Du relatif au communicant

 

Sommes-nous à l'ère de la communication ? D'un point de vue technologique, certainement. Mais la communication peut-elle se résumer à de la technologie, aussi sophistiquée soit-elle ? La communication est souvent évoquée dans les entreprises, dans le développe- ment personnel, dans les milieux de soins, mais communique-t-on plus pour autant ? Pour le savoir, il est souhaitable d’accroître la précision avec laquelle nous abordons ce sujet. Nous confondons trop souvent « communication » avec « techniques de communication ». Or la première concerne l'humain, la seconde le matériel.

Communication et techniques de communication
Même s’il est très important, le « matériel technologique » l'est toujours moins que « l'humain ». En effet, les techniques de communication (téléphone, fax, informatique, publications, réunions...) servent d’outils à ceux qui communiquent. Nous remarquerons que cela suppose qu'au départ, les gens communiquent. Si ce n'est pas le cas, ces outils ne font que véhiculer froidement de l’information. Ils ne produiront jamais de communication. Si les utilisateurs ne sont pas eux-mêmes « communicants », le résultat sera alors toujours décevant.

Les outils de communication sont des voies, des ouvertures entre les êtres. Elles sont précieuses uniquement pour résoudre les problèmes de distance, de temps, de nombre d'interlocuteurs. Remarquons cependant que si vous détestez quelqu'un, le téléphone ne produira pas pour autant de communication entre vous. Il ne fera que véhiculer et concrétiser la fermeture d'esprit qui vous sépare. Il ne produira pas de « communication » à moins que vous ne décidiez, vous, de devenir communicant et de vous réconcilier avec cet interlocuteur ; à moins que vous ne décidiez, vous, de vous ouvrir. Le téléphone ne produit pas d'ouverture entre deux personnes. Il produit une ouverture dans l'espace, mais pas dans l'esprit. À quoi sert-il de circuler en T.G.V. si, arrivé chez celui que vous venez voir, sa porte reste fermée. Vous aurez seulement voyagé plus confortablement vers « rien ».

La différence entre la communication proprement dite et les outils utilisés est donc évidente : dans l’un nous avons des êtres ou- verts les uns aux autres, dans l’autre nous n’avons que des choses permettant de véhiculer de l’information. Toutefois, lorsque nous ne parlons que de l'humain (et non plus des outils), il ne s’agit pas encore forcément de communication, et il n’est pas encore assuré que nous soyons au niveau des êtres. La plupart du temps, il ne s'agit que de relation. Nous remarquons sans difficulté que quand deux personnes se détestent, elles peuvent tout de même s'envoyer des messages, y compris sans parler, mais il ne s’agit pas là de communication. Ce n’est que de la relation. Il est intéressant de distinguer, par ces deux mots, deux situations d’échanges totalement différentes.

- Communiquer signifie qu' « on comprend et on est compris » 1
(un des sens indiqués dans le dictionnaire ). Communiquer est donc un type particulier de relation dans lequel nous comprenons notre interlocuteur et où nous sommes compris par lui. Cette réciprocité est nécessaire pour qu’il s’agisse de communication. «Être communicant » est un état d’ouverture d’esprit réciproque, dans lequel les inter- locuteurs (les êtres) comptent plus que l’information (les choses). C’est ce qui fait que l’information circule bien.
- Être en relation, en revanche, signifie « être relié ». Quand deux personnes sont en relation, le comportement de l'une influence celui de l'autre et réciproquement. Dans une « relation », chacun est 2 « relatif » à l'autre . C’est une situation où les informations (les choses) comptent plus que les interlocuteurs (les êtres). C’est là qu’on discute, et surtout qu’on discutaille, c’est là qu’on essaye de con- vaincre, c’est là aussi qu’on profite de l’autre ou qu’on le combat. Cela s’accomplit même parfois sous des apparences de délicatesse qui ne sont en réalité que des manipulations conscientes ou inconscientes, volontaires ou involontaires. Bien que l’information soit ici au premier plan, cela produit paradoxalement le fait qu’elle circule mal.

Toutes les situations d’échanges ne sont donc pas de même type et il est inadapté de parler indifféremment de communication dans tous les cas. Nous avons d’un côté la communication où les êtres priment et, de l’autre, la relation où ce sont les informations échangées qui sont en premier plan. L’état communicant reflète une grande chaleur humaine et de la stabilité. L’état relationnel, lui, reflète de l’affectivité et de la vulnérabilité. Nous reviendrons sur ces points un peu plus loin.

Verbal et non-verbal
Qu'il s'agisse de communication ou de relation, il existe deux modes de transmission des informations : le verbal et le non-verbal.

Le verbal
Qu'entend-on par verbal ? Verbaliser, c'est prononcer des mots qui ont un sens symbolique. Tout ce qui accompagne ces mots (tonalité, rythme, chaleur, etc.) est du non-verbal sonore. Nous avons aussi le non-verbal gestuel. Le verbal ne comprend que les mots et leur sens (la sémantique) à l'exclusion de ce qui les accompagne.
Le verbal, exprimé par le sens des mots, ne représente qu'une infime partie des messages échangés. En réalité, l'essence d'un mes- sage est surtout dans le non-verbal.

Le non-verbal
Je distinguerai le non-verbal du non-dit (on confond souvent les deux). Le non-verbal est ce qui est dit autrement qu'avec des mots (gestes, sons, regards, silences, etc.), le non-dit, par définition, n'est dit d'aucune manière et ne peut donc pas être perçu. Souvent, le non- verbal s'exprime malgré nous et puisque c’est exprimé, cela n’est pas du non-dit. Le non-dit, c’est encore autre chose : par exemple je suis en colère... je dis des mots courtois (verbal)... j’ai malgré moi un ton agressif (non-verbal)... je refoule une souffrance (non-dit).

Pour transmettre un message, le verbal est souvent indispensable, mais c'est le non-verbal qui, l'accompagnant toujours, lui donnera sa signification subtile.
D’un côté le non-verbal peut exister sans qu'aucun mot ne l'accompagne. D’un autre, la verbalisation, elle, est toujours accompagnée de non-verbal. Je peux être très explicite même en silence (par mes mimiques ou mes gestes). En revanche, il ne m'est pas possible de parler en supprimant totalement mon non-verbal. Je peux, par la volonté, supprimer l'un mais pas la totalité de l'autre.
Le non-verbal constitue un bruit de fond incontournable. Quand je dis « bruit de fond » je peux dire aussi « bruit venant du fond », car il vient du plus profond de nous, essentiellement à notre insu. Évidemment, c'est un « bruit » en partie silencieux (gestes et expressions, mais aussi sons) qui mérite l'appellation de « bruit » car nous le trouvons souvent indésirable quand il révèle à nos interlocuteurs ce que nous n’aurions pas souhaité qu’ils voient (gènes, émotions, colères...).
Pourtant, aussi indésirable soit-il, il reste salutaire, car il peut potentiellement satisfaire notre désir inconscient de communication. Quand nous exprimons ainsi, à notre insu, quelque chose que nous préférerions dissimuler, il nous permet de minimiser la frustration qu'engendre en nous notre état de rupture (nous coupant des autres). Le dilemme vient du fait que d'un côté nous tenons à nos ruptures (pour nous protéger) et que, de l'autre, nous ne pouvons vivre sans communiquer (pour nous construire).
Il arrive souvent que le verbal et le non-verbal soient dissonants, quand les mots ne correspondent pas aux attitudes et à l’intonation de la voix. Nous dirons dans ce cas que celui qui s’exprime n’a pas de congruence (il est incongru !). L’information véhiculée par ce biais n'est en aucun cas de la communication. C'est juste une soupape relationnelle permettant de compenser notre état de fermeture.
Pour un iceberg, la partie apparente au-dessus de l'eau ne représente que 10 % de son volume. En ce qui concerne la communication ou la relation, le verbal (signification des mots) ne représente aussi qu'environ 10 % de l'information, les 90 % restants étant représentés 3
par le non-verbal (beaucoup plus discret, mais ô combien efficace !) .
Cela paraît énorme, bien plus qu'on ne s'y attendrait. En fait, le non-verbal est non seulement constitué par notre gestuelle, mais aussi par une multitude de signaux inconscients tels que notre respiration, nos odeurs corporelles, la dimension de nos pupilles, notre rythme cardiaque, les variations de couleur de notre peau, ainsi que notre façon de verbaliser avec le rythme du langage, nos intonations, etc. Même au téléphone il y a beaucoup de non-verbal : nous y entendons beaucoup plus que le seul sens des mots. Vous en avez déjà fait l'expé- rience en sentant, par exemple, que votre interlocuteur ne vous écoute pas.
L'importance du non-verbal n'avait pas de secret pour cette femme qui, donnant des cours de théâtre à ses élèves, leur faisait apprendre leur texte pour finalement le jouer sans le prononcer. Elle était tout à fait capable de voir si les élèves savaient leur texte. Ce n'était que lorsque ce jeu silencieux était au point qu'elle les autorisait à jouer en disant les mots. Comme par miracle la qualité du jeu des acteurs était alors remarquable.

Vous avez sans doute déjà senti qu'un film étranger mal joué, même en étant bien doublé, reste mauvais. La qualité du non-verbal (gestes, mimiques) y est pour beaucoup.

Une chanson, interprétée par une personne, peut vous émerveiller, mais ne plus présenter d'intérêt quand une autre la chante. Ce sont pourtant les mêmes mots et la même musique. Là aussi, vous avez intuitivement remarqué la dimension du non-verbal.

« Oh ! le con ! ... » Cette expression, prononcée avec l'accent parisien dans les embouteillages, ressemble à un tir d’artillerie. Prononcée entre copains, avec l'accent méridional lors d'une partie de pétanque sous le chant des cigales, elle devient plutôt une marque d'amitié.
Les neuf dixièmes du message sont contenus dans le non- verbal, un dixième seulement dans les mots (figure 1).

Le mot est cependant nécessaire, car il joue un rôle de catalyseur dans l'efficacité de la compréhension. Discret, il permet à celui qui le prononce d'affirmer la responsabilité de ce qu'il dit. La verbalisation est un processus utile pour comprendre les autres et se com- prendre soi-même.


Chez quelqu'un qui prend la responsabilité de ce qu'il dit, le verbal est en harmonie avec le non-verbal qui l'accompagne . Ces deux parties du message se renforcent l'une l'autre afin de donner toute la profondeur et toute la dimension au propos. Un peu comme dans le son stéréo, il y a deux enceintes qui émettent des sons légèrement différents pour donner de « l'espace » à la musique.
Le non-verbal est essentiellement émis de façon inconsciente. II reflète l'état d'esprit dans lequel nous nous trouvons. Contrairement au verbal, il ne peut être que partiellement contrôlé ou maquillé.
L'importance du non-verbal nous permet de préciser la définition de « relation » et « communication ».

Relation et relationnel
Quand deux personnes se rencontrent, qu'elles le veuillent ou non, elles échangent de façon consciente ou inconsciente une multi- tude de messages. Ce flux, qui s'écoule de l'une à l'autre et réciproquement, provoque une situation « relationnelle ». Nous dirons que ces personnes sont relatives en ce sens où chacune est influencée par l’autre.

Que je le veuille ou non, lorsque je rencontre quelqu'un, je suis relatif à lui et, qu'il le veuille ou non, il est relatif à moi : mon comportement est modifié par lui et le sien modifié par moi. Même si, face à lui, je décide quelque chose, je n'aurais pas décidé la même chose s'il n'avait pas été là.
Si je prends le cas extrême où je décide de ne pas lui parler, il est clair que si je ne l'avais pas rencontré, je n'aurais pas eu à prendre cette décision. Je suis relatif à lui, même en voulant lui échapper. Nous verrons plus loin que, paradoxalement, plus j'essaie d'éviter la relation plus je la subis.

À partir du moment où je rencontre quelqu'un, je suis relatif à lui. Dès l'instant où nous nous croisons, nous allons échanger un important flux réciproque de messages conscients et/ou inconscients. Ces messages seront verbaux et/ou non verbaux, et leur contenu nous influencera même (et surtout) si nous y résistons. Je suis donc relatif à mon interlocuteur dans le moment présent, à l'instant où je le ren- contre, mais je lui serai aussi relatif dans le futur. Cette rencontre, qui marque (plus ou moins) mon présent, me « nourrit » d'informations diverses qui, plus tard, influenceront mes jugements.

Ainsi, par exemple, ne vous est-il pas déjà arrivé de ne pas ai- mer un prénom simplement parce qu'un jour vous avez rencontré quelqu'un de désagréable qui le portait (et à qui vous restez donc relatif). Vous n'aimez pas ce prénom alors que les autres le trouvent très agréable.

La relation est incontournable. Nous faisons de la « relation » comme nous respirons. Comme la respiration, ce n'est pas for- cément volontaire et une grande part de la relation est complètement inconsciente.

De même que le pédalier d'une bicyclette est en relation avec sa roue arrière, nous sommes en relation avec nos interlocuteurs au moment où nous les rencontrons. Comme dans le vélo, nous pouvons changer de rapport en manœuvrant le dérailleur (changement de vitesse). On ne peut empêcher la relation, mais on peut changer de rap- port. D'ailleurs, on parle de relations humaines ou de rapports humains.

Il se trouve que certains rapports permettent un plus grand développement, mais ne sont praticables que sur un sol plat. D'autres, avec un développement plus modeste, permettent d'accéder à des sommets plus abrupts (tout dépend si le déplacement est plutôt horizontal ou vertical). Ajuster son rapport à la situation, c'est « communiquer ». Vouloir jouer au plus malin, c'est se fatiguer très vite ou se démolir.

Communication et communicationnel
Pour communiquer, il faut le décider, le vouloir. On ne peut pas ne pas être en relation, mais on peut très bien ne pas communiquer. Je donnerai alors une définition plus précise : communiquer, c'est faire de la relation une opportunité de croissance réciproque.

La communication, c'est de l'information consciente et accueil- lie. L'information accueillie ne veut pas dire une information avec laquelle on est d’accord, mais une information dont on accepte de recevoir le contenu, dont on accepte que notre interlocuteur ait une bonne raison de nous la communiquer. Cette raison est chez lui et non chez nous. Cette acceptation constitue le rapport optimum. Ce n’est en 5 aucun cas une soumission ni de soi, ni de l’autre .

Quand l'information est comprise et accueillie, il y a communication, et seulement dans ce cas-là. La notion d'accueil est très importante. Accueil et communication sont quasiment synonymes.
L'information accueillie est une information qui devient structurée dans notre « édifice » mental. Elle participe à la conscience que nous avons des événements, et surtout des êtres qui s’y trouvent. L'information non accueillie qu'on essaie d'oublier, de rejeter, ne se structure pas et ne peut participer à notre conscience ni des êtres ni des choses. Non accueillie, elle ne fera que nous procurer des impressions, ou des réactions inconscientes, nous conduisant plus à fantasmer qu’à percevoir. Nous ne pouvons y échapper quand nous ne sommes que relationnels au lieu d’être communicants.
Il n'y a de croissance, de maturité et d’enrichissement de notre dimension intérieure qu'avec de l'information accueillie. Si la croissance est réciproque – et seulement dans ce cas – il y a communication.
 
La réciprocité fait que dans une communication les deux inter- locuteurs sont gagnants. La communication n'a pas de perdant. L'explication détaillée de cette absence de perdant sera développée dans le chapitre suivant.

Passer du relatif au communicant
Passer du relatif au communicant, c'est bien plus que ne peu- vent produire les techniques de communication. Aujourd'hui, elles mettent à la disposition des individus des outils extraordinaires mais, quand tout aura été inventé, il faudra encore se préoccuper de communiquer vraiment. Tous ces outils, aussi perfectionnés soient-ils, ne remplacent pas – et ne remplaceront jamais – la communication. Ils permettent aux gens qui communiquent déjà de le faire plus loin et plus vite. Ils ne produisent pas la communication, mais lui permettent seulement de s'affranchir de l'espace, du temps et du nombre.

Cette technologie de grande valeur, sans laquelle la planète ne saurait plus fonctionner, doit être nettement distinguée de la communication.

La communication n'est pas une action mais un état. Deux pièces communicantes sont deux pièces ayant une ouverture entre elles. Ce ne sont pas deux pièces qui font quelque chose. L'état communicant, c'est un état d'ouverture. Il permet une libre circulation de l'information dans les deux sens. Alors, on ne subit plus l'influence de la relation.

Être en relation est automatique. Être communicant doit se décider. Passer du relatif au communicant est un choix. Pourquoi ne pas choisir d'être communicant puisqu'on économise ainsi de la fatigue et que l'on gagne en efficacité et en satisfaction réciproque ? Il est beaucoup moins fatigant de communiquer que de ne pas le faire !

Résister, ne pas communiquer, parler « ferme » (c'est-à-dire fermé), c'est dépenser beaucoup d'énergie, c'est produire du stress. Quand nous faisons cela, nous sommes pareil à un navigateur qui, déployant sa voile contre le vent, essaie cependant d'avancer en ramant ! Il lui serait si simple de présenter sa voile de biais (« le près » en navigation) et de jouer sur son gouvernail. Ainsi, passant de droite à gauche alternativement, il peut avancer en utilisant le vent. Quand nous recevons le flux de messages (le vent) d'un interlocuteur vers qui nous voulons aller, il est plus simple de se présenter comme le navigateur avisé. Pourtant, nous avons souvent tendance à nous opposer et à ramer. Nous finissons alors la journée, exténués et insatisfaits. En- suite, nous cherchons des moyens de nous déstresser.

Lorsque nous « choisissons » de ne pas communiquer, nous avons pourtant de « bonnes » raisons à cela. Ces raisons font partie du flot d'informations accumulées depuis que nous existons (relation et communication mêlées). Le premier travail est de structurer ce flot d'informations déjà reçues dans sa vie, afin qu'il soit richesse et non fardeau.

Le premier travail de communication s'effectue donc en nous. La vie est certainement un excellent guide pour y parvenir. Ces quelques lignes permettent d'en accélérer le cheminement naturel grâce à une exploitation sous un nouvel angle de l'information dont vous disposez déjà.

Je n'ai pas la prétention de vous apprendre à communiquer mais, plus modestement, de vous aider à révéler le potentiel de communication qui est déjà en vous. En effet, nous ne pouvons pas ap- prendre à communiquer pour la simple raison que nous savons déjà ! Si cette aptitude ne s'exprime pas, c'est que nous sommes encombrés de croyances ou d'apprentissages incomplets en ce qui concerne la communication. Le premier pas est donc de démystifier ces confusions.

Pour y parvenir, je ne ferai souvent qu'énoncer des évidences. Si cela vous semble être des évidences, c'est que vous avez déjà en vous cette aptitude. Il était cependant nécessaire de les formuler pour que cela devienne une évidence utilisable. L'objectif, en écrivant ces lignes, est de vous proposer une approche qui puisse être mise en œuvre concrètement. Il m'arrivera néanmoins de faire quelques dé- tours théoriques, quand une compréhension plus précise s’avérera nécessaire. Je serai même souvent amené à vous proposer des paradoxes. Il est important de s'accoutumer à explorer des aspects contraires pour avoir une vue d'ensemble plus vaste.

Si vous le souhaitez, il peut en résulter un changement dans votre vie. Je dis bien un changement dans votre vie et non un change- ment de vous. Quand vous devenez plus communicant, vous ne devenez pas un autre, mais vous devenez plus vous-même (car l'état communicant est notre état naturel).
 
Thierry Tournebise

 

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