Les « rêves lucides », cet exceptionnel moyen d’épanouissement spirituel

Les « rêves lucides », cet exceptionnel moyen d’épanouissement spirituel

 

Ainsi réconciliée avec moi-même, j’avance, portée par mes propres ailes et je commence à ressentir une forme de bonheur grâce au lien scellé avec le ciel. Je me retrouve dans ma vraie nature, autonome, libre et heureuse d’être parvenue à cette alliance avec la Source...

En attendant d’en recevoir l’écho, je décide de continuer mon voyage terrestre en travaillant sur les « rêves lucides », cet exceptionnel moyen d’épanouissement spirituel. J’avais entrepris cette étude en 1987. Cette année-là, j’avais rencontré un professeur de psychologie qui préparait une thèse sur le sujet. Afin d’étayer son mémoire, il avait demandé à plusieurs d’entre nous de lui servir de cobaye. C’est alors que j’avais compris la différence entre un rêve éveillé et un rêve lucide. Quand on est lucide à l’intérieur d’un rêve, cela veut dire que l’on est conscient d’être en train de rêver. Et pour faire un parallèle avec la vie diurne, il faut être conscient de tout ce qui se passe et ne plus vivre à l’aveuglette. Être lucide, c’est aussi parvenir à une forme de liberté.

Le rêve est sûrement l’un des moyens d’éclairer la voie de l’épanouissement spirituel et de soigner les cicatrices laissées par la dure réalité de la vie. Une fois nos désirs matériels comblés, qu’y a-t-il de plus intéressant dans notre vie que la recherche intérieure ? La spiritualité est l’un des panneaux indicateurs nous montrant la voie de la sagesse.

Apprendre à écouter ses rêves, c’est conquérir un pouvoir sur notre esprit et une maîtrise presque infaillible sur les événements de notre vie... Encore faut-il savoir les entendre - c’est-à-dire les comprendre. Suivre ses rêves, c’est laisser entrer le cœur du ciel dans sa propre maison.

Le rêve est une sorte de réservoir de créativité dans lequel on peut puiser des idées et de la force lorsqu’on est éveillé. En apprenant à contrôler sa vie onirique, on peut affiner ou modeler ses rêves afin de mieux se retrouver avec soi-même, libre et sans censure.

Dans le monde onirique, on se réfère plus à l’intuition qu’à la raison et ceci augure de bons éléments pour rester en harmonie avec soi-même et avec la Source. Effectivement le moi profond n’est pas esclave d’un monde de raison et sans pitié. C’est quand on élimine cette censure que les choses intenses et enrichissantes se déroulent enfin, nous menant vers un équilibre mental salutaire à notre bien- être.

Contrôler ses peurs dans les cauchemars, c’est aussi maîtriser ses angoisses durant la journée. Il serait bien que cela devienne un automatisme auquel on ferait appel en cas de besoin. On comprend l’importance de ce contrôle, car être maître de ses rêves, c’est être assuré de pouvoir maîtriser, durant sa journée, les négativités de notre esprit.1

Le sommeil est considéré comme sacré depuis toujours. Dans la Grèce Antique, on lui attribuait un pouvoir curatif, car les rêves anticipaient les maladies et indiquaient ainsi la voie à suivre et les moyens de parvenir à la guérison.

Voici une technique simple pour démarrer. Avant de vous endormir, préparez un scénario concis dans lequel vous créez différents personnages susceptibles de venir à votre secours et de vous montrer la solution ou le bon remède à votre souffrance, qu’elle soit psychique ou physique.

Les rêves agissent comme un déclic. Ils sont souvent porteurs de révélations, montrant les stratégies à suivre et offrant les clés d’un bien-être salutaire.
Pour ma part, je considère les rêves comme un immense réservoir de créativité généré par notre inconscient si riche, si vaste et malheureusement si peu utilisé. Le jour où l’on commence à entrevoir cette richesse, on en reste coi, avec cette question lancinante : « Mais pourquoi ne l’ai-je pas compris et utilisé plus tôt ? »
Lorsque je pratique le lâcher prise, la créativité est moins bridée et cela me permet d’être en contact direct avec mon intuition, avec des énergies et des forces du subconscient inexploitées qui n’attendent qu’un signe de notre part pour se révéler à nous.

Je peux puiser dans le rêve les matériaux nécessaires à mon écriture, à mon attitude devant les événements de la vie et jouir ainsi de toutes les facettes de mon individualité.

Comme dans la marche, je peux prendre conscience du contact avec la Source en n’oubliant pas qu’elle est mienne. Ainsi, je génère une sorte de dialogue qui est un révélateur de cette autre dimension qu’est l’imaginaire. Cela suscite parfois des opportunités, des idées et des solutions auxquelles je n’aurais même pas pensé.

Utiliser mes rêves comme moyen de création est très motivant pour moi et surtout, ils m’ouvrent un monde sans limites. Ils me permettent aussi une sensibilisation à des univers incroyablement riches et inconnus de la plupart des gens. Lorsque je m’éveille au petit matin, je rassemble toutes ces informations, comme en cueillant les fleurs de mon jardin secret. Le bouquet ainsi formé m’offre un espace de liberté et m’ouvre sur la dimension du bonheur.

Si, un jour, quelqu’un parvenait à stocker toutes ces informations sur une disquette ou un CD, je crois qu’il pourrait y trouver le code secret de l’être humain, le chaînon manquant.

En attendant ce jour, je saisis toute l’importance d’exploiter l’aspect symbolique du rêve et de trouver des solutions lorsque je suis éveillée. Les symboles sont destinés à nous permettre d’anticiper et à mieux nous connaître.
On peut considérer les rêves comme un lieu privilégié, sorte d’endroit idyllique où l’on peut, comme par magie, résoudre des problèmes de toutes natures. Dans la vie nocturne, le sentiment humain de fragilité diminue et en revêtant l’habit du thérapeute, on peut évacuer les conflits et évaluer ses progrès personnels. Le cahier est encore utile ici pour noter les idées et ainsi mieux saisir la progression de notre être intérieur sur le chemin spirituel.

Il importe de prendre conscience de cette forme de sagesse que contient le réservoir onirique. Toutes les idées subtiles sont stockées dans notre subconscient. On peut le considérer comme un écho, un reflet de cette Source inconsciente et régénératrice qui nous habite et compter ainsi sur elle quand on en a besoin.

L’idée maîtresse est de parvenir à améliorer l’accès à cette source de bien-être et de guérison instantanée de nos émotions. Le rêve lucide devient alors un outil essentiel à cette démarche.

Quand nous rêvons et que nous sommes conscients d’être en train de rêver, nous revigorons cette flamme de créativité qui s’éveille toutes les nuits lorsque nous dormons.

Avant de s’exercer au rêve lucide, il convient de développer la capacité de rappel des rêves. Pour cela, il faut s’intéresser au rêve lui-même et en augmenter l’intensité et la beauté.

Pour ma part, comme pour toute technique d’épanouissement spirituel, je note tout simplement mes rêves dans un cahier spécial. Je donne un titre à chacun, puis j’en fais la synthèse résumée en une seule phrase. Il m’arrive parfois de coller des photos ou d’agrémenter les textes de dessins.

L’intérêt que l’on porte aux rêves constitue une sorte d’ancrage dans le subconscient, lequel devient alors un automatisme.

 

1 Lire : La maîtrise des rêves, J.A. Descamps, Courrier du Livre (épuisé), Éditions Dangles (à paraître).

 

 


Catherine  Dalançon

 

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