Les plantes qui soignent es maladies du système cardiovasculaire

 

C’est l’une des meilleures plantes toniques du cœur, surtout lorsqu’elle est mélangée avec des feuilles de gui (Viscum album).


Ce système, capital pour le fonctionnement du corps humain, se compose du cœur et de deux sortes de vaisseaux : les artères et les veines.

Les artères transportent, vers l’ensemble des organes, le sang revenu au cœur après avoir été oxygéné dans les poumons. Ce sang rouge va apporter à tous les organes de l’oxygène et des substances nutritives nécessaires à leur fonctionnement.

Les veines ramènent le sang bleu ayant nourri les organes, donc appauvri en oxygène, vers le cœur, qui l’enverra dans les poumons pour y être rechargé en oxygène

L'ail
C’est le remède des artérioscléreux, au début du XXe siècle. Les docteurs Coeper Debray et Chailleybert ont démontré devant la Société de biologie que l’ail a une action efficace contre l’hypertension artérielle.

On l’utilise en faisant macérer, pendant trois semaines, des bulbes d’ail dans quatre fois leur poids d’alcool à 93 °.

On filtre le liquide obtenu pour pouvoir absorber, en une ou plusieurs fois, une trentaine de gouttes par jour.

Les mangeurs d’ail n’oublieront pas qu’il est facile de faire dis- paraître l’odeur de l’ail en mâchant quelques feuilles de persil ou de cerfeuil.

La mélisse sauvage  - Leonurus cardiaca
De la famille Lamiaceae

On peut la récolter dans presque toute l’Europe.
Il s’agit d’une plante de 60 à 130 centimètres de hauteur, dont les feuilles sont d’un vert très sombre au dessous blanchâtre et donnant des fruits tétrakènes très velus. En médecine, on n’utilise que les parties aériennes.

Ses constituants sont très utiles et, en laboratoires, on a isolé plusieurs « iridoïdes » : « ajugol », « galiridoside », et quelques flavonoïdes : hétéro- sides, du « quercétol », du « kaempférol » et de l’ « apigénine ».

Mais on utilise surtout ses glucosides amers, du groupe de la « bufanoline », aux qualités cardiotoniques.

C’est une plante très utile pour atténuer considérablement les troubles cardiaques d’origine nerveuse, en particulier les palpitations émotionnelles.

Posologie
5 g de plante pour 250 ml d’eau à laisser infuser douze minutes ; prendre une tasse deux fois par jour en dehors des repas.

L'aubépine -  Crataegus oxyacantha
C’est un petit arbuste de la famille des rosacées.

On utilise principalement ses fleurs et ses feuilles, mais aussi, parfois, ses baies rouges pour réaliser une tisane astringente.
Il pousse au printemps préférant un sol argileux et ombragé.
C’est l’une des meilleures plantes toniques du cœur, surtout lorsqu’elle est mélangée avec des feuilles de gui (Viscum album).

En usage interne pour ses aspects curatifs – cardiotonique, hypertenseur par vasodilatation, contre les insomnies, contre les autres troubles de la dysenterie neurovégétative (vertiges, bourdonnements d’oreille, acouphènes) : écraser 45 g de baies dans un litre d’eau froide puis et faire bouillir trois minutes.

En boire cinq tasses par jour (500 ml par jour) dont une tasse le ma- tin à jeun (100 ml) et une autre avant le coucher.

Avertissement
C’est une plante excellente qui ne s’accumule pas dans l’organisme en cas de cure longue.
L’aubépine ne s’utilise qu’en usage interne.

Le docteur Leclerc écrivait, à juste titre : « L’expérimentation que j’ai faite de l’aubépine, basée sur une observation clinique de plus de vingt ans, m’a prouvé que son absence de toxicité permet de continuer l’usage pendant longtemps, même chez les malades dont la fonction rénale est entravée, sans crainte d’accumulation dans l’organisme humain. »

 

Dr René Bouchet

 

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