LES HUILES ESSENTIELLES, UNE ALTERNATIVE AUX PSYCHOTROPES, SOMNIFÈRES, ANXIOLYTIQUES

Vous avez envie de soulager votre stress, vos angoisses, vos peurs ? Ou encore simplement vous détendre, vous calmer, bref vivre cool au naturel sans pour autant vous lancer dans des drogues « dures » ? Les huiles essentielles peuvent vous rendre ces grands services. Certaines d’entre elles ont des propriétés psychoactives très puissantes, elles sont réharmonisantes du système nerveux central et du système nerveux autonome.
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Vous avez envie de soulager votre stress, vos angoisses, vos peurs ? Ou encore simplement vous détendre, vous calmer, bref vivre cool au naturel sans pour autant vous lancer dans des drogues « dures » ? Les huiles essentielles peuvent vous rendre ces grands services. Certaines d’entre elles ont des propriétés psychoactives très puissantes, elles sont ré-harmonisantes du système nerveux central et du système nerveux autonome.

COMMENT AGISSENT CES HUILES ESSENTIELLES ?
Par trois modes d’intervention toujours liés :
1. Par action directe : les molécules aromatiques contenues dans chaque huile essentielle – les éthers, esters, alcools...
– possèdent des propriétés toniques ou calmantes, comme un médicament allopathique.
2. Mais en tant que matériau vivant, elles possèdent surtout une activité énergétique :
– Elles apportent des électrons, elles sont alors dites négatives (rien à voir avec le terme « négatif » employé couramment, c’est même exactement l’inverse !), c’est-à-dire calmantes. elles soignent des insomnies, une irritabilité, un nervosisme, des obsessions. C’est notamment le cas des huiles essentielles riches en esters ou en éthers, que nous verrons en détail plus loin.
– Ou, au contraire, elles captent des électrons, et sont alors dites « positives », c’est-à-dire dynamisantes, permettant d’aller de l’avant. C’est notamment le cas des huiles essentielles riches en alcools, nous les verrons elles aussi en détail plus avant dans le livre.
– Ou encore elles donnent des protons, elles sont alors dites « acidifiantes », c’est-à-dire qu’elles renforcent l’énergie vitale. On les utilise pour traiter les asthénies profondes. C’est le cas des huiles essentielles riches en phénols.
3. enfin, elles ont une fonction informationnelle exogène (olfactive) ou endogène (neurologique, endocrinienne) : les arômes des huiles essentielles, puissamment diffusibles, pénètrent malgré nous jusqu’au système limbique, centre de nos émotions et de nos instincts. L’impact sur nos aires corticales entraîne des réactions en chaîne, par vibration bio-électronique, qui réactivent des fonctions biologiques ankylosées. D’où une action sur notre sphère émotionnelle et nos comportements, par olfactothérapie ou olfactologie – action fine et subtile.
elles aident ainsi à gérer des problèmes d’humeur, à nous désaccoutumer de nos somnifères, antidépresseurs et autres dépendances, à apaiser des tensions nerveuses, à lever un malaise émotionnel....
La réponse de l’aromathérapie au « stress » est à la fois agréable, puissante (mais non violente), 100 % naturelle et améliore l’estime de soi : on se prend soi-même en charge, on cherche à se comprendre, à mettre le doigt sur son propre malaise afin d’y remédier, on pioche ses solutions parmi une large palette d’huiles essentielles pour une réponse parfaitement sur-mesure et personnalisée.
• La camomille romaine dénoue des blocages énergétiques psychologiques.
• La racine d’angélique s’adresse aux peureux, vite découragés, indécis.
• L’encens constitue traditionnellement un lien entre la terre et les Dieux, il aide à recentrer l’esprit « qui s’égare ».
• Les agrumes nous rendent notre bonne humeur...
Nous sommes ici loin des psychotropes ou des somnifères qui « assènent un coup de massue » pour nous « faire oublier » nos malheurs, nos stress quotidiens. Il s’agit de mieux les supporter, de contrôler leur impact sur notre vie quotidienne, de nous épanouir aussi et, donc, d’améliorer notre rapport aux autres. Vaste programme !

PSYCHOSOMATIQUE ? TU JOUES LA COMÉDIE EN SOMME ?
Jadis, nous parlions de trouble « psychosomatique ». Comme il portait plutôt bien son nom (un trouble psychologique/psycho, qui se traduit par des problèmes corporels/soma), ce terme reste très ancré dans le vocabulaire grand public. Cela donne des discussions comme celle-ci :
– J’ai mal au ventre.
– Tu n’aurais pas une interro de maths demain ?
– Si, pourquoi ?
– Ton mal de ventre ne serait pas un tout petit peu psychosomatique par hasard ?
Remplacez à loisir le mal de ventre par le mal de tête, une plaque d’eczéma, une poussée d’acné liée à un fort stress dans la journée, etc. et remplacez à loisir le contrôle de maths par un oral de bac, un entretien d’embauche ou autre échéance stressante.
La plupart des médecins le réduisaient à un trouble inexistant : « C’est dans la tête, merci Madame, vous pouvez rentrer chez vous. » et le malade rentrait chez lui en ayant toujours son problème, avec un autre en plus : l’idée qu’il était fou.
Aujourd’hui, les spécialistes parlent plus volontiers de « psycho-neuro- immunologie », un gros mot pour exprimer finalement exactement la même situation qu’avant. Mais les choses se sont nettement précisées ! Au départ, cette discipline étudiait le fait que des molécules traditionnellement assignées au système immunitaire jouaient en réalité d’autres rôles, notamment sur le système nerveux. Autrement dit, en traitant l’un on traitait l’autre et vice versa. que de chemin parcouru : aujourd’hui, la manifestation corporelle d’un mal-être est reconnue réelle par les scientifiques puisqu’elle peut être combattue avec « des molécules ». Pourquoi pas des molécules aromatiques ? Avouez que l’odeur du pain chaud, du poulet rôti ou des pralines vous met d’humeur joyeuse ! Mais il n’y a pas que l’aspect moléculaire et pharmacologique. Tout, absolument tout, influence notre humeur, y compris quantité d’éléments inquantifiables : le soleil (après une longue période de pluie), le froid, la vue de chez soi, la compagnie avec laquelle on se trouve, les projets que l’on a, notre état amoureux, la méditation, l’hypnose, l’art, la lecture, une photo de l’être aimé, etc. C’est pourquoi vous trouverez dans ce livre davantage que des formules d’huiles essentielles. Soignez vos émotions, optimisez vos performances mentales et gérez votre stress, c’est l’ensemble de votre santé que vous améliorez.

L’IMPACT DU STRESS DANS VOTRE CORPS
Le stress n’empêche pas seulement de dormir. Son impact sur l’organisme est total et complet, si l’on peut dire, car il modifie nos sécrétions hormonales. Or, les hormones sont des petits messagers chargés d’aller livrer leur télégramme aux quatre coins du corps. Regardez sur le dessin simplifié ci- dessous la cascade que provoque une situation stressante... étonnant, non ?


 

Danièle Festy


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