Effacer le ventre pour épanouir le corps

 

Il ne suffit pas pour avoir un ventre plat de faire de la gymnastique, de  se priver de nourriture ou d’acheter l’appareil et la crème merveilleuse  vantée par la publicité.

 


Combien d’espoirs déçus !
Il ne suffit pas pour avoir un ventre plat de faire de la gymnastique, de  se priver de nourriture ou d’acheter l’appareil et la crème merveilleuse  vantée par la publicité.

Beaucoup  de  gens  à  la  silhouette  aujourd’hui  encore  alourdie  malgré  des  efforts  sérieux  et  des  résolutions  draconiennes  vous  le  diront.  Pourquoi ? Parce qu’il ne suffit pas d’augmenter les dépenses d’énergie et  de diminuer les rentrées en faisant de l’exercice et en mangeant moins  pour se débarrasser de la graisse superflue.

À l’origine de cette poche adipeuse, il y a des organes intoxiqués par  des  mauvaises  digestions  successives.  Résultat  :  un  encrassement  du  corps.  Or  la  graisse  aime  à  se  loger  là  où  l’organisme  fonctionne  mal.  Avant tout, être un ventripotent, c’est souvent être un ballonné. Les raisons de la ventripotence sont plutôt à rechercher à l’intérieur du ventre  qu’à l’extérieur.

Expliquons-nous.  Les  causes  véritables  d’un  abdomen  proéminent  sont non seulement une alimentation trop riche, mais aussi et surtout,  une  nourriture  mal  adaptée,  perturbante  et  génératrice  de  digestions  difficiles.

Les notions habituelles de diététique basses calories et de gymnastique  sont  insuffisantes  parce  qu’elles  ne  tiennent  pas  compte  de  ce  facteur primordial chez tous ceux qui ont tendance à avoir du ventre :  une digestion qui se réalise mal.

Pour les bienfaits de tout le monde, et pour tous les ventripotents  en  particulier,  il  faudrait  arriver  à  révolutionner  les  conceptions  médicales du bien manger et du bien boire en y incorporant un nouvel élément : ne manger que ce que l’on est capable de parfaitement digérer, suivant les possibilités digestives enzymatiques de chacun.

Des  aliments  insuffisamment  digérés,  parce  qu’incompatibles  avec  nos  possibilités  digestives  enzymatiques,  vont  provoquer  des  fermentations  à  l’intérieur  du  tube  digestif,  des  putréfactions  et  des  gaz.  Les intestins gonflés vont se distendre. Esthétiquement, la conséquence  d’une telle dilatation est mal acceptée.

Mais  contrairement  à  la  croyance  commune,  c’est  surtout  la  santé  qui  va  en  subir  les  dommages  futurs.  Les  problèmes  digestifs,  parfois  même silencieux ou finalement acceptés, sont décisifs pour l’équilibre  physiologique.

L’aspect extérieur est le reflet des désordres internes. C’est un leurre  de  croire  qu’il  est  possible  d’arranger  l’apparence  sans  avoir  soigné  le  fondamental.  La  bonne  marche  à  suivre  est  de  réparer  l’intérieur,  les  organes  déficients,  tout  en  façonnant  l’extérieur,  la  musculature.  On  préviendra ainsi bien des maux futurs et on retrouvera une énergie sans  précédent.

C’est pourquoi ce livre vous propose en premier lieu de comprendre  succinctement  les  mécanismes  de  la  digestion,  de  l’absorption  et  de  l’élimination. Je vous invite à favoriser l’ensemble de ces fonctions et par  là  même  éviter  tous  les  troubles  liés  à  leur  dysfonctionnement  :  lourdeur  digestive,  ballonnement,  gaz  intempestifs,  constipation,  diarrhée,  éructation, brûlures d’estomac, aigreurs, colites.

Cet ouvrage réunit ainsi à la fois des conseils alimentaires, des tech- niques  spéciales  tirées  du  yoga  et  de  la  médecine  ayurvédique,  des  descriptions liées au massage de points énergétiques, à la réflexologie,  aux vitamines, aux plantes et aux compléments alimentaires. Vous retrouverez un ventre plat, une santé et un dynamisme incomparables.

Je sais de quoi je parle : je fus ventripotent. C’est seulement à 44 ans,  en 1975, que je compris pourquoi. Depuis, je sais aussi que je n’aurai plus  à redouter cette rondeur disgracieuse et le cortège d’ennuis de santé qui  l’accompagne.  À  présent,  à  plus  de  80  ans,  j’ai  conservé  un  ventre  plat  et une forme physique qui me permettent de faire du ski, du tennis, du  vélo, de la natation, des voyages, des conférences, j’apprends des langues  étrangères  et  je  viens  de  commencer  un  stage  de  surf.  J’en  profite  pendant que je suis encore jeune !

À  23  ans,  pesant  86  kg,  je  prenais  allégrement  le  chemin  familial  qui mène à l’obésité. Mon père (120 kg) avait certes l’air jovial, mais ne  profita hélas pas de sa retraite. L’obésité est difficilement compatible  avec le troisième âge.

Aujourd’hui  je  pourrais  sauver  mon  père,  là  où  tous  les  médecins  consultés avaient échoué. Ce n’est pas cependant faute d’avoir suivi des  régimes. Et quels régimes ! Tristes, fades, insipides, peu variés, carencés...

Quant aux médicaments : cela ne contribua qu’à aggraver son cas. S’ils  font maigrir un temps, ce n’est que pour mieux regrossir ensuite. Beaucoup  plus  grave  encore,  ils  vont  à  l’encontre  du  bon  sens  en  fatiguant  considérablement  les  nerfs  et  le  foie,  organes  clefs  d’un  vrai  retour  à  l’équilibre.

C’est  d’ailleurs  en  endommageant  son  foie  et  ses  intestins  que  mon  père compromit définitivement sa santé.

Quant à moi, avec une jeunesse mouvementée par la guerre dans la  région de Belfort, le fils d’hépatique que j’étais atteignit l’adolescence  malingre,  souffreteux  et... cardiaque.  Ce  qui  me  valut  d’être  service  auxiliaire, exempté de sport et même de marche pendant mon service  militaire.
Quelques années plus tard je me mis à grossir.

Être maigre ne fut pas agréable. Avoir un gros ventre le fut beaucoup  moins.  Je  pris  donc  le  taureau  par  les  cornes  :  régime  et  gymnastique  quotidienne. Résultats encourageants, sans plus. Mais la véritable trans- formation,  tant  physique  que  mentale,  c’est  le  yoga  qui  me  l’offrit.  Il  m’aida à chercher à comprendre les besoins du corps.

Je décidai alors de changer ma vie et d’apprendre la kinésithérapie à  Paris. Cela me permit de réviser mes pensées car ces études ne suffisent  pas à aider le futur praticien à se sentir proche et compatissant de ses  patients.

Néanmoins,  je  savais  de  quoi  était  fait  et  comment  fonctionnait  un  être humain. Depuis, je n’ai cessé d’étudier et de chercher à comprendre.  Très  enthousiaste,  j’ai  toujours  été  dans  les  premiers  à  utiliser  les  dernières nouveautés. Et les milliers de cas soignés à travers le monde m’ont  permis de faire de nombreuses constatations. Voici mes déductions.

 

 

Jacques Staehle

 

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