer avec l’histoire de l’art… Je n’arrive pas à penser à autre chose,  c’est obsessionnel. »
L’œuvre de Marco Del Re permet à l’esprit de se nourrir et se remémorer. Chaque toile s’offre comme un voyage à travers le temps et à travers les grands mouvements artistiques. Une ode à l’architecture, à la peinture, la poésie, la musique et au théâtre. Dans Invitation au voyage, les périodes s’enchevêtrent. Chaque détail a son importance et sa signification. L’œil parcourt la toile, l’analyse, en cherche le sens caché. Il n’y a pas de lecture imposée, l’artiste ouvre l’univers des possibles où l’expérience et les références de chacun influencent les ressentis et l’interprétation.
 
Un Grand Tour de l’histoire de l’Art
Les voyages d’éducation du XVIIe siècle étaient une pratique courante de la grande noblesse européenne. Suite à leurs études, les jeunes hommes partaient visiter l’Europe pour parfaire leur connaissance de l’humanité et des arts. Le tour d’Italie était l’incontournable. Par cette nouvelle série, Marco Del Re nous mène au cœur de l’Italie, de ses villes bâties sur des ruines, de ses artistes, et rend hommage à tous ceux qui ont puisé leurs sources créatives dans les vestiges de la civilisation gréco-romaine. Un nom se détache particulièrement : celui de Goethe qui a dédié ses célèbres élégies à Rome et dont le peintre allemand Tischbein a laissé un étonnant portrait, Goethe assis parmi les ruines dans la campagne romaine. Le visage du philosophe allemand ponctue régulièrement les toiles d’Invitation au voyage.
 
Intérieurs, éclipses, nocturnes et capricci
A la manière des capricci, Marco Del Re nous transpose dans un univers romantique et fantasmé. Une réalité contée où les structures et les ornements convergent. « Des paysages dans lesquels les personnages posent leurs empreintes », précisent Vénus Khoury-Ghata et Yasmine Ghata. Il n’y a aucun lien, aucun jugement de valeur, simplement des interactions entre l’être et son environnement. Dans les Intérieurs, la figure féminine, souvent dévêtue, entraîne notre regard vers les paysages de genre Antique. A contrario, l’Homme impose sa présence dans la série Capriccio où il prend l’emphase sur les scènes.
 
Le plaisir de peindre
Au-delà de l’exercice de style, Marco Del Re rend hommage à la tradition de la peinture italienne. Les techniques employées par l’artiste ont ici toute leur importance. Tel le contraste des Nocturnes où la ligne blanche tranchante et glaciale, sur fond noir de la linogravure, est agressée par la violence de la peinture à l’huile venant comme une lame de lumière qui balaie la nuit.



L’œuvre de Marco Del Re permet à l’esprit de se nourrir et se remémorer. Chaque toile s’offre comme un voyage à travers le temps et à travers les grands mouvements artistiques. Une ode à l’architecture, à la peinture, la poésie, la musique et au théâtre. Dans Invitation au voyage, les périodes s’enchevêtrent. Chaque détail a son importance et sa signification. L’œil parcourt la toile, l’analyse, en cherche le sens caché. Il n’y a pas de lecture imposée, l’artiste ouvre l’univers des possibles où l’expérience et les références de chacun influencent les ressentis et l’interprétation...

Les voyages d’éducation du XVIIe siècle étaient une pratique courante de la grande noblesse européenne. Suite à leurs études, les jeunes hommes partaient visiter l’Europe pour parfaire leur connaissance de l’humanité et des arts. Le tour d’Italie était l’incontournable. Par cette nouvelle série, Marco Del Re nous mène au cœur de l’Italie, de ses villes bâties sur des ruines, de ses artistes, et rend hommage à tous ceux qui ont puisé leurs sources créatives dans les vestiges de la civilisation gréco-romaine. Un nom se détache particulièrement : celui de Goethe qui a dédié ses célèbres élégies à Rome et dont le peintre allemand Tischbein a laissé un étonnant portrait, Goethe assis parmi les ruines dans la campagne romaine. Le visage du philosophe allemand ponctue régulièrement les toiles d’Invitation au voyage.

À la manière des capricci, Marco Del Re nous transpose dans un univers romantique et fantasmé. Une réalité contée où les structures et les ornements convergent. « Des paysages dans lesquels les personnages posent leurs empreintes », précisent Vénus Khoury-Ghata et Yasmine Ghata. Il n’y a aucun lien, aucun jugement de valeur, simplement des interactions entre l’être et son environnement. Dans les Intérieurs, la figure féminine, souvent dévêtue, entraîne notre regard vers les paysages de genre Antique. A contrario, l’Homme impose sa présence dans la série Capriccio où il prend l’emphase sur les scènes.

Au-delà de l’exercice de style, Marco Del Re rend hommage à la tradition de la peinture italienne. Les techniques employées par l’artiste ont ici toute leur importance. Tel le contraste des Nocturnes où la ligne blanche tranchante et glaciale, sur fond noir de la linogravure, est agressée par la violence de la peinture à l’huile venant comme une lame de lumière qui balaie la nuit.

À l’occasion de cette nouvelle exposition, Maeght éditeur publie Invitation au voyage, ouvrage tiré à 1000 exemplaires et mettant en regard les œuvres de Marco Del Re et des textes originaux de Vénus Khoury-Ghata et Yasmine Ghata.

A propos de Vénus Khoury-Ghata
Poète, romancière et écrivain, Vénus Khoury-Ghata a subi l’influence du surréalisme dont elle a gardé le vagabondage de l’imagination comme le goût de l’insolite. Elle est aujourd’hui l’un des plus grands noms de la littérature francophone contemporaine. Née au Liban, Vénus Khoury-Ghata développe très jeune une appétence particulière pour la poésie. Après des études à l’école Supérieure des Lettres de Beyrouth, elle exerce le métier de journaliste et publie son premier recueil de poèmes. Désormais installée à Paris, Vénus Khoury-Ghata y fait la rencontre de nombreux poètes avec qui elle se liera d’amitié : Gorges-Emmanuel Clancier, Alain Bosquet, Robert Sabatier, Jean Orizet ou encore Jean Rousselot. Marquée par son pays d’origine, son œuvre se situe au croisement de deux mondes, l’Orient et l’Occident. On y retrouve le goût de la parabole et de la lumière violente comme des images somptueuses. Vénus Khoury- Ghata a publié plus d’une trentaine de livres et a été récompensée par de nombreux prix littéraires (Prix Goncourt de la poésie, Grand Prix de poésie de l’Académie française, Prix Renaudot du poche, Grand Prix de Poésie de la Société des Gens de Lettres, ...) Son œuvre est traduite dans de nombreuses langues.

A propos de Yasmine Ghata
Fille de l’écrivain Vénus Khoury- Ghata, Yasmine Ghata développe également très tôt un goût pour l’écriture. Après des études en histoire de l’art à la Sorbonne et à l’école du Louvre, Yasmine Ghata commence à travailler dans le marché de l’art et plus spécifiquement dans les arts de l’Islam. Elle deviendra par la suite romancière. Son premier opus, La Nuit des calligraphes (Fayard, 2004), connaît immédiatement un grand succès. Traduit dans 13 langues, il sera récompensé par de nombreux prix dont le Prix de la découverte Prince Pierre de Monaco, le Prix Cavour (Italie), et le Prix Kadmos (Liban). Elle publie par la suite quatre ouvrages dont Muettes, un récit qui relate le décès de son père et la période sombre qui s’ensuivit.

L’invitation au voyage proposée par la Galerie Maeght pour cette exposition nous emmène jusqu’à Malte avec la publication d’un livre de bibliophilie Poème maltais. Le texte, signé par Ivan Alechine, rend hommage à l’île méditerranéenne où l’écrivain a séjourné une partie de sa vie. Cet ouvrage comporte treize lithographies originales de Marco Del Re et est tiré à 75 exemplaires, sur BFK Rives, dans la plus grande tradition de l’imprimerie. Les 15 exemplaires de tête comportent deux suites sur papier japon.

À propos d’Ivan Alechine
Ivan Alechine, à la fois poète et photographe, est l’auteur d’une œuvre marquée par le voyage, tantôt ancrée dans le vrai, à la manière d’un reportage, tantôt détachée du monde comme une sorte de ready-made poétique. Fils du peintre Pierre Alechinsky, Ivan Alechine passe son enfance et son adolescence à cotoyer les derniers peintres et poètes surréalistes et les membres du groupe Cobra, jeunesse sur laquelle il écrira un essai romanesque, Oldies, publié en 2012 par les éditions Galilée. à l’âge de dix-huit ans, il participe à une mission d’ethnomusicologie en plein cœur du pays Mongo, en République démocratique du Congo, expédition qui donnera l’étrange Tapis et caries, textes et poèmes publiés tardivement par les éditions Fata Morgana en 2005. Puis, au seuil des années 1990, ce sera la découverte décisive du Mexique où il résidera longuement, à plusieurs reprises, auprès des indiens Huichols auxquels il a consacré d’étonnants travaux, dont en 2015, Trébuchet, montage analogique où plane l’ombre de Marcel Duchamp et, tout récemment, un recueil de poèmes, Enterrement du Mexique, toujours chez Galilée. Pour Maeght éditeur, il revient, en 2017, sur ses jours passés dans l’archipel de Malte.

A propos de Marco Del Re
Marco Del Re réinscrit à sa manière distanciée et ironique, l’histoire de l’art dans son travail. Il peint des architectures, des paysages industriels en ruines, des villes, des places italiennes, des intérieurs. Son œuvre s’élabore en référence à la mémoire de certaines périodes de la peinture ou de l’architecture. Plus récemment, il reprend les grands thèmes de la peinture : figures féminines (ensembles de Muses, de Grands nus), primitives (Lascaux, 2011), ateliers, intérieurs, natures mortes (Tools, 2005), bestiaire, paysages méditerranéens, atelier du peintre...

Marco Del Re aime également travailler avec des artisans pour créer de nouvelles formes d’expression. Il expérimente divers matériaux et techniques. Il peint sur bois et grave la surface enduite, exécute des bas-reliefs sur ardoise, en plâtre gravé, des peintures sur marbre, dessine sur différents papiers. Qu’il s’agisse de créations sur papier népalais, de kilims, de tapisseries pour le Mobilier National, de porcelaines de Limoges, du piano qu’il a dessiné pour Pleyel ou de la gamme de bijoux spécialement créée pour la Galerie Maeght, la liberté, l’imagination et la poésie sont au cœur de son œuvre.

Fresques monumentales. Marco Del Re réalise trois bas-reliefs en plâtre gravé pour le foyer de la Salle Pleyel à Paris à l’occasion de sa réouverture en 2006. Il conçoit par ailleurs les décors de La Fontaine au Roi, restaurant de Gérard Depardieu à Paris, une fresque pour le restaurant de Pierre Gagnaire à Séoul et la décoration (plafond et peintures) du bar de l’Hôtel Burgundy à Paris. En 2010, il réalise deux fresques pour une nouvelle unité de soins à l’hôpital de la Salpêtrière. Il crée en 2015 une fresque de 450 m2 pour le plafond de la rotonde de l’Hôtel Royal évian. L’an passé, il crée une immense fresque pour la Poudrière du Fort du Bard, au sud du Val d’Aoste, dans le nord de l’Italie à quelques kilomètres de Turin,

 

La Galerie Maeght est inaugurée avec l’exposition Henri Matisse
En décembre 1945 à Paris. Dès 1946, Bonnard, Braque, Marchand, Rouault, Baya exposent pour la première fois à la galerie parisienne. En 1956, Paule et Adrien Maeght ouvrent leur propre galerie au 42 rue du Bac à Paris, avec une exposition d’Alberto Giacometti. La nouvelle génération d’artistes « Maeght » y est exposée : Kelly, Cortot, Bazaine, Derain, Tal-Coat, Palazuelo, Chillida, Ubac, Fiedler. Ils sont rejoints dès 1966 par Bacon, Riopelle, Tàpies, Rebeyrolle, Bury, Adami, Monory.

En 1964, Adrien Maeght crée l’imprimerie ARTE en plein Paris où sont réalisées depuis toutes les éditions Maeght. Avec plus de 12 000 titres publiés, Maeght éditeur est reconnu comme le plus important éditeur de lithographies et de gravures au monde.

Aujourd’hui, la galerie et la librairie Maeght sont dirigées par Isabelle Maeght. Les expositions permettent aux visiteurs et aux collectionneurs de retrouver les œuvres d’artistes historiques tels Miró, Calder, Braque, Matisse, Chagall, Tàpies, Chillida... et de découvrir les œuvres de Gasiorowski, Rebeyrolle, Monory, Del Re, Depin, Doerflinger, Couturier, Levy.

« Avec tous les amateurs d’art, nous formons une chaîne d’amitié et de passion qui n’a que faire des générations. C’est la force de la Galerie Maeght et sa raison d’être : puiser dans les ressources de son histoire pour aider les talents d’aujourd’hui et les confronter dans leur diversité », précise Isabelle Maeght.

Galerie Maeght
42 rue du Bac
75007 Paris
www.maeght.com