Les huiles de fleurs solarisées

Avant de vous présenter ces huiles de fleurs solarisées, faisons un retour très loin dans le temps pour rappeler que les femmes ont toujours eu le souci de préserver leur beauté par le recours à diverses préparations, souvent très élaborées.

Une forme galénique intéressante en cosmétique
Avant de vous présenter ces huiles de fleurs solarisées, faisons un retour très loin dans le temps pour rappeler que les femmes ont toujours eu le souci de préserver leur beauté par le recours à diverses préparations, souvent très élaborées.

Ainsi, depuis l’Antiquité, les préparations que l’on peut appeler aujourd’hui des cosmétiques ont-elles été très importantes. Recherchées par les femmes d’un certain rang, elles étaient alors très utilisées et leurs préparateurs pouvaient devenir célèbres, lorsqu’une femme connue vantait les mérites et surtout les effets bénéfiques d’un onguent ou d’un baume.

Ces préparations étaient, pour la plupart, issues du monde végétal. Les plantes fournissaient leur parfum et leurs principes actifs au cours d’élaborations plus ou moins longues ou compliquées.
Bien que les canons de la beauté aient beaucoup évolué au cours des siècles, la recherche de substances pouvant embellir le visage et le corps a été une préoccupation constante chez la femme. Aujourd’hui, on peut dire que cette démarche est également masculine et c’est pourquoi on trouve de plus en plus de lignes de cosmétiques pour homme.

En Occident, on considère que l’Égypte a été le berceau de l’utilisation des plantes et de nombreux écrits relatent la connaissance des huiles parfumées aussi bien que de préparations médicinales végétales. Il faut savoir cependant que, plusieurs siècles auparavant, en Chine, la pharmacopée était déjà bien élaborée et que de nombreuses plantes médicinales y figuraient. Parmi elles, on trouve des plantes entrant dans des préparations à usage de cosmétique. Les femmes chinoises riches étaient très attachées au paraître et elles passaient beaucoup de temps à s’enduire le visage, le corps et les cheveux de produits élaborés par des médecins attachés à leur service.

Les huiles de macération de plantes
Le végétal était toujours présent dans l’environnement ; très tôt, les huiles végétales ont été connues, et quoi de plus simple que de faire macérer des plantes dans ces huiles ? Parce qu’elles étaient belles, de couleur attractive, d’un parfum subtil, elles ont été sélectionnées et, expérience après expérience, les huiles de macération sont devenues de véritables « produits de beauté ».
Elles ont acquis une reconnaissance pour leurs effets bénéfiques et pour leur facilité d’utilisation. Dans les campagnes également, les femmes, moins riches et moins exigeantes qu’à la ville, ont préparé des huiles et des onguents. Ils étaient de conception simple et de coût moindre, mais actifs et agréables à utiliser.

Ainsi, depuis toujours, les huiles végétales sont-elles intimement liées aux soins de beauté. On retrouve, en Égypte, en Grèce, en Mésopotamie mais aussi dans l’Empire romain et, plus près encore, dans tous les pays africains, la place de choix qui leur a été donnée parmi les ingrédients pouvant apporter à la peau et même au corps entier santé, beauté et un atout pour retarder le flétrissement et le vieillissement.

Les huiles végétales sont riches en acides gras essentiels : les oméga-3, 6 et 9 qui peuvent apporter aux cellules de la peau les éléments pour construire, reposer et entretenir leur membrane constituée de lipoprotéines. Outre les acides gras essentiels que nous devons apporter à notre organisme puisque nous ne pouvons pas les fabriquer nous-mêmes, les huiles végétales peuvent nous apporter les vitamines liposolubles (vitamines A, D, E et K). Leur rôle, entre autres, est de nous permettre de mieux assimiler les acides gras essentiels mais aussi de protéger la peau par leurs propriétés antioxydantes, évitant par là le phénomène de vieillissement prématuré.

Les cheveux et les ongles sont également sensibles aux soins par les huiles végétales. Celles-ci tonifient et nourrissent les cheveux et le cuir chevelu.

On peut dire que les huiles végétales, par leur diversité et leurs propriétés, sont des atouts pour la santé mais aussi pour la beauté.

Les macérations huileuses sont intéressantes, car on associe aux propriétés des huiles végétales celles des plantes fleuries que l’on y met à macérer. La richesse florale de nos campagnes nous permet d’élaborer de nombreuses formules, permettant toute une variété de soins.

On retrouve, dans ce domaine, quelques recettes classiques connues pratiquement de tout le monde. C’est le cas de l’huile d’arnica, de mille-pertuis ou de carotte. Au-delà de ces quelques références, tout un éventail de préparations peut être envisagé.

La particularité des huiles de macération de fleurs est d’être laissées à l’exposition au soleil pendant deux à trois semaines ; c’est le cas de l’huile de macération de millepertuis. Outre le fait de chauffer et de permettre aux principes actifs des sommités fleuries de cette plante, les anthocyanes, de sortir des tissus végétaux pour se dissoudre ensuite dans l’huile, on peut se poser la question de l’action du soleil.

Qu’apporte l’exposition au soleil ?
Si l’on se place du côté de la tradition, on constate que le soleil a toujours été considéré comme l’être de vie. C’est grâce à lui, à sa lumière et à ses rayons que la vie existe sur terre. Beaucoup de civilisations anciennes l’ont vénéré et ont philosophé autour de sa puissance.

Maintenant, si l’on se place du côté scientifique, on sait que c’est grâce aux rayons solaires et à l’énergie lumineuse du soleil qu’a lieu la photo-synthèse. Véritable usine chimique végétale, les chloroplastes des feuilles vertes contiennent la chlorophylle. Grâce à cette substance et sous l’action de l’énergie lumineuse, le végétal est capable, par une série de réactions naturelles, de capter l’eau de l’atmosphère ainsi que le gaz carbonique de l’air (CO2) pour libérer de l’oxygène dans l’air et récupérer les atomes de carbone.

Au cours de cette opération, l’oxygène dégagé est rejeté dans l’atmosphère pour le bien de tous et pour permettre la respiration. Les atomes de carbone ainsi obtenus sont associés par le végétal, en chaîne carbonée ; chose que notre corps ne sait pas faire... C’est à partir de ces chaînes carbo- nées devenues des glucides que nous pouvons nous-mêmes nous construire, car nous absorbons des végétaux, ou bien nous absorbons des animaux qui ont mangé des végétaux. Sans végétaux ni énergie lumineuse, pas de vie humaine...

Cette énergie lumineuse est donc primordiale et l’exposition d’une macération de plantes au soleil est apparue comme essentielle dans ce processus de communion entre huile et plante. Sous l’angle de la physique- chimie moderne, on peut dire que la solarisation, c’est-à-dire l’exposition en plein soleil d’une macération huileuse de plantes, apporte une quantité extrêmement importante de photons naturels. Les photons sont des grains d’énergie qui nourrissent nos cellules.

Là aussi, on sait aujourd’hui que nous avons besoin d’un nombre très grand de ces photons pour vivre, c’est-à-dire pour avoir une énergie « vitale » suffisante. L’huile du bocal où a lieu la macération va recevoir toute une gamme de photons dont les fréquences varient de l’infrarouge jusqu’au-delà de l’ultraviolet ; et chaque fréquence est caractérisée par sa puissance énergétique. Ce rayonnement d’ordre électromagnétique résulte de l’association d’un champ électrique et d’un champ magnétique. Bien qu’il ne soit pas facile d’expliquer exactement les bienfaits de la solarisation, l’expérience montre qu’une huile solarisée est beaucoup plus active, dans son intensité et dans sa durée d’action, que la même huile mise à macérer dans l’obscurité.

Dr. Claudine Luu     
                                                                              

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