DES DÉESSES AUX FIGURES RELIGIEUSES


Cybèle, la nature sauvage
Cybèle, l’une des plus grandes déesses de l’Antiquité au Proche-Orient, est une divinité d’origine phrygienne, dont le nom signifie en grec ancien « gardienne des savoirs ». Adoptée d’abord par les Grecs puis par les Romains, elle personnifie la nature sauvage et la fertilité universelle. Elle est par ailleurs présentée comme mère des dieux, ou Déesse mère. Un lien a été établi entre elle et les grandes déesses d’autres peuples, telle Artémis, si bien qu’il serait question d’une origine commune : « Artémis présente de si étroites analogies avec Cybèle, la déesse phrygienne, et avec d’autres représentations féminines de la puissance divine dans les pays d’Asie, telles que Ma de Cappadoce, Astarté ou Astaroth de Phénicie, Atargatis et Mylitta de Syrie, qu’on peut penser que toutes ces divinités ne sont que les variantes d’un seul et même concept religieux, qui présente quelques différences selon les pays, différences qui s’expliquent du fait que ce concept a évolué en fonction des circonstances locales et de la mentalité du pays », relate James Hastings dans A Dictionary of the Bible (1904).

Gaïa, la mère
La Terre-Mère des anciens est presque toujours désignée sous les noms de Gaïa ou de Gê en Grèce, de Tellus ou de Terra mater chez les Romains, des traductions littérales du mot « Terre ». Dans la mythologie grecque, il est dit qu’au commencement, Chaos (élément primordial) sort d’une profonde crevasse,...

Aurélie Aimé

 
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