Essais nucléaires : les atteintes aux enfants

Nouvelle publication de l'Observatoire des armements
Essais nucléaires : les atteintes aux enfants
Notes n° 4, février 2016 • 14 pages • Disponible gratuitement sur www.obsarm.org


Tureia, 1966. Photo Tataio

Le Président François Hollande se rend en Polynésie française ce lundi 22 février.  Or, 50 ans après le premier essai, les Polynésiens restent sans réponse crédible sur les risques auxquels ils ont été exposés. La population en subit toujours les conséquences sur sa santé et son environnement. Son mode de vie, sa culture, ses relations économiques et politiques ont été bouleversés. Au point qu’en février 2016, 20 ans après la fin des essais, l’association 193 a recueilli en Polynésie près de 30 000 signatures à une pétition pour demander réparation à la France.

Dans ce nouveau dossier rédigé par Bruno Barrillot — voir pièce jointe — nous nous intéressons aux conséquences sur les personnes les plus fragiles — enfants et femmes — qui sont d’autant plus préoccupantes qu’elles comportent des risques d’atteintes génétiques affectant les générations suivantes.
La levée du secret défense, en 2013, sur près de 400 documents de la période des essais nucléaires permet de constater que depuis 1960 le Service de santé des armées, les ministres de la défense et les présidents de la République successifs, étaient parfaitement informés, essai après essai, des risques sanitaires auxquels étaient exposés les populations et les personnels des sites nucléaires. Mais il n’y a eu aucune volonté de prévention et de suivi de la part des autorités sanitaires françaises.
Bien au contraire, puisque depuis le début des essais nucléaires jusqu’au milieu des années 1980, la santé publique en Polynésie était assurée par le Service de santé des armées qui a tout fait pour couvrir du secret militaire les données sanitaires.

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