L’Hôpital : sans tabou ni trompette


Soignés et soignants en souffrance
Un livre de Valérie Sugg


Après être partie à la chasse aux tabous liés au cancer, elle s’attaque cette fois aux tabous nombreux qui ont favorisé l’émergence d’une souffrance extrême chez de nombreux soignants et soignés. Ce livre, illustré de nombreux témoignages, ose dire ce qui est trop souvent tu et s’adresse à tous, nous, vous ; parce que le système de santé actuel concerne nos parents, nos enfants, nos proches et que le devenir de l’hôpital, des Ehpad, des maisons de retraite etc., c’est aussi un peu le nôtre.

Valérie Sugg, psycho-oncologue en milieu hospitalier publie un livre original, drôle mais aussi caustique: «L’hôpital: sans tabou ni trompette» aux éditions Kawa.

Après être partie à la chasse aux tabous liés au cancer, elle s’attaque cette fois aux tabous nombreux qui ont favorisé l’émergence d’une souffrance extrême chez de nombreux soignants et soignés. Ce livre, illustré de nombreux témoignages, ose dire ce qui est trop souvent tu et s’adresse à tous, nous, vous ; parce que le système de santé actuel concerne nos parents, nos enfants, nos proches et que le devenir de l’hôpital, des Ehpad, des maisons de retraite etc., c’est aussi un peu le nôtre.


Que s’est-il passé pour que l’on en arrive là? Comment le management a-t-il pu devenir trop souvent, «maltraitant»? Comment faire plus en limitant les moyens humains et matériels? Quelles conséquences ont eu ces stratégies de rentabilisation en tout, sur tout... ou presque ?
Valérie Sugg évoque l’accueil nouvelle version avec les parkings de plus en plus petits et souvent devenus payants pour en «faciliter» l’accès, mais nous emmène aussi dans les coulisses des services de soins pour y analyser avec humour mais aussi un sens critique affuté: les blouses de la honte, pas cap, viens manger à l’hôpital ? T’as pas cent balles et un drap de lit ?, la toilette en 6,66 minutes, médecin cherche lit d’hospit et bon nombre d’aberrations qui rendent le quotidien, celui des soignants et celui des soignés, parfois insupportable.

«Nous sommes à l’heure des coups de gueule, lettres, tribunes, messages vidéo interpelant le ministère amer, de notre santé délétère, avec humour, dérision, parfois confusion, émotion, douleur et surtout obstination. Il va bien falloir que soignés et soignants soient entendus, écoutés et qu’un ministre propose enfin de fumer un calumet de la paix où chacun pourrait y ajouter ce qu’il veut, mais surtout une vraie volonté de mettre en place les solutions qui s’imposent. Sinon, la prochaine étape pourrait être le porte-voix, le drone, le satellite en espérant ouvrir une brèche et élargir le champ opératoire d’une communication en plein coma éthique. Soignants et soignés ne demandent qu’à discuter, alerter, expliquer, émettre des suggestions à nos gouvernants qui ont été, jusque-là, absents et abscons, tenter de leur faire comprendre que le scalpel a ripé sur le personnel et sur les soignés, et qu’il est grand temps de suturer ce qui peut l’être encore. Il est fort probable qu’une hémorragie de mécontentement épidémique vienne tenter de réanimer la flamme, bien trop vacillante, d’une volonté gouvernementale qu’il serait temps d’alimenter. Sinon, à force de jouer avec les nerfs de chacun, on risque d’entrevoir le nerf d’une guerre qui pourrait être fratricide. Il est plus que temps de sortir de ce déni pathologique qui, en pleine pandémie de désespoir, tendrait à faire croire que tout va bien, en pleine pandémie de désespoir. Ces appels au secours, de plus en plus nombreux, par vagues successives, n’ont eu comme résultat, non pas de permettre à chacun d’y surfer gaiement, mais plutôt d’y voir la proximité du cyclone qui s’approche de nos côtes, faisant déjà fuir les oiseaux de bon augure et nombre de soignants lassés des parjures. Et il faut vraiment une sacrée pathologie auditive, un bouchon pas forcément lyonnais pour demeurer sourd, retors, impassible en entendant ces sirènes de rappel à l’urgence vitale.»

Valérie Sugg, accompagne depuis près de vingt ans les personnes atteintes de cancers ainsi que leurs proches, au sein d’un service de cancérologie hospitalier. C’est aussi une passionnée de voyages au bout du monde à la rencontre d’autres cultures, mais aussi de photographies mettant en exergue la beauté du monde. Auteur également du best-seller « Cancer : sans tabou ni trompette » également paru aux Éditions Kawa

Les éditions KAWA
Ce sont les Editions Kawa à Paris qui ont encouragé et pris le pari d’éditer Valérie Sugg.
Les éditions Kawa, c’est un éditeur différent et qui le prouve!
Depuis sa création en 2010 par Xavier Wargnier, les Editions Kawa se sont spécialisées sur les livres de Marketing et sur la révolution du numérique avec plus de 130 titres dont certains incontournables et primés. Pourquoi Kawa? C’est le duo gagnant, la contraction de Kaufman (Henri) et de Wargnier (Xavier), respectivement directeur éditorial et directeur fondateur.

Depuis 3 ans, les Editions Kawa publient également des «livres-thérapies» et des livres coup de cœur permettant d’aborder des thèmes grand public. Cependant, cette volontaire «dispersion» n’efface pas la marque de fabrique numéro 1: la sincérité pour des livres qui ont du sens!

Xavier Wargnier,
Directeur fondateur des Éditions Kawa