Soyez présent à chaque instant

• Le lézard offre de nombreux liens avec le concept de présence : tout d’abord, c’est un animal paradoxal... par rapport au temps : il peut être à la fois très lent, voire complètement statique, puis brus­ quement filer comme l’éclair. Cette réactivité est le signe de son attention, de sa présence.

 

Le lézard, emblème de la présence

• Le lézard offre de nombreux liens avec le concept de présence : tout d’abord, c’est un animal paradoxal... par rapport au temps : il peut être à la fois très lent, voire complètement statique, puis brus­ quement filer comme l’éclair. Cette réactivité est le signe de son attention, de sa présence.
• Ensuite, le lézard est un animal imprévisible voire incompré­ hensible : il passe en effet de l’immobilité de la statue à la course sans donner de signes avant­coureur. Même sa façon de se déplacer défie toute logique : tantôt en zigzag, tantôt en ligne droite, tantôt sur les crêtes, tantôt sous les roches ou dans le sable... Il s’agit sans doute d’un procédé servant à déjouer les plans de ses prédateurs.
• Le lézard est un animal « invisible », qui a tendance à se fondre dans le paysage (comme le caméléon). Et il l’est d’autant plus qu’il reste immobile : la plupart des prédateurs détectent leurs proies d’après leurs mouvements ou déplacements. Son immobilité volon­taire est le fruit d’un savant mélange entre inhibition et attention.
• Et puis le lézard est un animal à sang froid et passe une grande partie de son temps à se dorer au soleil. Il semble donc très « paresseux » en passant une grande partie de son temps à ne rien faire. En fait, il se réchauffe et se recharge. Il ne fait effectivement rien, il est...
• Enfin, le lézard est un animal collé à la terre (symbole de la réalité concrète ?). C’est un reptile relativement « inoffensif », contrairement à son compère serpent beaucoup plus agressif.

Jeanne et Robert
Jeanne passe son temps à découvrir, essayer, expérimenter, chan­ ger et bouger. Elle semble s’amuser et être heureuse, mais l’est­elle vraiment ? Rien n’est moins sûr ! En fait, son hyperactivité masque à peine un mal­être et une angoisse : elle a peur d’être enfermée, limitée, empêchée et bloquée. C’est pourquoi elle multiplie les petits boulots et les aventures, les voyages et les domiciles, les projets et les essais. Car Jeanne a la phobie de la routine, ce qui l’empêche de terminer quoi que ce soit, de s’investir durablement dans une relation (amoureuse ou même amicale) et d’aller au bout de ses projets. Résultat : à 38 ans, elle n’a pas de diplôme, pas de métier, pas d’argent, pas de domicile fixe, pas de vrais amis, ni de compagnon stable. Elle prétend être libre, mais elle commence à se fatiguer, sa beauté s’évanouit et elle se sent toujours seule et triste... sans raison apparente.
Robert est plutôt un « ours » avec les inconnus, mais sympa­ thique quand on le connaît. Technicien en mécanique de formation, il travaille beaucoup et tard le soir pour devenir un jour ingénieur. Timide depuis toujours, il est plutôt silencieux et méprise ceux (ou celles) qui « parlent pour ne rien dire ». Il est évidemment plus à l’aise devant une machine ou un ordinateur que devant quelqu’un (surtout une femme !). Robert est un solitaire assez routinier et très spécia­ lisé : en dehors de son métier, il ne s’intéresse qu’au sport (mécanique de préférence) et... à la religion. Conservateur et traditionaliste, il méprise et craint tout ce qui est « irrationnel », c’est à dire à peu près tout : les changements, l’avenir, etc.

Jeanne et Robert viennent de commencer une relation... Arri­veront-­ils à se supporter pour s’équilibrer et s’enrichir de leurs diffé­ rences ? La vraie question est plutôt : arriverez­vous à équilibrer ces deux tendances extrêmes en vous ?

 

Patrice Ras

 

Si cet extrait vous a intéressé,
vous pouvez en lire plus
en cliquant sur l'icone ci-dessous 

Les 4 accords du bonheur