Intoxication alimentaire collective d’enfants dans des écoles de 9 communes de Loire Atlantique et de Vendée : Premiers résultats des investigations

 

Contexte : Le jeudi 10 mars 2016, l’Agence régionale de santé Pays de la Loire a reçu plusieurs signalements de malades chez des enfants fréquentant des écoles de Loire‐Atlantique et de Vendée, liées à des troubles digestifs. Au total, 825 malades répartis dans 9 communes ont présenté des vomissements, et pour certains, de la fièvre et des diarrhées. Les signes cliniques ont été rapidement résolutifs en 24 heures, sans signes de gravité, 2 enfants ont fait un court passage aux urgences pédiatriques avant de retourner à leur domicile.

L’ARS a coordonné dès le 10 mars, les différentes investigations liées à cet épisode, en lien avec les services de santé scolaire, les directions départementales de la protection des populations de Vendée et de Loire‐ Atlantique (DDPP) , les mairies et les médecins généralistes des communes concernées :

L’ARS a recommandé de renforcer la prévention et les meures d’hygiène dans les écoles concernées ainsi qu’auprès des familles : lavage des mains, nettoyage à l’eau de javel diluée des sanitaires et des surfaces faisant fréquemment l’objet de contacts (chasse d’eau, poignées de porte, interrupteurs). Une note d’information a été transmise aux médecins généralistes des 9 communes concernées ainsi qu’aux familles par les médecins scolaires.

La Cellule de l’InVs en région a déclenché une enquête épidémiologique afin de déterminer l’aliment responsable.

Résultats ARS : Les investigations épidémiologiques ainsi que les prélèvements sur les malades confirment qu’il s’agit d’une « toxi‐ infection alimentaire collective » à Norovirus. Le germe ayant été retrouvé dans les selles des enfants.

Résultats DDPP85 : Des analyses ont été effectuées sur des échantillons témoins des repas. Malgré une forte présomption sur un plat consommé (l’entrée froide : salade piémontaise), les analyses sur les aliments prélevés n’ont pas permis de détecter la présence de norovirus.

L’inspection de la cuisine centrale par la DDPP85 n’a pas révélé de dysfonctionnement pouvant être à l’origine de l’intoxication alimentaire . Au vu des enquêtes réalisées, l’hypothèse d’une contamination au moment de la préparation n’a donc pas été retenue. Les investigations se poursuivent afin de déterminer l’origine de la contamination notamment par la traçabilité des matières premières ayant composé cette entrée.

Aucun nouveau cas en lien avec ce repas n’a été signalé.