La cosmétique conventionnelle pollue nos esprits

C’est ce que l’on appelle en Slow Cosmétique© le « brainwashing cosmétique ». Un lavage de cerveau qui s’exprime à plusieurs niveaux...

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C’est ce que l’on appelle en Slow Cosmétique© le « brainwashing cosmétique ». Un lavage de cerveau qui s’exprime à plusieurs niveaux...

Observez les publicités faites pour promouvoir les cosmétiques. Les messages sont subliminaux. Plus belle, plus glamour, plus jeune, plus vite... La série des superlatifs donne le tournis. Et pourtant, force est de constater que la plupart de nos produits cosmétiques nous apportent la même chose. Du confort, de l’hygiène et de l’hydratation superficielle. C’est d’ailleurs la définition légale du rôle des cosmétiques.
En soi, il est normal que la publicité vante à tout prix les mérites d’un produit. Là où le bât blesse, c’est quand on s’intéresse au fossé énorme qui existe entre ce qui est perçu et ce qui compose vraiment les produits cosmétiques. Déception !

Les formules conventionnelles, même de luxe, sont remplies d’ingrédients peu nobles... De l’eau et des ingrédients synthétiques surtout, plastiques ou pétrochimiques aussi, le plus souvent inertes et donc inactifs. Ces ingrédients sont en majorité polluants ou en tout cas très peu biodégradables. Pire, beaucoup d’ingrédients cosmétiques sont aujourd’hui critiqués pour leur impact néfaste sur la santé. Le débat qui fait rage sur les conservateurs et les parabènes depuis les années 1990 ne doit pas vous être étranger, mais il fait rage sur bien plus d’ingrédients. En 2016, l’UFC Que choisir1 dénonce la présence de perturbateurs endocriniens dans une kyrielle de produits.

Les acteurs de la cosmétique sont là pour nous rendre la vie plus belle et plus confortable. Ils investissent des sommes colossales pour développer des produits sans cesse plus innovants et plus efficaces. Mais cette course à l’excellence a un but précis : le profit. Dans notre monde globalisé et ultralibéral, les enjeux économiques de l’industrie cosmétique sont évidemment énormes ! Même s’il est très sain de vouloir gagner de l’argent en développant des produits cosmétiques, il est parfois regrettable de constater que le marketing a pris le pas sur le bon sens.

Encore plus étonnant, les publicitaires font aussi passer pour vert et naturel ce qui ne l’est pas. C’est le fameux « greenwashing », ou « écoblanchiment ». Les marques cosmétiques n’ont de cesse d’associer des images de naturalité et d’écologie à leurs produits dont l’impact sur l’environnement est pourtant loin d’être neutre.

\ Stop au greenwashing !
Le greenwashing est un terme marketing qui a pour objectif de faire passer pour « naturel » ou « écologique » un produit qui ne l’est pas vraiment. C’est un procédé très courant employé par les marques de cosmétiques.
Les ingrédients végétaux, naturels, sont mis en avant, certaines marques précisent qu’elles cultivent elles-mêmes ces plantes bienfaisantes pour montrer à quel point elles sont proches de la nature... Or, si l’on se penche sur la liste des composants de ces cosmétiques, on s’aperçoit que leur formulation fait surtout la part belle aux ingrédients synthétiques ou très transformés.

Comment savoir si un produit est vraiment naturel ? Il faut lire la liste des ingrédients sur l’emballage (la liste INCI, voir page 53 du livre présenté ci-dessous) et repérer un label bio reconnu (voir ci-dessous) ou la Mention Slow Cosmétique©.

 

                                                                                   Julien  Kaibeck

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