Se soigner par les plantes

L’emploi curatif de des plantes est, sans aucun doute, le plus important depuis l’origine des temps. De nos jours, la plupart des remèdes sont synthétisés de manière chimique.

L’emploi curatif de des plantes est, sans aucun doute, le plus important depuis l’origine des temps. De nos jours, la plupart des remèdes sont synthétisés de manière chimique.

Au XVIe et XVIIe siècles, les principales universités étaient dotées d’un jardin pour alimenter leurs études sur les propriétés curatives des herbes. Une fois que les chercheurs ont su synthétiser leurs éléments chimiques, les plantes commencèrent à perdre de leur importance.

Malgré tout, aujourd’hui, des guérisseurs se tournent de nouveau vers le « royaume végétal ». Ce n’est pas uniquement du fait des propriétés inhérentes aux plantes.

Mais c’est aussi et beaucoup du fait d’une certaine méfiance devant les pratiques de la médecine classique, qui oublie trop souvent de passer par une vision holistique ou globale du patient.

Les docteurs sont si « spécialisés » qu’ils se trouvent fréquemment incapables de traiter d’autres parties du corps que celle du champ de leur expertise, ce qui empêche toute approche globale !
Homéopathes et guérisseurs par les plantes adoptent une vision holistique pour les patients. Malheureusement, ce processus, pourtant si bénéfique, est déconsidéré par l’abondance de charlatans qui traitent des personnes avec des remèdes inopérants.

Fort heureusement, des praticiens et praticiennes chevronnés, à la science médicale reconnue, retrouvent le chemin qui mène aux plantes...

La majorité des plantes comportent des substances qui, correctement dosées, ont des effets médicinaux mais se révèlent dangereuses en cas d’excès. Le bon dosage varie d’un individu à l’autre.
Beaucoup de personnes s’imaginent que les substances naturelles sont moins toxiques que les produits chimiques, c’est « parfaitement erroné ».

Certaines plantes renferment des toxines si puissantes que l’ingestion d’une quantité infime risque de se révéler mortelle. Leur combinaison avec certains médicaments peut provoquer de dangereuses réactions. Certains individus risquent d’être allergiques, d’où l’importance de signaler aux enfants les plantes vénéneuses telles que la digitale, la jusquiame et la belladone. Rappelez-vous de Socrate et de la cigüe...

L’intoxication médicamenteuse est, de loin, la forme la plus commune d’empoisonnement.
Nous vous recommandons donc vivement de solliciter l’avis d’un professionnel de santé avant de faire usage de plantes médicinales.

Comme l’écrit si justement le docteur J. Valnet : « Il n’est pas de mauvais procédés de traitements, seule l’application peut être préjudiciable. »
Et le professeur de biologie végétale à l’université de Metz, Jean-Marie Pelt constate avec franchise : « Plus nous développons nos innovations, plus nous recherchons nos traditions. Avec la différence essentielle que des méthodes d’analyse de plus en plus fines ont permis non seulement de découvrir l’activité de plantes jusqu’alors inexploitées, mais aussi de trouver des substances ignorées dans des plantes déjà connues. »

 

Dr René Bouchet

 

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