PLUMES, Visions de l’Amérique précolombienne


22/11/16 - 29/01/17 Atelier Martine Aublet

Par sa dimension symbolique et religieuse, la plume joua un rôle majeur dans les sociétés précolombiennes. Associées aux dieux et aux mythes fondateurs, réservées à l’usage des caciques et des guerriers, les plumes précieuses revêtaient un caractère sacré dont les premiers évangélisateurs comprirent l’importance en les détournant au profit du message chrétien. C’est pourquoi, dès les premiers temps de la conquête, l’art des plumassiers aztèques (amantecas) trouva une nouvelle expression au travers d’œuvres originales et métissées qui connurent un réel succès en Occident.

 

Par sa dimension symbolique et religieuse, la plume joua un rôle majeur dans les sociétés précolombiennes. Associées aux dieux et aux mythes fondateurs, réservées à l’usage des caciques et des guerriers, les plumes précieuses revêtaient un caractère sacré dont les premiers évangélisateurs comprirent l’importance en les détournant au profit du message chrétien. C’est pourquoi, dès les premiers temps de la conquête, l’art des plumassiers aztèques (amantecas) trouva une nouvelle expression au travers d’œuvres originales et métissées qui connurent un réel succès en Occident.

Parmi toutes les richesses rapportées du Mexique, les plumasseries furent certainement les œuvres les plus appréciées en Europe. Leurs couleurs irisées et leur finesse d’exécution firent rapidement le succès des plus célèbres cabinets de curiosités. Ainsi, peu à peu, la plume va s’imposer dans l’imaginaire collectif occidental comme un des emblèmes du Nouveau Monde. Dès le XVIe siècle, les artistes s’en emparent et contribuent à diffuser l’image stéréotypée d’un Indien paré de plumes qui restera un des symboles de l’Amérique.

I. Plumes divines
Les plumes comme les représentations d’oiseaux sont omniprésentes dans l’art péruvien. Pourtant leur usage ne se limite pas à la décoration. Bien au contraire, elles font directement référence au système complexe de la cosmovision andine où l’univers serait formé de trois mondes interagissant ensemble pour garantir l’harmonie de la société. Le monde des dieux (supérieur) est symbolisé par l’oiseau, le monde des êtres vivants (terrestre) par le félin et le monde des morts et des ancêtres (inférieur) par le serpent. Ces divinités animales peuvent être représentées sous leur forme physique mais aussi exprimées de façon métaphorique comme par l’usage des plumes qui renvoie au monde d’en haut ou Hanan Pacha et aux divinités qui l’habitent. Celles-ci peuvent être employées pour décorer des tuniques, des coiffes et différents objets cérémoniels comme les panaches qui symbolisaient pour ceux qui les portaient le lien direct avec le monde divin. Chez les Incas, par exemple, l’insigne majeur de l’empereur consistait en deux plumes, l’une blanche et l’autre noire, surmontant la Masca paicha (bandeau frontal).

II. Plumes précieuses
La cosmologie méso-américaine regorge d’allusions à la plume dont la symbolique est particulièrement forte et ancienne. La déesse Coatlicue fut par exemple fécondée par une balle de plumes tombée du ciel et donna naissance à Huitzilopochtli, le dieu tutélaire des Aztèques représenté parfois sous l’aspect d’un aigle ou d’un colibri. Quetzalcóatl, le célèbre « Serpent - Plumes précieuses », cacha son physique disgracieux par un masque et une barbe parés de plumes confectionnés par Coyotlinahual, le dieu patron des plumassiers. C’est pourquoi dans les sociétés méso-américaines, l’art de la plumasserie était porté en si haute estime. Les sculptures des dieux comme les victimes des sacrifices en étaient parées. Elles ornaient les présents diplomatiques, servaient à la confection des vêtements de cérémonie du Huey Tlatoani (empereur), accompagnaient les guerriers au combat et constituaient une part essentielle des tributs versés par les cités conquises. Elles étaient associées aux sacrifiés ou aux guerriers morts au combat, qui après avoir passé quatre ans à accompagner le soleil, revenaient sur terre notamment sous forme de colibris.

Ehecatl – Quetzalcoatl Culture Aztèque (1200-1521 ap. J.-C.) Mexique central Roche volcanique poreuse Musée du quai Branly – Jacques Chirac
Ehecatl – Quetzalcoatl
Culture Aztèque (1200-1521 ap. J.-C.)
Mexique central Roche volcanique poreuse
Musée du quai Branly – Jacques Chirac



Les oiseaux sont les maîtres des cieux et représentent le monde supérieur dans bien des civilisations. C’est pourquoi les plumes étaient présentes dans tous les évènements qui rythmaient la vie des cités et étaient si fréquemment représentés ou évoquées sur les statuettes, les céramiques ou les différents supports de l’iconographie religieuse.

III. Les mosaïques de plumes
Avec la conquête espagnole, l’art de la plumasserie ne disparaît pas. Il est même réutilisé par les évangélisateurs qui comprennent vite la valeur symbolique de la plume pour le détourner au profit du dogme chrétien. L’objectif était de se servir d’un matériau sacré et chargé de sens pour les Indiens afin de faciliter leur adhésion à la nouvelle religion. L’art de la plumasserie servit également aux religieux à démontrer en occident le génie indien et les progrès de l’évangélisation. C’est donc dans le creuset fertile de la Nouvelle Espagne qu’émerge dans le second quart du 16e siècle un art « métis » unique et syncrétique dont les tableaux de plumes demeurent encore aujourd’hui les plus resplendissants témoignages. Malheureusement en raison de leur grande fragilité, très peu d’entre eux ont survécu. Aujourd’hui quelque 180 plumasseries ou objets décorés de plumes de la Nouvelle-Espagne ont pu être répertoriés dans le monde (tableaux, calices, tabernacles, croix, vêtements liturgiques, mitres et chasubles, etc.) et seuls six tableaux de plumes sont conservés dans les collections publiques françaises, dont 4 au musée des Jacobins à Auch.

Dans cette œuvre tardive, conservée du musée du quai Branly – Jacques Chirac, on observe l’utilisation de plumes plus grosses et le recourt à la peinture pour traiter les parties les plus délicates comme les visages.

IV. l’Indien emplumé
Dans l’imaginaire collectif, l’Amérique semble avoir toujours été associée à la plume tant les plumasseries rapportées du Nouveau Monde ont pu fasciner les Européens. Pourtant dans les premiers temps de la découverte, elle est absente des premières illustrations de « sauvages » des nouvelles terres. Mais il en sera très vite autrement. Dès le début du XVIe siècle, avec la multiplication des voyages et des récits, l’image de l’Indien se précise et se codifie. Les plumes sont désormais omniprésentes sur les représentations ; elles ornent les têtes et habillent les corps. Alors que l’identité du continent se construit, la plume joue dès lors un rôle central dans l’affirmation de l’image du Nouveau Monde. Aussi, peu à peu, l’imaginaire débridé des auteurs et des compositeurs s’emparent de la figure de l’Indien pour la figer dans son travestissement et en faire l’archétype de « l’Américain ». Ainsi voit-on apparaître des Allégories de l’Amérique qui prennent chair dans le corps de jeunes filles à la gorge généreuse, armées parfois d’un arc et de flèches, claire allusion au monde fantasmé des Amazones.

V. Technique de la plumasserie
Dans le Mexique ancien, l’art de la plume était le domaine d'artisans spécialisés appelés amantecas. Organisés en castes, ils réalisaient deux sortes de plumasserie : celle utilisée pour la fabrication d’objets de la vie quotidienne (couvertures, vêtements rembourrés) et la plumasserie de luxe qui employait des plumes précieuses. Au sein de cet artisanat prestigieux, il y avait notamment les plumassiers de la Maison Royale (Tecpan amantecas) chargés des tenues rituelles de Huitzilopochtli, le dieu tribal des Aztèques, et les plumassiers du Trésor (Calpixcan amantecas) qui avaient pour charge la préparation de la « garde-robe » de l’empereur. Dans cet art, trois principales techniques plumassières étaient employées: la ligature, le tissage et le collage. Mais c’est cette dernière technique et notamment le collage des plumes en mosaïque qui fut utilisée dans la production de tableaux coloniaux. Elle exigeait un très grand savoir-faire et le respect d’un mode opératoire particulièrement complexe.

VI. Décryptage de la Messe de saint Grégoire
La Messe de saint Grégoire du Musée des Jacobins d’Auch tient une place toute particulière dans l’histoire du métissage culturel et ethnique entre la vieille Europe et l’Amérique indigène. Elle constitue une des premières œuvres chrétiennes du Nouveau Monde et probablement aussi une des dernières productions des artistes aztèques mais elle ne se limite pas à une simple transposition en plumes d’une scène de l’hagiographie chrétienne. En effet, les peintres scribes (tlacuilos) et les plumassiers (amantecas) aztèques qui ont participé à la réalisation du tableau, ont intégré leur propre univers sémantique et symbolique. Si le sujet est bien occidental, la technique, le vocabulaire décoratif et même l’organisation spatiale de la scène renvoient directement aux traditions locales. La Messe de saint Grégoire est aussi le seul tableau de plumes à disposer d’une dédicace en latin qui date, localise l’œuvre et en identifie l’inspirateur : Pierre de Gand, un des premiers moines franciscains arrivés au Mexique et créateur de l’École d’art San José de los Naturales.
« [Pour] Paul III, Pape, dans la grande ville des Indes, Mexico, [la mosaïque] composée [sous l’autorité] de Don Diego [Huanitzin], gouverneur, [et] par les soins du frère Pierre de Gand, Minorite, AD [l’année du Seigneur] 1539 ».
Ce tableau apparaît aussi comme le symbole de la lutte qui opposa les frères mineurs érigés en protecteurs des Indiens face aux abus de la colonisation. Celle-ci aboutit à la publication en 1537 par le Pape Paul III de la Bulle Sublimis Deus qui interdit leur esclavage. Il est probable que la Messe de saint Grégoire fut réalisée en remerciement de son appui.

VII. Les plumes de la résistance

Au Pérou, dans les premiers temps de la conquête espagnole, la production locale de peintures religieuses est restée le monopole d’artistes occidentaux. Il faudra attendre le tremblement de terre de Cuzco en 1650 et le fantastique élan de reconstruction de la ville, pour voir les premiers artistes indiens ouvrirent leurs propres ateliers et bouleverser les codes de la peinture occidentale. Ils sont porteurs d’une nouvelle forme de religiosité et n’hésitent pas à se référer au passé précolonial. Cette revendication culturelle et même sociétale s’observe d’abord par des références furtives, puis beaucoup plus marquées à l’antique paganisme. Sans pour autant rejeter la nouvelle religion, qui est désormais leur, les artistes couchent sur la toile la réalité d’une conversion rapide et forcée qui n’a pas occulté une histoire multimillénaire qui ne demande qu’à ressurgir des limbes du passé. Un des plus révélateurs est l’usage du thème de la plume qui fait directement référence au passé inca.

Peint dans les environs d’Arequipa, le tableau L’apparition de la Vierge de Caïma présente au premier plan plusieurs Indiens agenouillés portant l’unku traditionnel. La Vierge Marie et l’Enfant Jésus, comme les autres personnages de la scène, ont la tête ornée de hautes plumes colorées.

VIII. Les Anges arquebusiers
L’utilisation du thème de la plume dans les peintures coloniales andines renvoie à une symbolique ancestrale bien antérieure à la conquête espagnole. Ces références trouvent notamment une résonnance particulière dans l’abondante production d’archanges Saint Michel et surtout d’anges arquebusiers sortis des ateliers de Cuzco. L’iconographie de ces derniers présente des jeunes gens ailés, richement vêtus à la mode occidentale en train de recharger leur arquebuse. L’association des anges et des armes à feu traduit la fusion métaphorique qui s’est opérée entre les traditions ancestrales et les nouveautés technologiques apportées par l’Occident. L’ange arquebusier n’est autre que la représentation d’un guerrier inca, associé au faucon par l’antique tradition, et doté d’une arme dont le bruit évoque le tonnerre, manifestation du dieu Illapa. Il n’est pas étonnant qu’au moment où ressurgissent les revendications identitaires des Incas, ces représentations symboliques soient de nature à porter et exalter le souvenir d’un passé glorieux devenu mythique.

IX. Un exemple de création contemporaine avec Nelly Saunier
Les chefs-d’œuvre en plumes de l’époque précolombienne sont un patrimoine culturel important pour la plumasserie et sont une source d’études inépuisable pour des créateurs contemporains comme Nelly Saunier.

Maître d’art en plumasserie, Prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la Main, Nelly Saunier inscrit son métier dans la modernité. Elle travaille avec les plus grandes maisons de mode et de haute joaillerie, des designers, des musées, le monde du spectacle et du cinéma. Chaque nouvelle collaboration permet à l’artiste plumassière de transcender un savoir-faire ancestral et de réinterpréter le matériau pour aller dans de nouveaux champs de création artistique. Et lorsqu’elle crée des œuvres personnelles, Nelly Saunier joue avec la nature, la texture et la symbolique des plumes, offrant une vision singulière de cet art au travers de trompe-l’œil coloré ou de métamorphoses.

Lors de sa collaboration avec la maison Van Cleef & Arpels pour la création de ce cadran de montre, Nelly Saunier a réalisé un travail délicat de plumasserie miniature, nécessitant la maîtrise de la matière à un niveau de précision au dixième de millimètre. Entrer dans l’infiniment petit permet à l’artiste de transposer la matière pour laisser apparaître un tableau miniature. Comme un peintre, elle y apporte les couleurs et les textures, choisissant ses plumes et ses pigments. L’illusion est parfaite, la nature apparaît en relief et l’oiseau se pare d’un plumage naturel chatoyant. « L’art de la plume, explique la plumassière, c’est travailler la matière sous toutes ses formes, dans des variations infinies et des domaines les plus divers, la sublimer afin d’en ressentir sa beauté et sa poésie. »

COMMISSARIAT DE L’EXPOSITION
Fabien Ferrer-Joly a suivi des études d’archéologie préhistorique et protohistorique européenne à l’Ecole du Louvre de 1982 à 1986, avant d’effectuer une maitrise d’archéologie préhistorique (site néolithique de Charavines – Isère) à l’Université Paris IV (1986-1988). Il fait partie de la promotion Georges Bataille de l’Institut National du Patrimoine en 1991-1992.
Il a été conservateur du musée des Tumulus de Bougon (Deux-Sèvres) de 1992 à 1996. Depuis 1996, il est conservateur du musée des Jacobins à Auch.
Depuis 2001 Fabien Ferrer-Joly est également Directeur de la culture de la ville d’Auch, devenue l’Agglomération du Grand Auch en 2014.

ATELIER MARTINE AUBLET
« Nous souhaitons garder une place à des formes de présentation plus légères, plus souples, mais aussi plus libres, plus personnelles et à l’occasion plus iconoclastes. »
Stéphane Martin, président du musée du quai Branly Un espace modulable sur le Plateau des collections

Cet espace de 170 m2 est conçu comme un cabinet de curiosités contemporain pouvant présenter une trentaine d’œuvres. L’Atelier Martine Aublet présente chaque année une moyenne de trois installations qui mettent en lumière les nouvelles acquisitions du musée, la photographie contemporaine non-occidentale, une collection extérieure invitée, les collections du musée du quai Branly ou encore une carte blanche à des artistes contemporains, des personnalités ou encore des institutions culturelles et scientifiques partenaires du musée.

Ces projets spécifiques offrent une liberté et une souplesse de mise en place dans des délais courts, en fonction de l’actualité du musée, et des grands événements nationaux et internationaux, permettant de créer des événements inattendus.

Depuis son ouverture en 2012, l’Atelier Martine Aublet a présenté 12 installations :
LA DAME DU FLEUVE (5/6/12 – 7/10/12). Concepteur : Philippe Peltier
PLÂTRE OU PAS ? (13/11/12 – 27/01/13). Concepteur : Yves Le Fur
LE RIRE, L’HORREUR ET LA MORT, Affiches peintes des vidéoclubs et images des morts au Ghana (26/02/13 – 19/05/13). Concepteur : Germain Viatte
« J’arrive, j’aime, je m’en vais », PIERRE LOTI, L’AMBIGU EXOTIQUE (25/06/13 - 29/09/13). Concepteur : Claude Stéphani
RESIDENCES DE PHOTOQUAI (13/01/13 – 26/01/14). Concepteurs : Céline Martin-Raget ; Christine Barthe « MODESTES TROPIQUES » – Hervé Di Rosa (04/03/14 - 18/05/14). Carte blanche à l’artiste PROPAGANDA, Les femmes dans la révolution, Vietnam 1954 - 1980. Affiches du Musée des
femmes du Vietnam à Hanoï (24/06/14 - 28/09/14). Concepteur : Christine Hemmet
JOYCE MANSOUR, Poétesse et collectionneuse (18/11/14 - 01/02/15). Concepteur : Philippe Dagen L’ANATOMIE DES CHEFS-D’ŒUVRE (10/03/15 - 17/05/15). Concepteurs : Olivia Bourrat et Christophe Moulhérat
MARC COUTURIER, L’ALEPH (23/06/15 – 20/09/15). Carte blanche à l’artiste
LE COMTE DES NUAGES, Masanao Abe face au Mont Fuji (03/11/15 – 17/01/16). Concepteur : Pr.
Yoshiaki Nishino
DAKAR 66, Chroniques d’un festival panafricain (16/02/16 – 15/05/16). Concepteurs : Sarah Frioux- Salgas, Dominique Malaquais et Cédric Vincent.
HOMME BLANC, HOMME NOIR, les représentations de l’occidental dans l’art africain du 20e siècle (16/06/16 – 09/10/16). Concepteur : Nicolas Menut.
Cet espace porte le nom de Martine Aublet en hommage au directeur, conseiller du président pour le mécénat, disparue prématurément le 3 avril 2011.

LA FONDATION MARTINE AUBLET
Outre l’Atelier Martine Aublet, plusieurs axes, en lien avec les actions du musée, ont été choisis par la Fondation Martine Aublet pour orienter son engagement :
- l’attribution de bourses destinées à aider de jeunes chercheurs à se former sur le terrain et à mener à bien une recherche dans les domaines de l’ethnologie, de l’histoire des arts extra- européens et de l’histoire des arts. Ces bourses, d’un montant de 15.000 euros chacune, ont bénéficié à 38 jeunes chercheurs du monde entier depuis leur création en 2012. Elles ont été remises suite à un appel d’offre international.

- le prix Martine Aublet est décerné par la Fondation Martine Aublet - en collaboration avec le musée du quai Branly - à une personnalité scientifique reconnue, soucieuse de transmettre son savoir à un large public, dans les domaines de l’ethnologie, de l’histoire extra-européenne et de l’histoire des arts, et dont l’œuvre est publiée en France.
Doté de 20.000 euros, le premier prix a été remis le 1er octobre 2012 à l’anthropologue Francoise Héritier, Professeur honoraire au Collège de France, saluant ainsi l’ensemble de son œuvre et de sa carrière ; le deuxième prix a été attribué, le 03 mars 2014, à Maurice Godelier pour son ouvrage « Lévi-Strauss » (2013, Le Seuil).
Le 3e prix de la Fondation Martine Aublet a été atribué à Emmanuelle Loyer. Fondation Martine Aublet : www.fondationmartineaublet.com

 

INFORMATIONS PRATIQUES
PLUMES, Visions de l’Amérique
Du 22 novembre 2016 au 29 janvier 2017 Atelier Martine Aublet
#ExpoPlumes #quaiBranly10ans
musée du quai Branly – Jacques Chirac
37 quai Branly 75007 Paris
01 56 61 70 00 www.quaibranly.fr