Pour bien fonctionner, le corps doit être bien accordé...

Comme un instrument de musique, pour bien fonctionner, le corps doit être accordé. Accordé avec notre identité profonde, notre Soi. Nous allons voir que cela n’est pas une vue de l’esprit, mais une réalité tangible et objectivable, tant au niveau global qu’au niveau de chaque partie du corps.
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Comme un instrument de musique, pour bien fonctionner, le corps doit être accordé. Accordé avec notre identité profonde, notre Soi. Nous allons voir que cela n’est pas une vue de l’esprit, mais une réalité tangible et objectivable, tant au niveau global qu’au niveau de chaque partie du corps.

Mon propos n’est pas de faire un cours de philosophie pour définir les notions de corps ou d’identité, mais d’étudier la relation entre les deux d’un point de vue pratique, car leur harmonie est une des clefs du bien-être et de la santé.

On conçoit facilement ce qu’est, ou peut être, l’identité du corps par rapport à l’état civil de la personne. Né le (date)... à telle heure... à tel endroit... fille (ou fils) de... Trop souvent d’ailleurs, on confond pour se définir identité et appartenance. Appartenance à un sexe, un pays, une ethnie, une religion, un groupe... Nous verrons plus loin en quoi il est très important de faire la différence. Il y a également l’identité biologique du corps – c’est le codage de l’ADN, propre à chacun.

Plus difficile est de prendre conscience de l’identité dans le corps. Au-delà du schéma corporel – la prise de conscience du corps dans l’espace –, il s’agit de la conscience de soi dans le corps. Le corps n’est pas un véhicule anonyme interchangeable. Il est le reflet intérieur et extérieur de ce que nous sommes, parfois très différent de l’image ou de la perception que l’on a de soi... D’où l’importance d’être en accord avec son corps pour être en accord avec soi-même.

Il m’est apparu assez vite, au cours de ma pratique quotidienne de thérapie manuelle, que de « réajuster » les patients dans leur structure physique les rééquilibre quasi automatiquement dans leur structure psychique. Se sentant mieux dans leur corps, ils se sentent mieux dans leur tête. Pourquoi ? Parce que chaque partie, chaque parcelle de notre corps se retrouve en harmonie avec notre construction intérieure, en accord avec notre identité profonde, notre Soi. C’est-à- dire ce que nous sommes physiologiquement et qui nous caractérise – gros, grand, maigre, petit... – et ce que nous sommes mentalement et psychologiquement aux niveaux émotionnel, affectif, sentimental, comportemental. On le conçoit bien d’un point de vue mental, mais c’est aussi une réalité électrique, plus exactement électromagnétique, dont il faut tenir compte. C’est la raison pour laquelle j’ai ajouté à mon approche mécanique les notions d’axe magnétique personnel et d’identité.

Accord global du corps
Comme la Terre a un axe magnétique, l’individu, qui est un dipôle1 orienté Nord/Sud, a aussi son axe magnétique personnel sur lequel il doit être centré. Faute de quoi, il se sentira « à côté de ses pompes », « pas dans son assiette », « en vrac »... Ce n’est pas qu’une façon de parler, c’est une réalité tangible et vérifiable par chacun de nous à l’aide des tests2 énergétiques que je propose.

Il est possible d’intervenir sur cet axe pour le recentrer par l’intermédiaire du champ magnétique personnel que nous étudierons plus loin1.
Prenons l’exemple d’un poste de télévision en parfait état de marche. Pour bien fonctionner, pour avoir le son, l’image, la couleur, il doit être réglé sur le bon canal, sur la bonne fréquence. L’individu, lui, doit être « réglé » sur sa propre longueur d’onde, c’est-à-dire son identité, synthétisée en pratique par le prénom usuel... Nous verrons que cela peut se mesurer très précisément, soit avec un appareillage très sophistiqué, car il s’agit de fréquence de l’ordre du nanomètre2, soit en pratique avec les tests énergétiques3, beaucoup plus simples.

Être en accord avec soi-même est une réalité depuis longtemps établie dans la vie courante et se traduit par des expressions populaires très parlantes comme « bien dans sa tête », « bien dans sa peau », « bien dans ses baskets » ou « sur son axe », « dans sa verticalité ». Inversement, on peut citer les nombreuses exclamations qui font état du non-accord d’un individu : il est « disjoncté », « il a pété les plombs » ou « un câble », « il est HS », etc. On emploie d’ailleurs souvent un vocabulaire électrique pour en parler.

Comme pour régler un téléviseur sur le bon canal, il est possible pour chacun de se remettre sur son axe en effectuant un « réglage énergétique » à l’aide de techniques relativement simples utilisant, entre autres, les couleurs de l’arc-en-ciel et leur signification symbolique4.

Toute l’originalité de la démarche que je propose est de pouvoir objectiver cet accord ou non-accord avec un référentiel précis. Pour mes patients, c’est ce que j’appelle la thérapie identitaire, qui recherche et répare les perturbations du champ magnétique personnel, ayant induit le mal-être et/ou la maladie et traduisant une perte d’identité générale ou localisée. Cet abord identitaire ne se veut pas être une nouvelle théorie et ne va pas à l’encontre de la médecine dite « classique », bien au contraire. C’est un apport complémentaire dans l’approche du patient, prenant en compte ces deux facteurs, ni entièrement physiques ni entièrement psychiques, que sont l’axe magnétique personnel et l’identité. Applicable à toutes les formes de thérapies déjà existantes, cela permet d’optimiser leurs résultats et de mieux comprendre leurs échecs, pour le plus grand bien du patient. Celui-ci n’est plus considéré comme un cas étiqueté une fois pour toutes dans une statistique, même au sein d’un protocole thérapeutique. C’est une entité unique et spécifique, en constante mutation, relevant d’un traitement lui aussi unique et spécifique, « sur mesure ». Nous verrons plus loin que cela est possible grâce aux tests énergétiques individualisés que je propose.

J’entends souvent mes patients dire avec consternation, en arrivant : « Je suis en vrac ! » Cela traduit bien le fait que la première atteinte à l’intégrité de la personne se fait par une dissociation de son unité physique et psychique.

L’unité de l’individu, un divisé en deux, se fait par l’harmonie du corps et de ses énergies dans les trois plans de l’espace. Le haut et le bas du corps correspondent à la tête et aux jambes, c’est- à-dire à l’intellect et au physique. Le dos et le devant correspondent au passé et au futur, le corps étant le présent. Le côté droit et le côté gauche correspondent aux aspects relationnel et émotionnel, masculin et féminin, qui sont en chacun de nous. Cette division existe aussi au niveau des deux lobes cérébraux, l’un rationnel, l’autre intuitif. Le concept chinois yin/yang est ici intéressant, car il englobe avec seulement deux mots tout cela à la fois. Dans la nature, chaque chose est révélée par son contraire, en permanence.

 
Henri-Pierre Pace

 

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