Rugby : de plus en plus de blessés et de morts chez les jeunes, les indemnisations ne correspondent pas aux préjudices subis.
Maître PREVEL : « La gravité des accidents de rugby augmentent mais pas les garanties des contrats d’assurances. Pourquoi les joueurs de rugby ne pourraient-ils pas prétendre à une juste indemnisation de leurs préjudices ? »
Les rencontres de rugby sont l’occasion de blessures de plus en plus graves. Ces derniers mois de nombreux décès ont endeuillé le monde du rugby. Le cabinet Jehanne Collard et associés alerte sur le peu d’indemnisation des victimes. Une indemnisation bien en deçà du préjudice subi .
Un jeune joueur est décédé le 6 janvier dernier à Dijon de suites d’un choc subi lors d’un match amateur. Nous comptabilisons désormais quatre décès de jeunes joueurs en moins de huit mois et ce sans compter les nombreux blessés. En 2015, on comptait 42 % des blessures en relation avec un traumatisme crânien ou cervical dans le monde du rugby professionnel. Professionnels et amateurs sont principalement victimes de traumatismes crâniens dont les conséquences sont invisibles pour les autres mais bien présentes au quotidien pour eux. Les conséquences sont encore plus graves sur les cerveaux des enfants et des adolescents. Les chocs à répétition obligent certains joueurs a abandonner leur passion ou mettre fin à leur carrière quand il ne perdent pas la vie.
Des vies sont brisées, avec des victimes qui au mieux ne recevront qu’une indemnisation forfaitaire si la compétition est reconnue par la Fédération. Pour les autres aucune indemnisation, sauf faute de jeu.
Le contrat de la FFR ne prévoit aucune indemnisation en cas de nécessité de réorientation professionnelle, les frais de santé sont limités aux soins remboursés par la CPAM et limité à 150 % du plafond CPAM. Donc pas de remboursement total des frais dentaires ou de fauteuil roulant.
Maître Prével du cabinet Jehanne Collard et associés lance un appel : « La gravité des accidents de rugby augmente mais pas les garanties des contrats d’assurances de la FFR : Pourquoi les joueurs de rugby ne pourraient-ils pas prétendre à une juste indemnisation de leurs préjudices ? »
