QUELLES SONT LES CAUSES DES OTITES INTERNES ?


Est-ce que l’hérédité y est pour quelque chose ?

Des troubles de l’ouïe peuvent apparaître dès la naissance avec une malformation de l’oreille interne. Il paraît que l’usage d’un antibiotique en particulier lors de la grossesse peut déclencher le développement d’une surdité quelconque chez le fœtus. La pollution dont une intoxication au dioxyde de carbone chez la mère peut aussi en être la cause, de même que l’usage de tabac, de drogue et d’alcool ; mais il s’agit ici de surdité partielle ou totale innée et non d’otite comme telle.

 

Des troubles de l’ouïe peuvent apparaître dès la naissance avec une malformation de l’oreille interne. Il paraît que l’usage d’un antibiotique en particulier lors de la grossesse peut déclencher le développement d’une surdité quelconque chez le fœtus. La pollution dont une intoxication au dioxyde de carbone chez la mère peut aussi en être la cause, de même que l’usage de tabac, de drogue et d’alcool ; mais il s’agit ici de surdité partielle ou totale innée et non d’otite comme telle.

La rubéole, la rougeole, la varicelle, les oreillons et l’hépatite, que ces affections soient congénitales ou non peuvent affecter l’oreille moyenne. Il faudrait alors s’interroger sur les vaccins à virus vivants avant ou pendant la grossesse et lors de la petite enfance.

Des pédiatres généticiens américains du département d’ORL de la Faculté de Médecine en Pennsylvanie croient que l’hérédité interviendrait à 74 % concernant l’otite moyenne chez l’enfant tant au niveau de la durée, du nombre, de la fréquence et de l’intensité. Cependant, ils n’auraient pas pu identifier le gène responsable. Leurs études, qui n’auraient été faites que sur des jumeaux, auraient révélé que les enfants d’une même famille sont plus sujets à otites si un frère ou une sœur en a déjà fait ; sans même considérer qu’il s’agit là souvent d’infections contagieuses. Le fait que les membres d’une même fratrie partagent aussi le même environnement a également été souligné comme étant un facteur important.

L’enfant peut-il avoir souffert d’un traumatisme ?
L’enfant peut s’être développé dans un espace restreint et avoir subi une compression exercée dans l’utérus. Dans le cas d’une naissance prématurée, le crâne n’est pas assez solide, et il ne retrouve pas forcément sa mobilité et sa souplesse.

Pour les bébés à terme, le crâne a besoin d’être modelé par son passage par les voies naturelles lors de l’accouchement ; sinon ça peut entraîner des anomalies. Des compressions importantes peuvent être exercées sur l’os fragile du crâne ; c’est alors le cas lorsqu’on a recours trop rapidement à la médication et à la mécanisation. On vit dans un monde où tout doit aller vite, mais toutes les complications que certaines techniques engendrent ne seraient pas nécessaires si on laissait la nature suivre son cours.

Il y a déjà suffisamment de compressions exercées sur le crâne de l’enfant à naître en raison de l’étroitesse du passatés, la tête se déforme pour s’adapter. Les os du crâne n’étant pas complètement formés, sont malléables. Les produits utilisés lors de l’accouchement assisté médicalement accentuent les contractions obligeant l’emploi de forceps ou de ventouses ; ce qui bloque les mouvements naturels des os du crâne. Des tensions s’y installent alors et peuvent durer. La morphologie du crâne peut présenter des modifications apportées par les contraintes d’un accouchement mécanique et non naturel. Des déformations peuvent se produire par les instruments utilisés sur la tête du bébé. L’ocytocine (pitocin) produit des contractions beaucoup trop fortes, plus longues et plus douloureuses amenant la nécessité d’avoir recours à l’épidurale qui lui augmente le besoin d’avoir recours aux forceps ou à d’autres mécanismes. Parfois, l’augmentation ou la diminution du rythme cardiaque ou d’autres complications engendrées par l’utilisation de procédés douteux occasionnent la nécessité d’une césarienne ; ce qui peut mener également à un traumatisme de naissance puisque le crâne n’a pas été modelé lors du passage par les voies naturelles.

Si les os du crâne ne se remettent pas en place et demeurent déformés, il y aura des séquelles et d’autres effets négatifs pour les nerfs et les vaisseaux sanguins qui, eux, peuvent être comprimés. Des troubles musculaires et squelettiques peuvent en résulter et les vertèbres cervicales peuvent être coincées. La mastoïdite peut également avoir été enfoncée. Donc, un traumatisme de naissance peut entraîner des blessures à l’oreille pouvant même altérer ses fonctions.
Est-ce que toutes ces techniques d’accouchement mécanique seraient à l’origine des otites moyennes aiguës ?

L’enfant retient les bactéries utiles pour former sa flore intestinale lors de son passage par les voies naturelles, de même que des levures si elles sont présentes.

Les bébés prématurés, eux, ont un système immunitaire plus fragile et moins développé. Ayant de la difficulté à s’alimenter, ils peuvent souffrir de déficit nutritif et donner ainsi moins de force à leur organisme pour combattre des infections.

Le syndrome de la tête plate et coups portés au crâne
La plagiocéphalie, selon sa gravité, cause un traumatisme crânien puisqu’elle déforme les os de la tête pouvant provoquer ainsi des dysfonctionnements ; donc des otites moyennes à répétition dans les pires cas.

Une chute grave sur la tête ou tout autre choc tel qu’un coup frappé peut faire exploser le tympan. Une source sonore trop intense pourrait le faire éclater ou causer de l’acouphène. Frapper directement l’oreille à main ouverte ou bien des courants d’air froid prolongés entraîneront des blessures.

La guérison du tympan se fait souvent par lui-même, mais on peut parfois avoir recours à une chirurgie.

Le voyage en avion et la plongée sous-marine
La personne qui souffre d’otite ne devrait pas s’abstenir de voyager ou s’interdire des activités, mais il faut être prudent. « Une personne avertie en vaut deux ! » Une otite barotraumatique est rare et sans danger dans la plupart des cas bien qu’elle soit douloureuse sur le moment ; sauf si l’on prend l’avion ou si l’on plonge avec une otite déjà diagnostiquée, en évolution ou mal guérie. Outre l’intensification de la douleur, il y a des risques de rupture du tympan. Un voyage en avion pour un individu, quel que soit son âge, est déconseillé s’il souffre déjà d’une otite à moins d’un avis médical contraire. Il n’est pas recommandé, non plus, de faire de la plongée sous-marine, ou encore de voyager en avion alors qu’on est enrhumé, car si les fosses nasales sont déjà congestionnées, les oreilles se bouchent et cela peut aller jusqu’à déclencher une otite barotraumatique.

La variation de la pression au niveau de l’oreille moyenne est trop rapide et laisse peu de temps à la trompe d’Eustache pour équilibrer au moment du décollage et encore plus à l’atterrissage. Il y a donc une différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur de l’oreille. L’air dans l’oreille se dilate. La pression de l’air baisse dans l’oreille et monte dans le nez. La pressurisation de l’appareil fait bomber ou rétracter le tympan causant une douleur semblable à celle d’une otite avec ou sans saignement. On perd alors une partie de l’audition.

L’otite barotraumatique peut être douloureuse, avec lésions, rougeurs, saignements, vertige, sifflements et une diminution ou une perte auditive avec ou sans rupture du tympan, qui, lui, peut être congestionné de sang. Elles guérissent normalement d’elles-mêmes dans la plupart des cas, mais parfois, surtout si elles sont fréquentes, peuvent laisser des séquelles.

                                                                                         
   Evelyne Claessens 

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