Mincir : choisir des méthode adaptées

Quand arrive le printemps, de la même façon que les arbres refleurissent, les magazines féminins remettent à la Une, des régimes « nouveaux » à expérimenter, des dizaines de nouvelles crèmes amincissantes à tester et des pilules extraordinaires à avaler. On trouve même les conseils de coachs sportifs ou de diététiciens de stars. Il y en a pour tout le monde, tous les goûts, tous les poids... Mais, à moins d’avoir un suivi personnalisé 7 jours sur 7 et 365 jours par an, ou de s’appeler Madonna ou Jennifer Lopez, les résultats ne sont pas assurés !

Quand arrive le printemps, de la même façon que les arbres refleurissent, les magazines féminins remettent à la Une, des régimes « nouveaux » à expérimenter, des dizaines de nouvelles crèmes amincissantes à tester et des pilules extraordinaires à avaler. On trouve même les conseils de coachs sportifs ou de diététiciens de stars. Il y en a pour tout le monde, tous les goûts, tous les poids... Mais, à moins d’avoir un suivi personnalisé 7 jours sur 7 et 365 jours par an, ou de s’appeler Madonna ou Jennifer Lopez, les résultats ne sont pas assurés !


Toutes les méthodes ne sont pas forcément adaptées à votre cas et pas toujours efficaces. Dans certains cas elles peuvent se révéler coûteuses, éprouvantes, décevantes, voire même dangereuses.
Traiter efficacement le surpoids exige :
- Une prise en charge psychologique, individuelle et prolongée.
- Un examen clinique complet.
- Un bilan biologique en fonction de la pathologie.
- Un bilan nutritionnel, avec détermination des erreurs faites ou des fausses idées trop souvent admises.
- Un suivi diététique jusqu’à stabilisation complète du poids.
À la vue de cette procédure rigoureuse, il est certain qu’un soutien médical sera préférable à un régime miracle !

Pour perdre du poids, vous avez à votre disposition dans le domaine médical principalement trois spécialistes. Je ne parlerai pas ici des méthodes non médicalisées qui peuvent avoir leur utilité pour les per- sonnes réfractaires à tout ce qui touche à la médecine.

La chirurgie peut parfois être utile pour venir au secours des cas les plus récalcitrants. Elle doit être mûrement réfléchie. Elle est surtout utilisée sur le plan esthétique pour réparer certaines traces dis- gracieuses laissées par la perte de poids. Nous en dirons quelques mots.
Vous pouvez choisir de vous en remettre à un nutritionniste : il faut savoir que le nutritionniste est avant tout un médecin. Chaque per- sonne qui se présente à lui est un patient à part entière et le médecin l’aborde en tant que tel.

Il doit chercher à connaître et à étudier ses problèmes physiques au- tant que psychiques.
N’hésitez donc pas à vous livrer en toute confiance, il vous prêtera une oreille attentive et saura d’autant mieux vous prendre en charge. Il pourra appréhender un état dépressif masqué et évaluer toutes les pathologies associées à la prise de poids (diabète, insuffisance rénale ou hépatique, troubles cardio-vasculaires et respiratoires, pathologies osseuses, etc.). Si nécessaire, il fera pratiquer un bilan complémentaire (prise de sang, radiographies, avis spécialisé) et vous traitera en conséquence.

Vous pouvez également vous adresser à un diététicien. Comme son nom l’indique, son rôle consiste à conseiller une diététique adaptée en fonction des besoins et des pathologies de chacun. Il vous indiquera les aliments à consommer ou à éviter. Il pourra vous établir un régime adapté à votre cas.

Il ne pourra pas traiter les problèmes médicaux qui peuvent être as- sociés. S’il détecte une anomalie, il doit en informer immédiatement le médecin. En revanche, comme votre médecin, il est tout à fait capable de vous aider dans votre démarche, de vous réconforter, de vous rassurer et de vous conduire à un bon résultat.

les troubles du comportement qui ont pu engendrer le déséquilibre alimentaire.
Sa participation devient nécessaire quand le médecin ou le diététicien détecte un trouble psychique grave. Il intervient rarement dans la prescription du « régime ».

Inversement comme nous l’avons évoqué précédemment, nu- tritionnistes ou diététiciens ne peuvent ignorer la part importante que joue le psychisme dans le dysfonctionnement alimentaire.

À vous donc de déterminer quel praticien vous aidera le mieux le cas échéant. Peut-être un seul ou peut-être aurez-vous besoin de ces trois spécialistes pour gagner en confiance et en motivation.
Une question revient souvent dans la bouche du patient face à son problème de poids si celui-ci n’arrive pas à se soumettre aux règles diététiques qui lui sont proposées : « Pensez-vous que je doive consulter un psychiatre » ?

La réponse n’est pas systématiquement positive mais l’aide d’un spécialiste quand le patient est en situation d’échec ou qu’il ressent une forte dépendance par rapport à l’alimentation peut s’avérer utile, voire indispensable.

LES RÉGIMES MIRACLES
Maigrissez sans effort !
Perdez 10 kg en une semaine !
Le rêve !
Inutile de rêver, ces belles formules accrocheuses qui vous font croire qu’en fermant les yeux, dans la position du lotus et en cristallisant votre pensée sur la personne idéale, vous allez vous transformer en quelques jours en top-modèle ou en Dieu du stade, sont trompeuses.

Plus sérieusement, ces régimes « miracles » sont souvent inappropriés. Peut-être efficaces à court terme, mais décevants in fine, car dans la plupart des cas, vous reprendrez les kilos que vous avez perdus.

Souvent dissociés (séparation entre lipides – glucides - protéines), ces régimes ne sont pas adaptés à une alimentation normale. Le rythme alimentaire généralement très restrictif pendant la durée du régime est mal adapté à la vie quotidienne. Les indications de compléments alimentaires, de gélules drainantes ou coupe-faim à base de produits dits « naturels » que l’on ne trouve ni en pharmacie ni en parapharmacie, sont à considérer avec méfiance.

Attention aux conseils et produits diffusés sur internet par des soi-disant « spécialistes » dont vous ne connaissez ni le cursus, ni la réputation, et encore moins le professionnalisme.

LES RÉGIMES ENRICHIS EN PROTÉINES : LES DIÈTES PROTÉINÉES
Il faut bien distinguer les régimes enrichis en protéines des régimes hyper protéinés. En effet ces derniers apportent un excès de protéines inutile (supérieur à 1 g/kg/j) car à partir d’un certain taux, ces protéines ne sont plus assimilables et éliminées par les reins. Elles peuvent même devenir dangereuses pour ces derniers si la surconsommation est trop forte.

Je précise à mes patients inquiets, qu’il n’y a pas de risque rénal si le taux de protéines apporté quotidiennement reste acceptable et dans la limite des besoins nutritionnels.

J’ai souvent constaté que chez des patients obèses, l’apport en protéines devient de plus en plus faible aux dépens des sucres.

Cécile B. 1,55 m pour 85 kg par exemple, assure qu’au moment de passer à table, elle n’a plus faim et n’arrive pas à finir sa viande. Elle finit par avouer qu’elle a déjà copieusement abusé d’aliments sucrés avant le repas.

Il nous faut évoquer les substituts protéinés.
Ils ne sont pas néfastes à l’organisme dans la mesure où ils ne sont pas utilisés de façon abusive, mais en remplacement d’un repas qui aurait été sauté ou bâclé avec un sandwich. Durant un voyage, entre midi et deux, en train ou dans sa voiture, avant d’aller faire du sport, pendant la pause au bureau, ou quand on ne dispose que d’un quart d’heure pour manger.

Ils sont bien accueillis par la plupart des patients, même les plus récalcitrants, au début, pour le petit-déjeuner où les apports en protéines naturelles sont peu prisées (viandes, poissons, œuf). Ils doivent être de bonne qualité, c’est-à-dire que les protéines qui les composent doivent provenir principalement et de préférence, du lait, des œufs ou du soja. Il faut éviter les protéines provenant de féculents (ex : pois) et bien s’assurer que ce sont de véritables substituts et non pas des « gâteaux hyperprotéinés. »

Hyperprotéiné n’étant pas synonyme de riche en protéines, il faut aussi s’assurer, de ce fait, que le pourcentage de protéines contenu dans le produit est suffisant (environ 15 %) et que la teneur en sucre ou en graisse ne soit pas excessive, c’est-à-dire : < à 25 % pour les glucides et < à 10 % pour les lipides. Il est toujours nécessaire de vérifier qu’il n’y a pas de contre-indication médicale. Ce qui n’est pour ainsi dire jamais le cas pour des doses modérées.

La diète protéinée
La diète protéinée est une méthode pour faciliter la perte de poids qui s’appuie essentiellement sur un apport en protéines impor- tant et un apport en sucres et en graisses faible. Ceci afin d’obliger l’organisme à consommer ses réserves de graisse sans hypothéquer sa masse musculaire. On crée en fait un état d’acétose.

Quelques conseils pour une diète protéinée sans risques :
- Donner moins de 60 g/j de glucides. L’idéal = 20 à 30 g/ j.
- Ne pas mettre d’acides gras essentiels dans une cure protéinée.
- Maintenir la NATREMIE (taux de sel dans le sang) avec de l’eau salée donc plutôt pétillante.
- Éviter la crise de goutte en buvant environ 2l/j.
- Éviter la CONSTIPATION : eau riche en magnésium ou complé- ment en magnésium (2 à 4g/j).

LES MÉDICAMENTS - LES COUPE-FAIM
Des médicaments agissent sur le surpoids. Ils ne sont pas sans risque et ne doivent être pris que sur prescription et sous surveillance médicale.

Les médicaments ayant une action sur l’absorption intestinale
- Les inhibiteurs de la lipase. Comme leur nom l’indique, ces médicaments inhibent l’action d’une enzyme (la lipase) qui permet aux lipides et surtout aux triglycérides de se transformer en acides gras. Ils ont un effet positif sur la perte de poids et sont sans risque. Ils sont également à prescrire dans les cas de diabète avec surpoids. Le traitement est bien entendu à surveiller sur la durée.
- Les inhibiteurs de l’alphaglucosidase, autre enzyme qui intervient en inhibant la libération des acides gras contenus dans les glucides. Ces produits sont efficaces pour les personnes dont l’alimentation présente des excès en beurre, œuf, fromage, viande grasse.

Les médicaments agissant sur la thermogénèse
La thermogenèse est la production de chaleur de l’organisme chez les animaux et l’homme, par augmentation du métabolisme cellulaire. La thermogenèse peut être stimulée par des nutriments (surtout les protéines) ayant une activité thermogénique, contribuant ainsi à lutter contre la prise de poids. Lorsque la thermogenèse est stimulée, les dépenses énergétiques sont augmentées et il reste alors moins d’énergie en excès susceptible d’être stockée sous forme de graisses. Certains médicaments contribuent à provoquer ce phénomène

Les cholérétiques (sorbitol)
Ils augmentent la sécrétion de la bile peuvent avoir une légère influence si l’on considère qu’ils favorisent l’élimination des graisses par l’intestin.
Il en est de même pour les hépatotropes, produits censés stimuler l’activité du foie. Contrairement à certaines idées reçues qui placent les antidépresseurs comme cause de prise de poids ceux-ci peuvent apporter une aide efficace en cas d’échec à la perte de poids ; En effet le patient dépressif ne parvient souvent pas à vaincre son addiction qu’il utilise comme traitement de son état.

Véronique M. 45 ans, avait perdu triomphalement 20 kg. Elle se présente à nouveau au cabinet alors qu’elle se trouve en situation d’échec. Elle se met à pleurer dès le début de l’entretien. « Je tiens quarante-huit heures et à la première contrariété je craque et je me jette sur la nourriture. Tout va mal, le travail, ma mère âgée qui m’accapare et mes enfants pour lesquels je me fais du souci ». Véronique, trop de pressions ont eu raison de vos énergies psychiques. Il faut vous relever avant de penser à nouveau régime.

Elle accepte de traiter en priorité son état dépressif. Quinze jours plus tard, elle se sent mieux et est à même de reprendre un régime. Elle a surtout évité de s’effondrer et de reprendre du poids.
La sérotonine et le tryptophane

La sérotonine agit comme un médiateur au niveau du cerveau ou elle régule notre humeur. Elle est produite à partir d’un acide aminé, le tryptophane, qui se trouve dans l’alimentation.

Les aliments protéinés, la viande, le poisson, les œufs en sont les principaux pourvoyeurs et le lait à un moindre degré. On en trouve aussi dans la noix de cajou, les amandes et la levure de bière. Pour des rai- sons génétiques ou en cas d’une alimentation pauvre en tryptophane, la sérotonine est insuffisante. Cela va se traduire par un état dépressif, une tendance à l’agressivité, des troubles du sommeil et une attirance marquée pour les produits sucrés.

LA CHIRURGIE
On peut distinguer la chirurgie digestive qui a pour but de réduire l’absorption alimentaire et entraîner une perte de poids et la chirurgie esthétique qui se propose de réparer les dégâts.

La chirurgie digestive s’envisage en cas d’obésité à risque patent et si tout a été tenté pour obtenir une perte de poids naturelle, sans sucès.

Pour ma part, il est toujours possible de faire maigrir un obèse. Il su fit de trouver le bon moment, les bons mots et un régime à sa portée. Mais cela constitue un autre débat.

La gastroplastie
Elle consiste à poser un anneau qui va réduire le volume de l’estomac et contraint donc le patient à réduire son bol alimentaire. Pratiquée dans de bonnes conditions, le risque vital est minime.

Le bypass
Son intérêt est double. Il va réduire l’estomac mais aussi court-cir- cuiter une partie de l’intestin grêle grâce à une déviation vers le colon. La technique présente des avantages :
- Elle réduit le volume de l’estomac à une petite poche.
- Elle diminue l’absorption intestinale de 20 %.
- La prise excessive de sucre induit des troubles à type de malaise, sueurs et diarrhée qui auraient pour but de décourager le patient à recommencer.

Elle a aussi des inconvénients :
Elle modifie définitivement la façon de s’alimenter et nécessite de prendre des compléments alimentaires.

D’autres interventions risquent d’être à prévoir dans les années qui suivent.

Le mini bypass
Il se différencie du bypass classique par le fait qu’il nécessite une seule anastomose au lieu de deux. Le volume de l’estomac est réduit de la même manière et son efficacité reste identique. Les risques de complication sont moindres mais des reflux gastriques sont à craindre.

L’amaigrissement dépasse souvent les 30 kg, soit plus de 70 % du surpoids. Le risque vital est de l’ordre de 0,5 %.

Les résultats des chirurgies sont souvent spectaculaires mais pas toujours durables. Le problème initial reste entier : l’addiction au sucre.

- On m’a posé un anneau à 18 ans car je n’arrivais pas à maigrir et je pesais 112 kg. Au début j’ai beaucoup vomi et j’ai perdu près de 40 kg. Peu à peu je me suis adaptée. Ayant découvert que les aliments liquides passaient bien, je faisais fondre du chocolat pour le boire à la paille.

Aujourd’hui elle vient consulter car elle a fait enlever son anneau et le chirurgien l’a prévenue qu’elle allait certainement grossir à nouveau.

Ses anciens démons sont toujours présents. L’envie de sucre est à son paroxysme car elle a retrouvé la liberté de manger tout ce qu’elle veut. Depuis plusieurs semaines elle lutte et essaie de suivre au mieux mes prescriptions diététiques. Elle n’a presque pas repris de poids. Vais-je arriver à la stabiliser autour de 75 kg ? L’objectif a été fixé, mais le problème d’Angélique n’est pas encore réglé.

La chirurgie esthétique est une solution « d’après. » Après la perte de poids, après la stabilisation, après l’arrêt du trouble addictif pen- dant plusieurs mois.

Une solution pour redonner à un corps amaigri mais abîmé par l’obésité un peu de son allure initiale.

L’abdominoplastie
Elle a pour but de supprimer ce ventre tombant (tablier de sapeur) qui vient cacher une partie du pubis. Les résultats sont toujours satisfaisants même si vous devez vous attendre à quelques semaines de souffrance.

La cruroplastie ou lifting des cuisses
Elle permet de réduire le volume des cuisses détendues.
C’est une intervention lourde avec là aussi des suites douloureuses. À n’envisager que si vous êtes très motivé. Les résultats sont corrects mais laissent de longues cicatrices.

La liposuccion
Elle doit être pratiquée à mon sens s’il persiste une culotte de cheval ou une zone particulièrement disgracieuse après la perte de poids. N’attendez pas de la liposuccion une solution à votre problème de cessaires à la perte de vos kilos superflus.

Quel que soit le type de chirurgie envisagé il doit être pratiqué dans de bonnes conditions et avec des indications appropriées. C’est le domaine exclusif du chirurgien.

Les produits injectables
Pour être complet on peut citer les lifting, les injections de botox ou d’acide hyaluronique. Peu invasifs et sans risques s’ils sont pratiqués dans de bonnes conditions ils peuvent réduire les plis ou les rides qui sont plus marqués après une perte de poids. Ils n’ont pas de caractère définitif.

LES CURES THERMALES
Plusieurs stations thermales se sont spécialisées dans le traitement de l’obésité. Je laisse à chacun le soin de savoir le profit qu’il peut en tirer.

LES MASSAGES, DRAINAGES, TRAITEMENTS PAR ULTA SONS
Ils peuvent ajouter au régime un facteur de bien-être, éventuellement éliminer l’excès d’eau dans le corps.

On peut, par exemple, agir sur la rétention d’eau par drainage lymphatique.
Ne rêvez pas ! Aucun massage ne pourra faire fondre la graisse passivement, sans un effort de votre part et sans un régime associé.

LA DIÉTÉTIQUE DE GROUPE
Elle peut apporter un soutien psychologique, en plus du régime. Certains en sont friands, d’autres préfèrent une prise en charge individuelle. À vous de choisir.

En conclusion
L’obésité est devenue une maladie grave : elle tue en France 60 000 personnes par an, soit deux fois plus que le tabac et dix fois plus que les accidents de voiture. C’est un véritable problème de Santé publique.

En France, plus de 10 % de la population est obèse, alors qu’un français sur trois est déjà en surpoids. Le risque de mortalité augmente de 60 à 70 % lorsque l’IMC passe de l’indice 26 à 30.
Si tous les moyens doivent être mis en œuvre pour combattre l’obésité, encore faut il choisir les bons. L’idéal restant la prévention. C’est pour cela qu’il est indispensable de dépister les prises de poids anor- males chez l’enfant, si possible avant l’adolescence (voir chapitre XVII : obésité de l’enfant), avant que ne soit établi le diagnostic de l’addiction au sucre.

 

 

                                                                                         
     Docteur Michel Salvi 

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