23 BONNES RAISONS DE DEVENIR VÉGÉTARIEN (NE SERAIT-CE QU’UN WEEK-END)

1. C’est agréable et intéressant. Agréable car la palette gustative végétale est infinie, que ce soit par le nombre d’aliments disponibles ou par la façon de les préparer, de les partager... Intéressant car tout simple et pourtant extraordinaire, c’est-à-dire sortant de l’ordinaire. Vous ne soupçonnez pas l’incroyable richesse qui vous attend « derrière la porte ». Suivre un week-end végétarien, c’est ouvrir une porte qu’on ne veut plus jamais refermer !
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1. C’est agréable et intéressant. Agréable car la palette gustative végétale est infinie, que ce soit par le nombre d’aliments disponibles ou par la façon de les préparer, de les partager... Intéressant car tout simple et pourtant extraordinaire, c’est-à-dire sortant de l’ordinaire. Vous ne soupçonnez pas l’incroyable richesse qui vous attend « derrière la porte ». Suivre un week-end végétarien, c’est ouvrir une porte qu’on ne veut plus jamais refermer !

2. C’est facile. Rien de plus simple que de faire cuire du riz, des légumes secs, de préparer une salade, un gratin, des farcis, des graines de chia, des smoothies...

3. C’est tendance et ça ne va pas s’arrêter... La prise de conscience que « l’on ne peut pas continuer comme ça » se fait, lentement mais sûrement. Même nos amis Américains, pourtant connus pour leurs démesures alimentaires, leur amour fou pour les burgers et autres chicken wings, semblent s’éloigner de la malbouffe et se rapprocher de menus basés sur les végétaux.

4. C’est bon pour le cœur. C’est un fait : les légumes et les fruits, consommés en grande quantité, sont excellents pour le cœur. Et en plus ils évitent d’avaler des aliments moins recommandables, comme les frites, les pâtes... Mais il n’y a pas que les « accompagnements » : manger moins de viande (notamment moins de viandes grillées ou fumées) et plus de protéines végétales est également bénéfique. On peut, enfin, très bien remplacer les oméga 3 des poissons et autres fruits de mer par ceux des huiles végétales de colza, de noix, de lin, mais aussi tout simplement manger des noix, des légumes verts à feuilles foncées, de la mâche, des graines de chia... tous étant pour- voyeurs d’oméga 3. Autre détail : le cholestérol est une molécule exclusivement animale, on ne la trouve pas dans le règne végétal. Moins vous consommez de produits animaux, moins vous avalez de cholestérol.

5. C’est bon pour le cerveau. Tout ce qui est bon pour le cœur est bon pour le cerveau, donc concernant l’aspect « bon pour la circulation » et « anti-inflammatoire », voyez le point ci-dessus. On peut ajouter ces travaux récents démontrant que plus on mange « végétal », moins on risque de déprimer... Les fruits et légumes, c’est bon pour le moral !

6. C’est anticancer. Plus d’aliments végétaux, c’est moins de cancers, notamment digestifs ou du sein... oui, les fruits, légumes et autres trésors végétaux ont ce pouvoir-là aussi.

7. C’est antidiabète. Manger plus végétal, c’est manger « mieux » d’une manière générale, faire davantage attention à l’ensemble de ce que l’on avale, placer l’hygiène de vie au centre de ses préoccupations. Le résultat suit : un meilleur contrôle de la glycémie, car on consomme généralement moins d’aliments sucrés, de produits industriels, de plats préparés de médiocre qualité qui font grimper la glycémie. De plus, et peut-être avant tout : les végétaux sont les seuls pourvoyeurs de fibres, facteur no 1 de la maîtrise de l’insuline.

8. C’est bon pour le respect de l’équilibre hormonal. Donc c’est bon pour l’équilibre général du corps. Toujours pour les mêmes raisons : les hormones de la faim, de l’inflammation, du stress... sont (fortement) influencées par l’alimentation. Une assiette très riche en fibres, polyphénols, composants bénéfiques végétaux et respectant l’équilibre acido-basique est à la base de la santé en général, endocrinienne en particulier.

9. C’est bon pour les gènes. L’on sait que nombre de molécules bénéfiques pour l’expression des « bons gènes »  tout en taisant les « mauvais » se trouvent principalement dans les aliments d’origine végétale.

10. C’est anti-rhumatismes (etanti-inflammatoire en général). Plus on consomme de produits animaux, plus on a une alimentation dite « acidifiante » et plus on risque de provoquer ou d’aggraver des douleurs rhumatismales, articulaires, tendineuses... À l’inverse, plus de végétaux, c’est l’assurance d’un meilleur équilibre acido-basique et donc d’un plus grand confort articulaire. Par ailleurs, les végétaux renferment des quantités de molécules anti-inflammatoires (comme des oméga 3, des « bons oméga 6 », des flavonoïdes anti-inflammatoires, etc.), tandis que les produits animaux véhiculent davantage de molécules pro-inflammatoires (comme des « mauvais oméga 6 »). Or, l’on sait maintenant l’impact des micro-inflammations sur les accidents cardiaques ou les accidents vasculaires cérébraux pour ne donner que cet exemple ; elles sont aussi probablement impliquées dans le développement de certains cancers. Moins on héberge de foyers inflammatoires, mieux cela vaut !

11. C’est une bonne prévention contre les calculs rénaux. Les crises de colique néphrétique résultent de la présence de calculs (= « pierres »), amas de concrétions de sels minéraux (surtout de calcium) et d’acides. Les acides, encore une fois, sont favorisés par une alimentation très riche en protéines, surtout animales, et une mauvaise hydratation. À l’inverse, pleins d’eau, les végétaux – surtout ceux très riches en potassium (banane, haricots secs, pomme de terre...) – préviennent les calculs. Spécialement si vous êtes sujet aux calculs rénaux, ne remplacez surtout pas la viande/le poisson par de grandes quantités de produits laitiers/fromages, et méfiez-vous de l’excès de calcium.

12. C’est bon pour la peau. Une belle peau est l’expression d’une bonne digestion et d’un apport continu et suffisant en bêta-carotène et autres vitamines cutanées, fibres, polyphénols et molécules végétales « esthéticiennes ». Une cure de jus de carotte donne toujours un meilleur teint qu’une cure de rôti de bœuf !

13. C’est minceur. Bien que l’on puisse être végétarien et en surpoids, c’est nettement plus rare ! Et si suivre notre « week-end minceur » ne vous fera pas passer d’une taille 46 à un petit 38 en 2 jours, c’est clairement la bonne direction pour perdre du poids tout en n’ayant pas faim, grâce à l’augmentation d’apport en fibres et en aliments qui « prennent de la place » dans l’estomac.
14. C’est bon pour le transit intestinal. C’est un réflexe : quand on est constipé, on mange des pruneaux, des figues, des céréales complètes, des lentilles... bref, des fibres. En adoptant une alimentation végétarienne, plus jamais de constipation !

15. C’est meilleur pour l’humeur. Nous l’avons évoqué plus haut mais remettons-en une couche (de gratin) : une consommation régulière et élevée de fruits et légumes est corrélée à une meilleure humeur, une plus grande joie de vivre et un moindre risque de déprime et même de dépression.

16. Ça rend intelligent. Les fruits, légumes, légumineuses, surtout très colorés, surtout en rouge/orangé ou en noir (baies, framboise, carotte, potiron, lentille corail, poivron...) contiennent de la provitamine A, des flavonoïdes antioxydants et bénéfiques pour les petits vaisseaux sanguins qui alimentent le cerveau (et les yeux). Et un apport suffisant en protéines végétales et en bons gras (notamment dans les noix), favorise l’échange de messages entre neurones et « huile » ces derniers. Ça chauffe là-haut !

17. C’est bon pour les performances sportives. On peut très bien être végétarien et sportif, y compris de très haut niveau. C’est même particulièrement recommandé si vous avez tendance aux douleurs musculaires, résultant d’une acidification excessive – trop de protéines, trop d’aliments d’origine animale.

18. C’est parfaitement équilibré (si l’on ne fait pas n’importe quoi). En consommant une large variété d’aliments, vous êtes certain de consommer votre quota de protéines, d’acides gras, de « bons sucres », de vitamines... En revanche, la monotonie n’est pas souhaitable, que l’on soit végétarien ou non !

19. C’est économique. Comparé au prix au kilo, l’aliment végétal coûte incontestablement beaucoup moins cher que l’aliment d’origine animale. Autrement dit, un mélange lentilles/ riz coûte infiniment moins cher qu’une entre- côte ou qu’un pavé de saumon. Les protéines végétales sont l’exemple type du « low cost food ». D’après nos calculs, 20 grammes de protéines* via les lentilles coûtent 0,36 €, via le tofu 0,85 €, via le seitan 0,31 € si fait maison (1,20 € si acheté dans le commerce)... Pas la ruine, surtout comparé au prix du kilo pour la viande ou le poisson !

Anne Dufour / Carole Garnier


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