Nathalie Talec | Vingt mille jours sur terre
Estefania Peñafiel Loaiza | A rebours
Du 28 mai au 18 septembre 2016
Nathalie Talec,
The One who sees blindly, 2011-2016,
sculpture en biscuit de porcelaine, production Cité de la céramique -
Sèvres et Limoges © Adagp, Paris 2016, crédit photo :
Gérard Jonca / Cité de la céramique - Sèvres et Limoges
Du 28 mai au 18 septembre 2016, le Frac Franche-Comté présente deux expositions monographiques consacrées à Nathalie Talec et Estefanía Penafiel Loaiza.
Nathalie Talec, The One who sees blindly, 2011-2016, sculpture en biscuit de porcelaine, production Cité de la céramique - Sèvres et Limoges © Adagp, Paris 2016, crédit photo : Gérard Jonca / Cité de la céramique - Sèvres et Limoges
Estefanía Peñafiel Loaiza, sans titre (figurants), 2009-2016, installation, 1000 fioles en verre, gomme à effacer, journaux © Estefania Peñafiel Loaiza
| NATHALIE TALEC | Vingt mille jours sur terre
Nathalie Talec a fait du froid son terrain de jeu favori depuis le début d'une carrière commencée il y a 30 ans.
Véritable aventurière, elle part à la découverte des régions les plus froides du monde qu'elle appréhende comme une métaphore de l'art : une quête de l'absolu et de l'élémentaire. Elle les arpente, les cartographie, et se met en danger pour les explorer dans les conditions les plus extrêmes.
Pour le FRAC Franche-Comté, elle revient sur son œuvre et ce qui l'a inspirée : d'un film super 8 fondateur à son goût pour le kitsch et le décoratif, en passant par son installation en néon ou ses peintures et aquarelles.
Vingt mille jour sur terre offre un œil rétrospectif sur une œuvre incroyablement hybride.
| ESTEFANIA PENAFIEL LOAIZA | À rebours
Estefania Penafiel Loaiza s'intéresse à ce qui est occulté dans la construction de la mémoire : ce qui se trame derrière une image, la trace, le souvenir, qu'elle laisse, les protagonistes qu'elle oublie. Poussières, tâches, auréoles... Ces manifestations ont pour l'artiste plus d'intérêt que ce qui est montré.
Pour elle, la mémoire n'est pas celle des monuments et des commémorations.
Dans cette optique, elle a réalisé oeuvreuses pour la ville de Chalezeule (près de Besançon) : un hommage aux femmes que l'histoire oublie toujours à l'issue des conflits.
A cette occasion, le FRAC Franche-Comté lui consacre une exposition, à rebours, qui explore les thématiques chère à l'artiste, à travers notamment une installation et une vidéo.
Téléchargez le programme complet de l'expo
A voir au FRAC Franche-Comté du 28 mai au 18 septembre 2016