Suis-je fait pour être micro-entrepreneur ?

Pour être entrepreneur, il faut présenter une certaine personnalité et une vraie force de caractère. Cela est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de se lancer seul comme dans le cas du micro-entreprenariat, quelle que soit l’activité choisie.
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Pour être entrepreneur, il faut présenter une certaine personnalité et une vraie force de caractère. Cela est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de se lancer seul comme dans le cas du micro-entreprenariat, quelle que soit l’activité choisie.

Tout le monde peut devenir entrepreneur en soi ; mais seuls les bons entrepreneurs connaissent le succès et arrivent à récolter le fruit de leur investissement.

Si vous avez ce guide entre les mains, cela dit, c’est que vous avez très certainement un début de volonté entrepreneuriale, et probablement quelques-unes de ces qualités qu’il faut avoir pour réussir par ce biais – ne serait-ce que l’envie, la curiosité ou tout simplement une idée en tête, et c’est déjà un bon début !

Reste à savoir si vous possédez les autres aptitudes indispensables pour aller plus loin... avant d’aller plus loin !

Il va sans dire que plus vous rassemblez ces traits de caractère nécessaires que nous développons ci-après, plus vous avez de chances de réussir dans votre entreprise. Ajoutons que, si le fait de posséder certaines de ces qualités est inné chez vous, il vous faudra tout de même prendre conscience de vos lacunes et de vos manques – indispensable pour éviter les écueils. Sachez qu’il est toujours possible de s’améliorer et de développer ou renforcer des compétences par l’apprentissage et l’expérience.
Aussi, rien n’est jamais perdu ou gagné d’avance.

Voici donc les points forts qu’il vous faudra cultiver et/ou acquérir pour mener à bien vos projets.

De la persévérance !
Le succès ne vient pas forcément tout de suite ; il faut savoir se donner un peu de temps... et ne pas tout abandonner au premier échec. Ni au deuxième. Ni au troisième !
Rester à l’écoute de ses clients et du marché, faire son autocritique, se poser les bonnes questions et comprendre les raisons de ses échecs avant de modifier le tir et de recommencer : la persévérance et la ténacité sont les premiers fondements de la réussite.

Passion et motivation
Il va presque sans dire que, pour réussir dans votre démarche, il est essentiel d’être très motivé et passionné par votre projet et l’activité dans laquelle vous souhaitez vous lancer. Cela ne signifie pas forcément que votre projet doive concerner exclusivement une passion que vous avez... même si l’on a bien sûr tendance à mieux connaître et appréhender les domaines qui nous plaisent.
Pour que cela vous passionne, il vous suffit d’avoir une bonne idée et d’identifier un secteur propice et galvanisant, dans lequel vous vous senti- rez à votre place. Votre enthousiasme et votre motivation vous aideront à persévérer et à redoubler vos efforts lors de la phase de démarrage, puis pour vaincre les obstacles à venir.

Une bonne dose de confiance en soi
Avoir confiance en vous-même et dans vos capacités à réussir est une condition sine qua non, une compétence clé pour réussir dans l’auto-entreprenariat. Au début, mais aussi tout au long du parcours et selon les embûches rencontrées, il est facile de se décourager lorsque nos efforts ont du mal à aboutir.

Avoir confiance en soi permet de garder le cap et la motivation pour franchir les différentes étapes, aller de l’avant et de ne pas être bloqué lorsqu’il faut prendre des décisions parfois hasardeuses ou risquées.

Savoir s’organiser et gérer son temps
En tant qu’auto-entrepreneur, vous êtes libre de gérer votre temps et de vous organiser comme bon vous semble. Cela paraît très tentant au premier abord, mais gardez à l’esprit qu’il faut être capable de faire la part des choses, de prioriser les tâches, de ne pas se disperser ni perdre son temps, ne pas se laisser déborder, aller à l’essentiel, et cloisonner correctement vie privée et vie professionnelle (car les limites deviennent floues lorsqu’on entreprend seul, encore plus à domicile – nous le verrons plus loin).
Aussi, une gestion efficace de votre temps et une bonne utilisation des outils ou logiciels de gestion et des listes peuvent être une bonne approche afin de vous cadrer vous-même.

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À noter
Il est très facile de céder à la procrastination quand on travaille seul ; il vous faudra donc trouver des solutions pour pallier ce problème si vous y êtes fréquemment sujet.

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Créativité et adaptation
Lorsque vous débutez et que vous cherchez à créer votre propre chemin, il n’y a bien entendu pas de mode d’emploi tout prêt. Il faudra l’inventer et avoir la capacité de créer et de vous adapter en fonction des impératifs et des obstacles que vous rencontrerez en cours de route. Chaque jour, il faut avoir la capacité de réagir, de vous renouveler et de trouver les moyens pour mener à bien vos objectifs. Ce qui impliquera parfois de changer de trajectoire ou d’objectif.

D’autant plus que, parce que vous débutez, et parce que vous choisissez l’auto-entreprenariat, vous n’avez pas beaucoup de moyens et êtes seul.

Vous ne pouvez donc compter que sur vous-même... et sur la compréhension et le soutien de votre entourage.

Un entourage favorable à̀ votre projet
Si vos proches, famille et amis, adhèrent à votre projet, sont à l’écoute et prêts à vous soutenir, vous encourager et vous donner le temps libre nécessaire pour mener à bien votre activité, vous avez là un atout supplémentaire pour réussir votre entreprise, et pas des moindres !
Ne négligez donc pas cet aspect avant de vous lancer.

Oser prendre Des risques
Pour réussir, et parce que vous vous lancez seul, il faut être prêt à prendre des risques. Pas n’importe lesquels, bien sûr : il ne s’agit pas de se lancer à l’aveugle et de foncer tous azimuts.
Les risques doivent être pesés, calculés, évalués avant de démarrer – même s’il faut garder en tête que la garantie de succès n’est jamais sûre à 100 %. À partir de quel pourcentage de risque est-il souhaitable de se lancer ? Personne n’est capable de vous donner une réponse précise. Le nombre d’entreprises qui ont échoué alors que tout était garanti et celles qui ont réussi quand tous les donnaient perdantes en est la preuve.

Parfois, un auto-entrepreneur doit donc savoir faire confiance à son intuition et oser avancer, même lorsque l’horizon paraît incertain et que les données rationnelles sont insuffisantes pour s’orienter d’une manière étudiée et certifiée.

Cependant, vous aurez besoin de faire la distinction entre la folie et le risque calculé et maîtrisé.
Pour conclure enfin, il vous faudra bien entendu faire preuve d’une grande capacité à travailler, à aller aux détails et à chercher la perfection.

Quelles sont les bonnes raisons pour se lancer ?
Chaque cas est différent et tout auto-entrepreneur a ses raisons pour se lancer. Mais là où tous se rejoignent, c’est dans les spécificités propres au régime du micro-entrepreneur, et ce qui a fait son succès.
Voici pourquoi on choisit de devenir micro-entrepreneur :
– un système de déclaration et de démarches très simplifié, réduit au minimum ;
– pas besoin d’avoir un apport ni de constituer un capital ;
– les charges sociales,cotisations,contributions et impôt sur le revenu ne sont pas dus d’office – uniquement si un chiffre d’affaires est réalisé ;
– les micro-entrepreneurs bénéficient d’une exonération de TVA ;
– l’immatriculation est certes obligatoire mais gratuite (assortie avant 2016 d’une dispense d’immatriculation au Registre du commerce et des sociétés – RCS* – ou au Registre des métiers – RM* – dans certains cas) ;
– les avantages du régime micro-fiscal ) ;
– les avantages du régime micro-social  ;
– les micro-entrepreneurs bénéficient enfin d’une exonération de la cotisation foncière des entreprises (CFE*) pour une durée de 3 ans à partir de la création du statut.

Maya Nuq

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