ATTENTATS, LES URGENCES EN PREMIÈRE LIGNE

LUNDI 14 NOVEMBRE À 20H55

 Ils refusent la posture héroïque qu’on leur a souvent prêtée depuis le soir des attentats du 13 novembre 2015. Pourtant, médecins, infirmiers, soignants, urgentistes, pompiers de garde ou volontaires, ont travaillé cette nuit-là des heures entières pour sauver le plus grand nombre de vie.

                                                                                                                                       
© FTV

 Ils refusent la posture héroïque qu’on leur a souvent prêtée depuis le soir des attentats du 13 novembre 2015. Pourtant, médecins, infirmiers, soignants, urgentistes, pompiers de garde ou volontaires, ont travaillé cette nuit-là des heures entières pour sauver le plus grand nombre de vie.

La plupart n’étaient pourtant pas prêts psychologiquement à affronter ces blessures de guerre.
Mais qu'ont-ils vécu cette nuit là ? Qu’ont-ils ressenti en soignant ces blessés de guerre dont la plupart avaient parfois le même âge et le même mode de vie qu’eux ? Ces hommes et ces femmes ont surmonté la vision de ces corps mutilés en gardant leur sang froid, ils ont opéré, géré le débordement émotionnel et le désarroi des familles.  Et depuis cette nuit, les prouesses mais aussi les blessures et les cicatrices de ceux qui ont pansé les plaies restent indélébiles. Ils ne sont pas des « surhommes », et ont accepté de témoigner de leur courage mais aussi de leurs angoisses et de leurs faiblesses.

Des caméras ont été posées dans quatre hôpitaux parisiens: Saint Antoine et Saint Louis, proches des fusillades, ce sont les premiers hôpitaux à accueillir des blessés cette nuit là ; l’hôpital de la Pitié Salpêtrière qui a reçu 50 blessés dans 26 dans un état très grave. L’hôpital militaire de Begin à Saint Mandé, dans le Val-de-Marne, où le personnel médical est formé depuis de nombreuses années à la médecine de guerre.

Jusqu’à maintenant, ces hommes et ces femmes ont peu dévoilé aux médias les séquelles que cette soirée a laissé sur chacun d’entre eux. Ils ont accepté de nous confier l’avant et l’après, comment leur quotidien a été « atomisé ».

 

Un documentaire de 62 minutes
Ecrit et réalisé par Delphine Lopez et Camille Roperch
Produit par Tony Comiti et Patrice Lucchini avec la participation de France 3
Unité Documentaire : Emmanuel Migeot et Daniel Bénichou