28, avril - 27, Mai 2016
60 rue Notre Dame de Nazareth 75003 Paris
IF LIGHT...
Cette exposition met en abime deux mondes diamétralement opposés, le monde sensible et le monde intelligible.
S’inspirant des préceptes de Platon, les artistes inssuflent dans leurs oeuvres une certaine poésie que l’on peut interpréter comme une méditation. Questionnant le passé et tâtonnant le futur, une réelle envie de construire le présent se dégage de ces oeuvres dans une Chine post-révolutionnaire. En cherchant la vérité, « if light... » fait ressurgir des souvenirs. Mais ces souvenirs ont-ils vraiment existés? I
Dans cette caverne assombri par la solitude, nous éclairons le chemin menés par ces 4 artistes pour raconter leurs ressentis,leurs émotions.
Et si une personne cherche à raconter l'histoire d'une personne à une autre personne, les propos auront-ils la même véracité?
He Jie
He Jie est né en 1976 à Changde en Chine. En 2000, il intègre l’Académie des Beaux-Arts de Luxun. Il travaille aujourd’hui à Pekin. Si on ne compte plus les expositions collectives auxquelles il a participé, He Jie a aussi à son actif plusieurs expositions solo en Chine,en Corée et au Japon.
He Jie a grandit dans le sud de la Chine mais a choisit d’étudier la vie dans les villes du Nord dont il rêve depuis toujours. Nourri par son imagination,l’artiste évoque sa mémoire de la ville,de l’ordre social, en passant par ses souvenirs personnels.
Son travail repose essentiellement sur une reflexion de l’état de la société depuis sa création.
L’artiste travaille le gris comme élément de language, couleur à la fois nostalgique et engagée.
Jouant sur cette ambiguité, il donne un sens lourd à l’histoire qui construit l’identité d’une ville. Ces différentes nuances de gris se chevauchent de façon répétée, constituant la progression de la société en même temps que celle de l’oeuvre. He Jie brise l’interprétation habituelle des faits en offrant une perspective très singulière.
« My dreamed world illuminated by a canddle »
Sur ce tableau,He Jie peint l’espoir, celui d’un monde meilleur,d’un idéal. Un cadre dorée laisse apparaitre un tableau qu’une bougie éclaire dans une chambre obscure. La distance entre la bougie et le cadre,c’est celle de He Jie face à son rêve. Est-ce que la lumière suffira à allumer le tableau?
« My dreamed shark airplane »
Requin ou avion ? Obsédé par ses rêves d’enfants, He Jie décide de les retranscrire en y intégrant sa fascination. Son travail donne à voir une icône monumentale. La réalité a changé mais son rêve est resté intact.
Dong he
Dong he est né à Shenyang.
Il est diplomé en 2009 de la « Central University for Nationalities of Fine Arts ». Il vit actuellement à Paris.
Très connu en Chine , il a aussi participé à une exposition en Allemagne et en Corée.
ong he est un jeune artiste né en 1982. Il a grandi dans plusieurs villes au Nord de la Chine. Dans ses oeuvres, il souhaite immortaliser un moment comme une capture d’un espace temps donné. Ainsi, il se distingue très nettement de la peinture au sens du portrait. Décrite comme un enregistrement,son oeuvre fait appel à une mémoire de l’instantanée, comme une pulsion. Il peint une réalité abstraite qui concentre plusieurs éléments issus d’une série de représentation suivant le principe de condensation.
Dong he questionne l’utilité de la peinture pure pour lire une photo ou un événement. En faisant d’elle son outil de travail,il détruit délibéremment l’intégrité de sa fonction originale pour donner à son oeuvre une idée de mouvement comme on pourrait le voir sur une photographie. Insistant sur l’authenticité de la peinture, son désir est avant tout de se rapprocher au maximum d’une vérité objective de ses souvenirs afin de lauisser les spectateurs lire ses morceaux de mémoire, mémoire pour l’éternité...
A l’inverse d’une peinture qui souhaiterait figer le temps, son travail est au contraire de rendre un moment passé intemporel et fragmentaire.
« Cimetières d’avions de guerre »
Dans un aérodrome désaffecté américain, des anciens avions de chasse ayant servis pour la guerre reposent en paix. Retirés de leurs fonctions initiales offensives, ils sont désormais éteints et silencieux. Humanisés par la vie et la mort, ces objets qui ont pourtant étaient destructeurs d’humain sont aujourd’hui reclus dans un lieu que l’artiste décrit comme un cimetière. Les ressentis de l’artistes sont exprimés à travers les couleurs utilisées.
Zang Yong
Zang Yong est né en 1983 à Shengyang. Il est diplomé en 2003 de l’ académie des Beaux-Arts de Luxun puis en 2007 il obtient son master à l’académie centrale des Beaux-Arts de Chine. Il vit et travaille actuellement à Pekin.
Il a participé à plusieurs expositions collectives en Chine.
Zhang yong est un artiste qui s’intéresse à l’actualité et à la politique. Il intègre la subconscient à ses toiles pour montrer la réalité intérieure de l’homme.
L’artiste part du constat d’un monde « surmédiatisée » ou l’image relate les événements de manière excessive. Telle une investigation, il voit l’intérieur de l’homme comme l’intérieur du problème mais aussi comme une source d’inspiration.
Ses toiles évoquent la spontanéité des émotions, à l’heure où l’homme privilégie le paraître.
La poursuite collective de la consommation matérielle compose une socitété habitée par l’ennui et le superficiel. En proposant des « scènes de folie intérieure », l’artiste cherche à rétablir une vérité, celle de l’âme. Sa série de peinture explore les questions de l’image en créant un chemin entre la situation réelle et l’intériorisation de l’événement.
Zhu Yuchen
Zhu Yuchen est né en 1984 à Shenyang. En 2003, il sort diplomé de l’Academie des beaux Arts de Luxun.
Il vit et travaille actuellement à Pekin.
Il participe a plusieurs expositions collectives en Chune depuis 2009.
Les toiles de Zhu Yuchen font ressortir des traits psychologiques tels que la dépession, le désir, l’anxiété ou la solitude. Ces sentiments quelque peu anxiogène contrastent avec les peintures de Zhu Yuchen qui semblent à l’abri de toutes ces agitations. Calmes et voluptueuses, elles offrent aux spectateurs la perspective du rêve; bâtiments majestueux et monotones, fauteuils magnifiques et solitaires.. des lignes simples qui représentent à la fois le sens de l'ordre et l'oppression du public.
En utilisant des métaphores et des symboles de l’expressionisme,l’artiste confère à ses toiles une dimension finalement très réaliste.
Les nuances de gris ne sont pas utilisées au hasard puisqu’elles témoignent de la contenance des individus pris au piège de leur pouvoir. A la fois romantique et nostalgique,les toiles de Zhu Yuchen sont imprégnés de modernisme.
CHENAUX est une galerie d’art contemporain installée depuis deux ans dans le quartier du Marais. Elle vise à fournir à l’art contemporain chinois, une vitrine d’exposition et une plate-forme d’échange culturel dans notre capitale.
Outre sa fonction d’exposer et vendre ses oeuvres, notre galerie se concentre principalement sur la construction d’une plate-forme artistique complète exerçant des fonctions d’ordinaire rattachées aux maisons de vente et agences de communication. Sous cet environnement de marché, la CHENAUX gallery s’impose comme une structure artistique multi- fonctionnelle.
Le nom CHENAUX est un nom français, créé par le fondateur CHEN Adao. Il s’agit d’un nom au pluriel dont sa racine fait un rappel à cette idée de canal qui relie deux particularités entre elles, ici, nos artistes et les collectionneurs ; la culture chinoise et la culture française. Le concept premier de la galerie est de créer cette chaîne de compétences dans les composantes même de la galerie afin de s’imposer dans le monde de l’art en mettant en avant par la même occasion sa sensibilité artistique. CHENAUX gallery est une structure novatrice, mêlant commerce, communication et art à l’échelle internationale.
Chenaux Gallery
60 rue Notre Dame de Nazareth 75003 Paris
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