Quel est le sens des relations que nous nouons ?

Les cercles de qualité relationnelle

« Certaines personnes rendent ta vie meilleure en faisant partie de celle-ci, alors que d’autres la rendent meilleure en la quittant. » Wiz Khalifa

Quel est le sens des relations que nous nouons ? Pourquoi certaines nous font-elles tant souffrir ? Pourquoi d’autres s’avèrent-elles si décevantes ? Pourquoi rentre-t-on parfois de sa journée de travail la mine défaite, le blues en bandoulière, tendu, peu amène pour ses proches et avec, chevillé au cœur, le non-désir d’y retourner le lendemain ?

« Bien souvent, je tâche de me montrer sympathique envers mes collègues, et bien souvent, cela se retourne contre moi. C’est à croire qu’il existe une prime à la froideur dans ma boîte », s’exclame Jean-Louis, cadre dans la grande distribution.

« J’ai parfois du mal à naviguer sereine dans cet univers impitoyable », avoue Sabine, 42 ans, assistante dans une grande entreprise du CAC 40.

Il est temps de conscientiser. À cet effet, il nous faut des outils. C’est tout le sens de mon modèle relationnel : permettre à chacun de clarifier ce qui se joue dans les relations qu’il noue au quotidien.

Ce modèle relationnel date de 2008. Au fil des séminaires et des conférences, j’ai pu l’améliorer, l’enrichir de tous les témoignages reçus par les stagiaires.

La méthode HQR est une méthode participative, simple et intégrative (PSI).

J’ai pu également apprécier l’intérêt qu’elle suscitait auprès de mes confrères, eu égard aux nombreux plagiats qui sont apparus sur la place publique ces derniers temps.

Tout ce travail génératif me permet de vous présenter une nouvelle version du modèle des cercles de qualité relationnelle.

Nous sommes sept milliards d’êtres humains à coexister sur la Terre et nous ne connaissons qu’une infime minorité des habitants de notre planète. Une étude sociologique récente a mis en évidence que notre capital social excède rarement mille personnes, pour les individus les plus ouverts, et nettement moins, en dessous de dix, pour les personnes ayant une vie moins dense en activités sociales.

Nous tissons trois types de liens : des liens forts, des liens moyens et des liens faibles. Les liens forts sont les liens d’amour ou d’amitié et les liens filiaux. Les liens moyens sont ceux que nous tissons avec les copains et les copines, les êtres qui nous sont sympathiques et dont nous apprécions la compagnie. Ce sont également des liens d’amour, d’un amour moins profond. Enfin, les liens faibles sont ceux que nous tissons avec les relations plus ou moins imposées, les collègues de travail, les membres de notre classe, d’un groupe quelconque auquel nous sommes obligés de nous agréger un temps, par exemple une activité extraprofessionnelle que nous pratiquons régulièrement. Nous risquons d’y côtoyer des personnes qui nous sont antipathiques, que nous n’aimons pas et qui nous le rendent bien, d’autres qui ne nous aiment pas, alors que, de notre côté, elles nous indiffèrent.
Toute la vie d’un homme se résume à une histoire d’attachement, depuis l’attachement à la mère jusqu’à cette séparation absolue qu’est la mort. Les attachements façonnent les relations.

 

 Christophe Medici

 

Si cet extrait vous a intéressé,
vous pouvez en lire plus
en cliquant sur l'icone ci-dessous 

Savoir gérer les personnes toxiques