L’eschatologie en question

Dans son acception générique, l’eschatologie est considérée globalement comme le discours sur la fin des temps. Les annales de la théologie et de la philosophie renferment une multitude de traités et de théories sur les « derniers temps » et la destinée ultime du genre humain, ce que les médias avides de sensationnel, d’audiences record et de gros tirages, appellent couramment la « fin du monde ».

Dans son acception générique, l’eschatologie est considérée globalement comme le discours sur la fin des temps. Les annales de la théologie et de la philosophie renferment une multitude de traités et de théories sur les « derniers temps » et la destinée ultime du genre humain, ce que les médias avides de sensationnel, d’audiences record et de gros tirages, appellent couramment la « fin du monde ».

L’eschatologie cosmique décrit une forme plus ou moins élaborée d’apocalypse, au terme de laquelle seuls quelques élus seront choisis, épargnés et sauvés de l’anéantissement, avant d’être conduits dans un nouveau monde idyllique.

L’eschatologie humaine a pour objet l’extinction d’une société humaine, ou d’une génération, qui s’apparente à la fin d’un monde et voit disparaître un pan de civilisation dans son ensemble.

L’eschatologie individuelle, quant à elle, étudie plus précisément le destin de l’âme et traite de la vie après la mort, mettant l’accent sur une destinée post mortem que les différents courants spirituels ou philosophiques déclinent diversement selon leurs sources ou leur idéologie.

C’est plus précisément cette dernière approche qui nous intéresse présentement, car elle interpelle directement chaque homme, chaque femme, chaque enfant personnellement, indépendamment de sa race, son âge, son lieu de vie ou sa trajec- toire, dès lors qu’il ou elle s’interroge sur l’anéantissement ou le prolongement de sa conscience après la mort.

Contre toute attente, ce qui émerge des travaux entrepris dans le cadre de l’eschatologie individuelle, avec un enrichissement considérable de nos connaissances depuis près d’un siècle, ne porte aucunement ombrage à l’idée que tout un chacun se fait généralement de la mort, bien au contraire.

Les chapitres qui suivent démontrent clairement qu’il faut résolument bannir la conception d’une finitude terrible, douloureuse, aux relents d’anéantissement définitif, qui préside encore trop souvent aux derniers temps d’une existence humaine.

Au contraire, on peut entrevoir dans les dernières découvertes des spécialistes, notamment les scientifiques les plus éminents, un réel message d’espoir pour le futur de chaque individu au-delà de sa mort physique.

Bernard Baudoin

 

Si cet extrait vous a intéressé,
vous pouvez en lire plus
en cliquant sur l'icone ci-dessous 

La vie au-delà de la mort