Une exposition d’œuvres d’art contemporain en extérieur au service du développement durable jusqu’au 15 juillet 2016 Domaine national de Saint-Cloud.
Première édition de Second Life of Materials Road
Un parcours d’oeuvres d’art contemporain dans le Domaine national de Saint-Cloud
Chaque année le recyclage en France permet d’éviter l’émission de 1,8 millions de tonnes de Co2, soit l’équivalent de 800.000 voitures en moins sur les routes. Le recyclage en France c’est 44,3 millions de tonnes de matières premières recyclées pour 47,1 millions de tonnes collectées. Peut-on chiffrer à l’échelle mondiale ? Difficile à estimer, ce chiffre varie de 3400 à 4000 milliards de kilos par an, soit de 80 à 126 tonnes de kilos de déchets générés chaque seconde.*
Face à de tels chiffres, pouvons-nous rester indifférents ?
Les artistes et les entreprises se mobilisent aujourd’hui face aux enjeux liés au recyclage à travers cette exposition : l’art comme un moyen de redonner vie à nos déchets, comme une revendication face à l’urgence de la situation. Fer, plastique, bois, métal, canettes, bouchons ou encore vêtements sont travaillés pour redonner vie et sens à la matière.
L’art contemporain se doit aujourd’hui de délivrer un message. Il a toujours été l’essence de contestations.
Pour la première fois le rapport de l’homme à l’écologie va bouleverser nos repères sociétaux. Comme nous l’avons vu avec la Cop 21, l’humain veux s’inscrire dans le long terme, nous rendant alors responsable de nos générations futures.
C’ est dans cet esprit que de multiples courants artistiques se sont développés ; l’art écologique, le bio art, l’art environnemental, le land art, l’art contextuel, ou encore l’art anthropocène.
Les questions relatives à notre environnement envahissent notre quotidien pour mieux investir notre future histoire de l’art.
C’ est dans ce contexte que Second Life of Materials Road diffuse un message fort mais aussi teinté de poésie. Le visiteur sera pris entre la contestation et la contemplation des oeuvres qui lui seront proposées.
Ce sera aussi l’ occasion de redécouvrir notre nature à travers un domaine royal, le Domaine national de Saint - Cloud.
S’interroger sur les enjeux environnementaux, en intégrant une dimension esthétique, créative et environnementale et déambuler dans un espace naturel à travers ce parcours d’une vingtaine d’ oeuvres.
Les artistes
Anders Boisen
Anders Boisen est né au Danemark. Issu d’une famille de grands voyageurs, il part à 20 ans en Australie, puis fait le tour du monde à la voile et découvre la Polynésie, qui l’impressionne beaucoup. L’artiste traverse l’Amérique du Nord au Sud en stop; ces voyages lui font découvrir l’art tribal. Revenu au Danemark, il finit par s’installer en France comme courtier en vin, à Fleurie dans le Beaujolais où il vit depuis 25 ans. L’artiste se met à la sculpture sur bois il y a 10 ans. Il commence à exposer régulièrement. Il a des œuvres en France mais aussi à Londres, New-York, Bruxelles, Amsterdam et au Danemark.
Transformant des douelles de foudres de vin, condamnés au feu, en totems graphiques, Anders Boisen sauve de la destruction notre patrimoine viticole. Imprégnées de 150 ans d’histoire, ces pièces de chênes reprennent subitement vie grâce aux couleurs et aux motifs imaginés par l’artiste. L’art d’Anders Boisen est l’histoire d’une métamorphose, de la transmission d’un héritage, du lien étroit existant entre le passé et le présent. Habillées de motifs tribaux à la résonance universelle, ses œuvres sont de véritables « porteurs d’âmes ».
www.boisentotems.fr
Collectif Outdoors Lemontri
Groupe créé spontanément pour une réflexion sur une oeuvre avec des cannettes compressées peintes aux couleurs du soleil et emballées d’un film alimentaire pour signifier l’envie de protéger les matériaux à recycler - Juliette - Thaïs - Julien - Lucie - Baptiste - S...
Lemon tri est une SAS créée au début de l’année 2011 par deux amis d’enfance passionnés de développement durable : Emmanuel Bardin et Augustin Jaclin. C’est une entreprise spécialisée dans la récupération et le recyclage des emballages de boissons à savoir les bouteilles en plastique, les canettes et les gobelets. Les deux fondateurs s’inspirent du modèle de collecte automatisée, présent sur les marchés de consigne (Scandinavie, Allemagne, Amérique du Nord) pour récupérer les emballages consommés hors-foyer. Lemon tri vise ainsi à optimiser le tri sélectif hors du domicile en France, via un système d’incitation responsable et ludique. La société est aujourd’hui une ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale), et compte renforcer son impact social dans le courant de l’année 2016.
Lemon tri en 2015 :
- 150 machines installées sur tout l’Hexagone - 40 % du CAC40 équipé par nos appareils
- 9 machines durant la COP21
- 6 modèles de machines dans notre gamme
Et ce n’est pas tout...
L’année 2015 aura été marquée par de nombreuses actualités pour Lemon tri. Voici notre petite sélection des points essentiels à retenir :
- Implantations des premières machines Ultra dans les Centres Commer- ciaux. Grâce à cet appareil Lemon tri expérimente un nouveau modèle de déconsigne où les utilisateurs peuvent gagner 2 centimes d’euros par bouteille recyclée. Le bon d’achat est ensuite valable de le centre commercial concerné. Un modèle qui fait ses preuves et qui vise à être déployé dans plus de 50 centres commerciaux en 2016
- Un rayonnement national de plus en plus important avec l’ouverture de nouvelles villes : Saint Etienne, Avignon, Brest et Metz notamment
- Un renforcement de notre présence sur les événements, avec notre participation à La Parisienne, Le Festival Atmosphère de Courbevoie, la COP21 ou encore les 24h du Vélib.
- Les premières machines en gare : vous pouvez désormais recycler vos bouteilles et canettes dans la gare du Nord et la gare de l’aéroport Charles de Gaulle
- Elargissement de notre gamme avec l’apparition de la machine Simply et la déclinaison de la machine Easy en Easy+. Et nos machines risquent d’avoir de nouvelles petites sœurs pour cette année 2016.
Violaine Dejoie-Robin
Pendant vingt ans, Violaine Dejoie-Robin a travaillé en tant que réalisatrice de films documentaires, au rythme de 24 images par seconde. Aujourd’hui, elle réalise une image par mois, utilisant une technique qui peut s’apparenter à de la tapisserie : elle compose l’image point par point. Dans son travail, l’artiste partage son temps entre la peinture et la tapisserie, comme le montre ses impressions Arbres-écran issus de tableaux peints.
En 2005, Violaine a peint à l’huile une série de vingt tableaux, qui ont trouvé leur continuité l’année suivante par la numérisation et l’impression de dix de ces peintures du même format (145x106cm) sur bâche PVC destinées à être installées dans les jardins ou les balcons. Grâce aux feuillages environnants, au vent, à l’ombre et la lumière, l’arbre peint prend vie
La tapisserie à la particularité de sa visibilité des deux côtés : les points d’une face et les rubans de l’autre. Les oeuvres exposées sont des hommages. La première tapisserie à Jacques Demy, l’un des grands cinéaste de la Nouvelle Vague, à qui l’ont doit notamment Les Parapluies de Cher- bourg, et la seconde, à l’une des principales figures de l’art moderne, celui qui rédigea en 1924 le premier Manifeste du surréalisme: André Breton.
Christophe Dumont
Né en 1960 à Paris, vit et travaille en Beauce depuis 1991.
Issu d’une famille d’ébénistes d’art, Christophe Dumont a toujours connu et aimé le travail du volume. Depuis 1991, il entame une recherche personnelle sur son thème de prédilection, la nature. Ses obsessions : la recherche du mouvement, l’impression de vie dans une matière inerte, le métal. Si le mot « artiste » l’a toujours gêné, Christophe Dumont se vit aujourd’hui définitivement comme sculpteur.
J’aime par-dessus tout le métal tanné par le temps, ce métal creusé, vieilli, plein des odeurs d’écurie ou de ferme. Donner ainsi une seconde vie aux objets oubliés au fond d’un atelier fait partie intégrante de mon travail.
Transformer le mécanique en organique, saisir le mouvement avec force et élégance, donner au métal fluidité et légèreté, est devenu la ligne directrice de mon travail. Si la nature m’inspire, elle me permet d’utiliser un langage universellement connu pour suggérer plutôt que montrer. Je guide l’œil du spectateur d’une arête à un creux, afin que son cerveau y voit un mufle, une oreille, une tension ou un relâchement. Animal existant, mythologique, ou créature imaginaire, je cherche toujours l’attitude juste, le mouvement idéal.
Le boeuf écorché a reçu le prix Edouard Marcel Sandoz 2015 décerné par la Fondation Taylor.
Massive, puissante, la sculpture grand format du bœuf écorché d’après Rembrandt tire sa force des pièces de vieilles machines agricoles qui la composent. Montée sur un socle, la carcasse ainsi surélevée nous domine, imposant sa puissance au-delà de la mort représentée. La beauté sculpturale de l’animal reste intacte malgré tout. L’animal mort nous pose avec violence la question de la suprématie de l’homme sur le règne animal.
Faz
FAZ est sculpteur. Les matières qu’elle harmonise sont l’acier et l’aluminium pour leur éternité mais aussi la résine et le polystyrène pour leur ductilité. FAZ sculpte l’impossible quête d’un équilibre entre amour, maternité, libido et travail. Dans ses réalisations tout en fluidité, l’artiste s’inspire du feu, de l’eau, de l’air et de la terre, à la fois pour leur puissance rédemptrice mais aussi pour leur fragilité. Elle célèbre la vie.
« Origine
» explore les quatre vies de la femme, la femme mère, la femme amante, la femme professionnelle et la femme sensible. Il n’y a pas de figure imposée, seulement la liberté et le hasard de la vie qui façonnent un destin, le chemin est à la fois évasion et plein d’embuches. La molécule de l’ADN accueille dans ce travail les quatre moteurs de la femme qui se meuvent à la fois dans l’interdépendance et l’émancipation.
Cicia Hartmann
Artiste française, plasticienne autodidacte, exposante internationale et animatrice d’ateliers de recyclage artistique pour tous publics. Au travers de ses créations originales et dans une démarche artistique.
Eco- citoyenne, Cicia réalise des oeuvres d’art à partir d’objets en plastique à usage unique. Soucieuse de sensibiliser le public à la nécessité de changer de comportement pour la préservation de l’environnement de notre planète, elle a fait le choix d’interpréter de façon poétique la valorisation des déchets de notre société de consommation. Cicia à exposé au Grand Palais lors de la COP 21 à Paris en décembre 2015. « Mur végétal «, « Réchauffement climatique « et « Miss Toc « 3 oeuvres issues de rebuts en plastique et en métal.
Elle a fleuri la façade de l’immeuble Haussmanien, le « 59 Rivoli « à Paris 1e avec des brassées de fleurs réalisées avec plus de 30 000 bouchons en plastique accrochées aux fenêtres des six étages pendant 6 mois.
Au Château de Pierrefonds, elle a réalisé avec le public une crinoline avec des sachets en plastique de diverses couleurs.
Une fresque de 26 mètres de long réalisée avec plus de 150 000 bouchons en plastique est actuellement exposée dans un lycée agricole à Douai.
Elle a sensibilisé les clients d’un centre commercial « Les 3 Moulins « lors de l’évènement « Un geste pour la planète « de l’impact négatif de nos déchets en plastique sur la planète en réalisant l’oeuvre « Mur végétal « en utilisant plus de 20 000 bouchons en plastique.
L’usine de recyclage Syctom l’a accueillie d’animer pour animer un atelier de recyclage artistique ou Up Cycling au sein de l’usine.
Ses bouquets de fleurs multicolore ainsi que « Mur végétal « on parcouru la France pendant plusieurs mois pour l’évènement « à la découverte du 6e continent « campagne de sensibilisation de protection de notre patrimoine maritime et terrestre.
Cette œuvre réalisée avec des bouchons en plastique à usage unique représente le côté invasif du plastique dans notre environnement.
Certains de nos déchets en plastique mettent entre 450 et 1000 ans à se dégrader.
Abandonné dans la nature, un simple bouchon en plastique sera transformé avec le temps en très fines particules mais ne disparaitra jamais de la surface de la terre.
Le plastique, cette matière formidable tellement utile est un vrai fléau si l’on ne prend pas conscience de l’importance du tri, du recyclage et aussi de la surproduction de notre société de consommation.
Jaké / Capsa
Y’a de la joie dans cet homme-là. Y’a du bonheur et de la couleur, des histoires à tiroirs, des jeux de miroirs. Généreux et spontané, Jakè trace un inventaire à la Prévert d’émotions pures. Ses mots sont des images, listées, répétées, jusqu’à gagner leur place dans un lexique graphique. Ici, pas de demi-teinte. La vie se peint cash, en aplats, ses 14 couleurs socle ne se mélangent pas. Clac, clac, clac, de la pointe de son Posca, bien secoué, Jakè kaléidoscope chaque instant, multiplie les plans, accumule les symboles. Pchit, un coup de bombe acrylique et il vous embarque dans son monde. Le dessin se fait objet transitionnel, se répète et se rassure, doudou pictural, illusion d’omnipotence de l’enfance...
Depuis qu’il a 12 ans, Jakè raconte des histoires, à lui, à nous, déclarations d’amour à sa femme, ses enfants qui partagent un imaginaire nourri de super Mario, Play Mobil, dopé au Haribo. Des Arts Appliqués de Paris il sort en 1990 et se rapproche du Street Art par sa technique et sa démarche colorée. Devenu directeur artistique, il cultive son insatiable curiosité et affine son style. Depuis 2003, l’artiste tisse le fil de sa relation au monde dans des Oeuvres foisonnantes, riches, émouvantes pour qui sait regarder avec son coeur, et passer de l’autre côté du miroir à la suite de ce faux ingénu. Son bull terrier blanc vous emporte vers des aventures toujours plus étonnantes, jalonnées de jeux de langage, de devinettes et de contes fantastiques. Partons à sa suite, il se pose indifféremment sur des toiles, des containers, des murs, chez des particuliers ou dans des entreprises, il s’expose partout dans le monde, mais toujours avec un esprit unique, l’expression joyeuse d’un art pictural plein de vie. Et de joie !
Kalouf / Capsa
Né le 31 janvier 1978 à Port-Gentil (Gabon), Pascal Lambert crayonne depuis son enfance et se fait connaître sous le pseudonyme « Kalouf » à la fin des années 90 en réalisant des graff illégaux en pleine rue où il fusionne les lettrages, les décors et les personnages dans un style coloré, à la fois réaliste, caricatural et fantastique.
En 1998, il intègre le crew ACC, un groupe de 10 graffeurs qui investit des lieux improbables et se spécialise dans la création de fresques à thème de grande envergure. Pendant une dizaine d’année, il accumule les expériences enrichissantes et affine sa technique à la bombe et à l’aérographe avec ACC, mais aussi à travers sa structure Kaligraff, qui l’amène à voyager dans de nombreux pays, et les 3 Barons, un collectif de plasticiens, graphistes et peintres muralistes. Kaligraff existe depuis 2003 et a pour motivation l’accessibilité de la culture hip hop par la réalisation d’œuvre de fresque, d’exposition, d’animation d’atelier... cette structure se trouve a Parigny les Vaux. Les 3 barons est la réunion d’artistes qui se complètent et se croisent dans leurs styles. Cette structures créent des œuvre en milieu urbain en mélangeant plusieurs style, de la peinture à la calligraphie, de l’aérosol à la typographie les fresques colorés dont ils sont créateurs sont remarquables et remarquées.
En 2010 Kalouf crée, avec le soutien du centre culturel d’Orly, sa première exposition personnelle sur toiles. Il y présente une quinzaine de tableaux déclinant les 4 disciplines de la culture Hip Hop. Depuis, son travail en solo, teinté d’hyperréalisme et de 3D, n’a cessé d’être reconnu dans le milieu du Graffiti et du Street Art.
Yannick Masson
Né en 1972 à Dijon, vit et travaille à Fixin (21)
Artiste auteur. Post-diplôme : Les Réalisateurs : Art & Entreprise, ESBANM Nantes
°Le parcours hétéroclite de Yannick Masson nourrit sa démarche artistique depuis 1999. Après avoir été coiffeur professionnel, puis formateur stylistique auprès de créateurs. Egalement par la suite de recherche sur la nature, éleveur de chevaux en Livradois Forez. Il développe au- jourd’hui une démarche de plasticien polymorphe, passant du dessin à la photographie, de l’installation in situ à la performance. °
Mon travail consiste à la mise en œuvre de performances et d’installations.
Elles sont le moyen d’expression intérieur/extérieur de mon propos artistique, à la frontière du réel et du virtuel, se jouant des cadres et des contextes.
In situ, investissant le paysage humain, urbain, naturel ou industriel, j’utilise comme principal médium la photographie.
Image fixe ou série de mouvements, ces photographies témoignent d’expériences éphé- mères autour du paysage et de son étrangeté.
L’installation invite le spectateur à rencontrer physiquement ces fragments d’instants dépo- sés, intégrés ou encore mis en espace dans les lieux qui les accueillent.
Installation in situ environnementale Promenons-nous dans les bois...
Art in process :
Structure en bois de récupération par processus d’accumulation. Polygone évoquant le triangle d’or, en écho à l’espace sensitif investi. Représentation onirique de la nature via un triptyque photo-plastique.
Sakina
M’sa / Mulliez Flory
Née aux Comores et diplômée de l’Institut Supérieur de Mode à Marseille, Sakina M’sa est installée dans le quartier de la Goutte d’or depuis 2004. Créatrice parisienne, son travail est celui d’une citoyenne engagée, doublée d’une directrice artistique en cohésion avec son métier.
Son thème de prédilection : le tissu social développé dans les quartiers politiques de la ville qu’elle affectionne.
La créatrice s’intéresse également à l’aspect sociétal de la mode par le prisme de la danse, de l’art contemporain et de la philosophie grâce à son amitié avec Marine et Jean Baudrillard.
Elle est également commissaire d’expositions, dont Bleutotype au 104, L’étoffe des Héroïnes au Petit Palais Musée des Beaux Arts de la Ville de Paris, et commissaire missionnée par Olivier Poivre d’Arvor pour Culture France via le concours « l’Afrique est à la Mode ». Depuis 2006, elle signe plusieurs collections en tant que directrice artistique, pour la marque éponyme.
Elle s’engage dans différentes associations et sur le projet « Pour un écosystème de la mode » porté par l’entreprise d’insertion TREVO, à qui elle a cédé les droits d’utilisation de sa marque. Auteur du livre « Robes des possibles » aux éditions filigrane
VETAMORPHOSE est composée de cubes de vêtements compressés, appelés «balles», de dimension 70 cm / 50 cm / 70 cm de hauteur. L’artiste utilise comme technique le compactage de matières et de la bombe de peinture adhérante textile.
C’est une installation de textile qui imprime le déchet textile, dans un nouveau destin.
Sa métamorphose s’invente dans une magie, une anamorphose singulière qui dans une forme géométrique bleue fossilise les vies suspendues de souvenirs. La géométrie bleue est un attrape rêves, depuis un point de vue établit. C’est une impression de relief, une réalité spatiale un trompe l’œil ouvert à qui veut bien regarder.
Mulliez Flory
Au fil de ses presque 200 ans d’existence dans le dynamique bassin choletais (49), le groupe familial Mulliez-Flory, leader européen du vêtement professionnel sur- mesure, a su développer tous les savoirs et savoir-faire liés au textile professionnel lui conférant une expertise unique en France de l’ensemble de la chaîne de création/fabrication/distribution.
Le groupe connait l’impact du secteur textile sur l’environnement et a décidé de s’engager depuis plus de 10 ans dans une politique axée fortement sur le Développement Durable.
Plusieurs actions sont menées de front :
- Diminution conséquente des émissions de gaz à effet de serre par des actions concrètes menées depuis des années : fret repensé et optimisé, auto-production d’énergie sur site via une turbine hydroélectrique, sensibilisation en interne sur la gestion réfléchie des énergies et des déchets...
- Utilisation de fibres vertueuses : coton bio, coton recyclé, polyester recyclé, fibres de bambou ... pour des vêtements professionnels porteurs de valeurs et de sens
- Analyse précise de nos produits pour diminuer leur impact et diriger l’entreprise vers une dynamique d’économie circulaire : le groupe développe ses outils pour analyser le cycle de vie de ses produits pour mieux connaître et comparer la pression d’un produit sur les ressources et l’environnement de l’extraction des matières premières jusqu’à son recyclage. Cette approche vise à trouver le meilleur équilibre entre les exigences environnementales, techniques et économiques ainsi que les attentes clients dans la conception et le développement de produits et de services et ainsi proposer des produits «eco-conçus».
- déploiement d’une politique forte sur les sites du groupe : tri des déchets, sauvegarde de la biodiversité sur le site historique de l’entreprise avec un projet communautaire « Faune & Flore » pour le respect et le développement de la biodiversité du site mené par les salariés...démarche qui amène chacun à réfléchir sur le respect et le rapport que l’on doit avoir envers la faune et la flore.
Le recyclage de nos produits fin de vie est donc un point essentiel que le Groupe doit mener avec ses partenaires. Que faire des 25 000 tonnes de vêtements professionnels et linge plat fabriqués par an en France ? 50% partent toujours en enfouissement et/ou en incinération car aucune filière organisée de recyclage n’existe encore à ce jour...
Sur ce sujet, le Groupe propose différentes alternatives à l’ensemble de ses partenaires : transformation sur sol français des vêtements récupérés en fibres effilochées, en tissus d’essuyage, mais aussi dons à des œuvres caritatives ou transformation en objets upcyclés pour redonner une valeur et de la créativité à des produits usagés.
Via un partenariat avec la prestigieuse école de design LISAA, MULLIEZ-FLORY sensibilise également les jeunes designers au cycle de vie du vêtement. Un défilé a vu le jour en avril 2016 autour du recyclage du vêtement professionnel EPI.
Virginie Harnois /
Galerie Sophie Lanoë
Directeur Artistique et photographe de mode, Virginie Harnois mêle photographie et voyage depuis toujours.
Ses sujets, en apparence aux limites de l’anodin, révèlent des jeux subtils entre réalité et décor, photographie et peinture,
qui perturbent notre propre perception du réel.
L’équilibre qui existe dans ses clichés, cette idée que le monde se fait sans effort, autant d’arrêts sur image dont la luminosité, intensifiée par la surexposition, est la signature.
La progression de la mer de tous cotés change notre compréhension du paysage.
Le sujet en apparence aux limites de l’anodin : la plage, révèle un jeux subtil entre réalité et décor, photographie et peinture et perturbe notre propre perception du réel.
Cette capacité de l’image a créer une distorsion de la réalité nous invite à une réflexion sur les problèmes liés aux dérèglements climatiques.
Benjamin Testa
Benjamin Testa est né à Lyon en 1987. Il suit une formation à l’école des Beaux-Arts de Paris où il vit et travaille actuellement.
Benjamin Testa explore les possibilités et les limites de représentation de l’espace en interrogeant la géométrie – système mathématique de mesure et de modélisation du monde. Par la conception de volumes architecturaux volontairement déréglés, perturbés, l’artiste met à mal les principes fondamentaux de la géométrie euclidienne et nous invite à reconsidérer notre rapport tant physique que mental à l’espace et à ses modes de représentation.
Rotation / Bureau International des Poids et Mesures, 2016
Reproduction en bois de charpente, à échelle réduite, du batiment principal du Pavillon de Breteuil. Situé dans le Domaine National de Saint-Cloud, cet ensemble architectural abrite le Bureau International des Poids et Mesures. Le rôle de cette organisation internationale est d’assurer l’unification mondiale des mesures physiques et chimiques. Ses missions, qui étaient à l’origine liées aux unités de longueur (le mètre) et de masse (le kilogramme), furent progressivement étendues à d’autres domaines de la technologie et aux étalons de mesures électriques (1937), photométriques (1937), des rayonnements ionisants (1960), du temps (1988) et de la chimie (2000).
Alexis Tricoire
Artiste et designer, Alexis Tricoire repense depuis une dizaine d’années la place de la nature dans notre société. Il interpelle le public en mixant matériaux industriels et végétaux vivants au travers d’installations ludiques et poétiques dans les lieux culturels tels que les Jardins du Château de Versailles, les Grandes Serres du Jardin des Plantes, la Cité de la Mode et du Design ou encore le Grand Palais pour la COP21. Il réalise par ailleurs des installations monumentales pérennes et du mobilier dans les lieux accueillant du public, tels que les bureaux, Gares, centres commerciaux ou showrooms professionnels, apportant une identité positive à ces lieux avec du spectaculaire et du bien-être apporté par les plantes mises en situations extraordinaires.
« L’Arbre du Voyageur » 2016
A la limite du readymade, les éléments de cette sculpture sont issues de productions industrielles mises au rebut.
Le balai est utilisé comme un symbole, c’est avec celui-ci qu’on se débarrasse de la poussière et de nos déchets. Pourtant, ainsi assemblé, il rappelle étrangement un palmier bien connu sous les tropiques : l’Arbre du Voyageur. L’objet dialogue avec son environnement et s’en imprègne avec humour en s’inspirant des formes naturelles sans copie ni trompe- l’oeil.
Au travers de ce travail sur les paysages hybrides (naturel/industriel), Alexis tricoire souhaite rappeler la relation schizophrénique que l’homme entretient avec la nature. Elle consiste à l’aimer et vouloir la protéger tout en la détruisant par une consommation de produits industriels dont les rejets finissent par la polluer.
Un domaine au cœur de l’histoire...
Depuis quatre siècles, les visiteurs s’accordent à louer le charme et l’agrément des jardins de Saint-Cloud.
Le domaine national de Saint-Cloud en chiffre
Superficie : 460 ha; 15 ha de pelouses ; 20 ha de jardins à la française ; 6 ha de jardins à l’anglaise ; 15 bassins ; 21 000 m2 de pièces d’eau ; 500 000 plantes.
Près d’un million de visiteurs par an. Jusqu’à 25 000 visiteurs par jour.
Un palais disparu
En 1577, Catherine de Médicis offrit à son écuyer, Jérôme de Gondi, un domaine de 13 arpents sur un coteau dominant la Seine.
Au début du XVIIe siècle, la demeure des Gondi consistait en une résidence entourée de jardins en terrasses avec grottes, fontaines et cascades. Remanié par le financier Hervart à partir de 1654, le château fut acheté en 1658 par Louis XIV pour son frère, Philippe, duc d’Orléans, dit Monsieur.
Les architectes Antoine Le Pautre puis Jules-Hardouin Mansart rebâtirent et agrandirent le château entre 1670 et 1690. A l’intérieur, le décor de la galerie d’Apollon est l’œuvre du peintre Pierre Mignard.
De 1660 à 1700, date de sa mort, André Le Nôtre porta le dessin du parc à sa perfection et entreprit des travaux gigantesques qui agrandirent sa surface à près de 400 hectares. Racheté en 1785 par Marie-Antoinette, qui y fait exécuter d’importants travaux, il est inscrit à la Révolution sur la liste civile, échappant ainsi à la destruction.Il est alors voué par un décret de la Convention à être conservé et entretenu « aux dépens de la République pour servir aux jouissances du peuple ».
Bonaparte y conquit le pouvoir, en 1799, par le coup d’état du 19 Brumaire,
Charles X y signa les ordonnances de 1830 qui devaient provoquer sa chute, et le 15 juillet 1870, Napoléon III y signa la déclaration de guerre à la Prusse.
Le 13 octobre 1870, alors que les troupes prussiennes occupaient le château, il fut incendié. Les ruines restèrent en place pendant plus de vingt ans. En 1891, la Troisième République décida de raser ces vestiges, trop lourdement chargés des souvenirs de la monarchie. L’ensemble des matériaux fut vendu à l’encan en 1892.
Le site est classé parmi les sites naturels protégés en 1923 puis parmi les monuments historiques le 9 novembre 1944. Considéré comme l’un des plus beaux jardins d’Europe, le domaine a obtenu, en 2005, le label jardin remarquable.
Le domaine national de Saint-Cloud est ouvert à la visite par le Centre des monuments nationaux.