Adaptation du vivant dans un environement toujours changeant

Toute l’histoire du Vivant est sous-tendue par la capacité d’adaptation des organismes à un environnement toujours changeant. Changeant, oui, mais sur des millénaires...

 

Toute l’histoire du Vivant est sous-tendue par la capacité d’adaptation des organismes à un environnement toujours changeant. Changeant, oui, mais sur des millénaires...

Tout notre équilibre repose sur un phénomène adaptatif débuté il y a 3-4 milliards d’années, quand les premières algues ont pu, dynamisées par le rayonnement solaire, synthétiser des pigments capables de capter l’énergie solaire et de produire des éléments organiques à partir de l’eau et du carbone.

L’« oxygénation » de notre future atmosphère commençait...
Devant ce premier choc environnemental, pour résister à ce « poison » qu’était l’oxygène, les cellules primitives ont « phagocyté » (endosymbiose) des bactéries aérobies qui deviendront les mitochondries, véritables poumons intérieurs de nos cellules.
Une adaptation graduelle qui s’est étalée sur des milliards d’années, empruntant de nombreux cheminements.

Mais, très récemment (début xixe, explosion de l’ère industrielle), notre environnement change radicalement : alimentation de type industriel, hygiène implacable, mondialisation et standardisation de tous objets courants, mélange de populations...

C’est dans le champ très large de ces conditions « artificielles » que nous trouvons les « perturbateurs neuro- endocriniens ».

Nous savons désormais que dans notre vie, et déjà au stade d’embryon, nous sommes exposés à divers types de produits chimiques qui ont une action implacable sur notre équilibre et notre santé. Les plus toxiques, comme le pyralène ou le DDT, ont été repérés et désormais interdits, mais il en reste des milliers de tonnes dans l’environnement.

Des centaines de produits, sans utilité directe, sont néanmoins utilisés par les industries alimentaires, de l’habillement, de l’équipement de nos automobiles, de nos habitations. Ces produits sont là pour « améliorer » un processus de fabrication, de conservation, pour apporter du goût ou du confort. À très faibles doses pour la plupart, et pris indépendamment, sans toxicité mesurable.

Et pourtant, les populations sont sujettes à des pathologies insidieuses, multiformes, difficiles à cerner, qu’on peut selon les enquêtes épidémiologiques largement attribuer à l’action de ces perturbateurs chimiques. Les plus sournois d’entre eux agissent sur notre système endocrinien, ce système d’organes dispersés dans le corps, mais qui agissent de concert pour adapter en permanence notre fonctionnement aux besoins et contraintes de l’environnement.

Une perturbation de nos hormones, et c’est tout un équilibre qui s’écroule, c’est une vie en danger, en particulier chez les plus sensibles, les embryons pendant la grossesse et les enfants en pleine croissance.

Dans un deuxième temps, on a constaté des désordres nouveaux et intenses dans le fonctionnement cérébral des enfants exposés à ces perturbateurs, d’où la terminologie plus exacte de perturbateurs neuro-endocriniens.

Ces substances poisons nous atteignent de tous côtés, dans l’air, l’eau, les aliments, les remèdes, les vêtements. Leurs actions se combinent à celles d’ondes électromagnétiques (téléphone, WiFi) dont, là aussi, on reconnaît désormais l’action insidieuse.

Cet ouvrage a deux buts immédiats et pratiques. D’abord, répertorier les informations utiles pour identifier et comprendre nos risques personnels. Ensuite, organiser notre protection individuelle et collective en apprenant à évaluer simplement notre degré d’intoxication et à changer nos habitudes de vie.


Les agences de santé reconnaissent désormais l’étendue du problème. Mais leurs réactions sont lentes et insuffisantes. C’est à chacun de s’informer et de prendre en main son environnement immédiat, son alimentation et l’avenir de ses enfants. Pour cela, deux impératifs : du savoir, et de la méthode.

Dans cet ouvrage, nous apportons certainement l’essentiel du savoir, qui, ne l’oublions pas, évolue chaque jour.

Quant à la méthode, elle dépend de chacun de nous sur des critères d’économie et de bon sens.


                                                                                         
Dr. Alain Collomb,
Dr. Jean-Yves Gauchet
& Dr. Cla

 

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Perturbateurs endocriniens et maladies emergentes