Prélude à l’invasion de l’Allemagne

Deux SS faits prisonniers par un groupe de tirailleurs tunisiens du 4e RTT à Scheibenhardt (Allemagne) (Musée de l’Infanterie – P. Dufour)
Deux SS faits prisonniers par un groupe
de tirailleurs tunisiens du 4e RTT à Scheibenhardt (Allemagne)

(Musée de l’Infanterie – P. Dufour)


 « Pour un Français, le problème ne se pose pas : participer à l’invasion de l’Allemagne est pour notre pays un devoir et un droit. Un devoir, parce que des centaines de milliers des nôtres, dans la désespérance des camps de pri- sonniers ou dans l’agonie des camps de déportés, attendent leur délivrance et qu’il serait inconcevable que nous soyons les seuls de tous les alliés à ne pas nous battre pour leur rendre la liberté.

 

Un droit, parce qu’après avoir subi l’amertume d’une défaite et le joug d’une occupation en se sacrifiant pour le compte de tous, la France a, plus chèrement que quiconque, mérité de matérialiser sa victoire en entrant les armes à la main sur le territoire de son ennemie. C’est pour elle le plus sûr moyen de manifester sa résurrection et, plus encore, de la rendre durable en mettant la main sur des gages réels de sa sécurité future. »
Histoire de la Première Armée française – Rhin et Danube

Jean de Lattre de Tassigny, maréchal de France

 

 

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La campagne de l'Allemagne - printemps 1945