Pardon : accepter l’imperfection chez l'autre

 

Reconnaître que nous ne sommes pas parfaits constitue une étape importante sur la voie du pardon et de la sérénité. Cela permet d’accéder à une meilleure compréhension de soi-même et des autres. Ainsi, lorsque vous admettez avoir des défauts à travailler, vous acceptez que les autres en aient eux aussi et il n’est plus question pour vous de leur demander l’impossible. Vous les aimez tels qu’ils sont, et il devient alors beaucoup plus facile de créer avec eux des relations harmonieuses, qui se déroulent dans un climat de paix et de bienveillance. Les exigences sans bornes, les propos teintés d’une intolérance opiniâtre, tout cela s’estompe pour faire place à une patience pacificatrice et à un calme rassurant. En deux mots, vous devenez une personne souple, compréhensive, qu’on a plaisir à côtoyer au quotidien. En fait, vous appartenez dès lors au groupe des gens positifs, ces personnes très aimées qui voient dans toute souffrance que l’être humain peut croiser sur sa route l’occasion d’évoluer, de grandir, d’apprendre.


Reconnaître que nous ne sommes pas parfaits constitue une étape importante sur la voie du pardon et de la sérénité. Cela permet d’accéder à une meilleure compréhension de soi-même et des autres. Ainsi, lorsque vous admettez avoir des défauts à travailler, vous acceptez que les autres en aient eux aussi et il n’est plus question pour vous de leur demander l’impossible. Vous les aimez tels qu’ils sont, et il devient alors beaucoup plus facile de créer avec eux des relations harmonieuses, qui se déroulent dans un climat de paix et de bienveillance. Les exigences sans bornes, les propos teintés d’une intolérance opiniâtre, tout cela s’estompe pour faire place à une patience pacificatrice et à un calme rassurant. En deux mots, vous devenez une personne souple, compréhensive, qu’on a plaisir à côtoyer au quotidien. En fait, vous appartenez dès lors au groupe des gens positifs, ces personnes très aimées qui voient dans toute souffrance que l’être humain peut croiser sur sa route l’occasion d’évoluer, de grandir, d’apprendre.

Changer son regard sur les autres
Les gens qui pardonnent difficilement sont souvent des spécialistes de la critique négative et aiment blâmer les autres pour un oui ou pour un non. Ils ne se rendent pas toujours compte que les autres les fuient. Bien souvent, ils ne se sont pas arrêtés pour faire le point et n’ont pas constaté que leur attitude agace et ennuie ceux qui ont envie de vivre pleinement, d’être heureux, de réaliser leurs rêves. Pourtant, une simple prise de conscience de leur attitude suffirait probablement à leur faire voir qu’ils font fausse route et qu’il vaut bien mieux encourager que critiquer. Il est facile de croire que critiquer les autres, c’est un peu les aider. Or, aider les autres consiste plutôt à les soutenir, à les réconforter et à les encourager qu’à déceler leurs travers et leurs bévues.

Avoir une attitude d’acceptation ne signifie pas que l’on ne discerne pas en quoi quelqu’un pourrait s’améliorer. Certes, l’on perçoit ce qui pourrait être affiné, ce qui gagnerait à être modifié. Mais plutôt que de s’appesantir sur ces travers, on s’attarde alors aux qualités des êtres et on les traite avec égard et patience, c’est-à-dire de la même façon qu’on aime soi-même être traité.

S’il arrive toutefois que les défauts d’une personne nous dérangent énormément et que nous ne puissions les supporter, plusieurs voies sont possibles. Dans un premier temps, nous pouvons tenter de cerner les origines du malaise, puis voir en quoi nous pourrions modifier notre attitude.

Dans certains cas, des liens très étroits gagnent à être distendus pendant un moment. En effet, il arrive souvent que nous étouffions l’amour en voulant le vivre trop intensément. Une bonne relation exige, pour s’épanouir, que nous lui donnions régulièrement de bonnes doses d’oxygène, d’autonomie réciproque.

Retrouver l’estime de soi
Dans tous les cas, entourez-vous le plus possible de gens qui vous énergisent et au contact desquels vous éprouvez un profond bien-être. Ne perdez pas de vue qu’une relation où vous vous sentez brimé en est une qui mine votre éner- gie au lieu de vous en procurer. Soyez toujours à l’écoute de vous-même et ne cultivez que les amitiés valables, empreintes d’une véritable appréciation mutuelle. Évidemment, pour cela, il est primordial de ne pas souffrir d’un manque d’estime de soi et de s’aimer véritablement. Or, de nombreuses personnes souffrent d’un manque d’estime de soi qui les empêche d’avoir des relations harmonieuses. Cela reflète la plupart du temps des blocages que la démarche du pardon aidera grandement à dissoudre afin que puisse renaître la précieuse flamme de l’amour de soi.

Une fois que vous avez reconquis votre estime, vous pouvez vous appliquer à améliorer votre existence. Vous ne vous contentez plus de regarder les autres vivre, vous avez plutôt envie de leur être utile. Alors, vous vivez votre existence sous le signe de l’harmonie et de l’action. Vous ne vous attardez pas à décortiquer le passé et encore moins à le ressasser. Vous vivez au temps présent. L’acceptation de ce qui est et de ce que les autres sont procure un pouvoir inimaginable : la réflexion peut enfin être utilisée dans le but de passer à l’action ; elle devient naturellement action, elle vous pousse irrésistiblement en avant et vous donne envie de vous dépasser, de créer votre vie.

Le secret de Ia compassion
Lorsque vous faites preuve de compassion envers les autres, vous les aidez à avancer dans leur vie sans condamner leurs gestes. Vous tentez de les comprendre et de les aimer au-delà de leurs difficultés et de leurs misères. Ce n’est qu’en leur voulant du bien que vous pourrez établir avec eux une relation harmonieuse, un échange fructueux.

Faire preuve de souplesse et éviter de faire des reproches aux autres ne signifie pas que l’on doive opter pour la mollesse ou la neutralité absolue. Il s’agit plutôt d’avoir assez d’amour et de respect envers soi-même et envers les autres pour adopter des opinions et des façons de vivre qui ne sont pas forcément les leurs. En fait, lorsque vous êtes totalement en harmonie avec vous-même, vous ne ressentez pas le besoin de convaincre les autres de faire ou de penser comme vous. Vous êtes heureux dans votre propre vie, et cela vous suffit. Vous appréciez les autres tels qu’ils sont, et votre appréciation est authentique, c’est-à-dire empreinte d’un amour inconditionnel. Vous voyez leur vérité au-delà de leurs bévues, de leurs lacunes, et vous n’avez pas besoin qu’ils soient riches, savants ou célèbres pour les aimer. Vous êtes content lorsqu’ils réussissent et encourageant lorsqu’ils échouent. Vous vivez profondément l’expérience de la bienveillance et de la compassion, et vous savez faire l’exercice de vous mettre à leur place quand les motifs de leurs comportements vous échappent.

« La qualité de l’indulgence ne se contrefait pas ; elle tombe sur nos têtes comme la douce pluie du ciel ; et elle est deux fois bénie ; elle bénit celui qui l’accorde et celui qui la reçoit. »
William ShakeSpeare

La réceptivité aux autres et l’ouverture à leur égard et envers soi-même demandent que nous options pour la générosité, l’indulgence, la douceur et la bonté lorsque tout va bien, mais aussi lorsque survient un événement difficile, qu’il s’agisse d’un pépin, d’un conflit ou d’un drame. Lorsque nous parvenons à cela, nous pouvons au quotidien faire l’expérience transcendante de l’amour inconditionnel. C’est pourquoi la démarche du pardon est si essentielle : elle renforce notre lien avec l’amour inconditionnel. Et lorsque nous laissons cet amour animer notre vie intérieure et toutes nos actions, nous semons, en nous et autour de nous, un merveilleux sentiment de bien-être.

L’esprit de réussite
Si vous avez des projets palpitants, il ne sera pas suffisant, pour les réaliser, d’y rêver confortablement assis dans votre fauteuil. Tout commence par une idée, une intuition, puis continue par un geste, puis un autre, qui donneront peut-être à votre projet une nouvelle direction. Car toute action porte en elle une multitude de directions, à condition de l’accomplir.

 

Virginia  Clarke         

                        
                                                                              

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