Les dépenses de protection sociale représentent en France près de 672 milliards d’euros sur un an, soit 31,8 % du PIB. Ce sont essentiellement des dépenses publiques, qui sont incontournables dans les débats sur l’équilibre des finances publiques. Au sein de l’OCDE, notre pays se distingue également par le morcellement institutionnel du système de protection sociale et les incohérences qui en découlent, qui font obstacle à un pilotage efficace et démocratique des dépenses.
Dans cette nouvelle Note du CAE, les auteurs Antoine Bozio et Brigitte Dormont font le point sur l’architecture actuelle et formulent des propositions pour restructurer et améliorer le système, en mettant tout particulièrement l’accent sur les retraites et la santé, qui représentent 80 % des dépenses de protection sociale.
À propos du Conseil d'analyse économique
Placé auprès du Premier Ministre, le Conseil d'analyse économique a pour mission d'« éclairer, par la confrontation des points de vue et des analyses, les choix du gouvernement en matière économique ». Il est composé d'économistes universitaires et de chercheurs reconnus et réalise en toute indépendance ses travaux qu'il rend publics. les opinions exprimées dans les Notes du CAE sont celles de leurs auteurs et n'engagent ni le Conseil, ni le Président délégué, ni bien entendu le Premier ministre.