L’Au-delà

 

La notion d’un « au-delà » de la mort implique pour sa part l’existence d’un monde supérieur à celui où évoluent habituellement les êtres humains, ce dernier étant considéré comme le monde « d’ici-bas ».

La mort, dédramatisée, n’est plus dès lors que le trait d’union, le passage, le pont entre ces deux mondes, donnant à l’âme humaine – ou un principe vital qui l’engloberait – l’opportunité de se perpétuer indéfiniment. Ne dit-on pas que la mort, pas plus que la naissance, ne doit nous épouvanter ; elle n’est rien d’autre que la naissance à l’éternité ?

Le monde de l’au-delà peut alors être perçu comme une réplique du monde des vivants, un univers semblable. Il est également fréquent de le concevoir comme un monde sans retour, autre et lointain, ou bien complètement éthéré, flottant dans l’espace, dans une autre dimension temporelle. Si les définitions diffèrent selon les cultures, l’essentiel subsiste, à savoir la persistance de l’existence d’une entité humaine sous une forme ou une autre, que l’on y distingue ou non le corps et l’esprit, ou encore le mode de vie, dans ce qu’il faut bien considérer comme un « nouvel intervalle temporel ».

Passer dans l’au-delà signifie clairement entrer dans un « autre monde » offrant des modalités d’existence spécifiques, bien différentes de celui en-deçà, des simples mortels. Et en définitive, quelles que soient les définitions que l’on en donne, il s’agit toujours d’une autre dimension – supposée supérieure – dans laquelle pénètre le défunt, où son existence va trouver l’opportunité de se perpétuer.

Bernard Baudoin

 

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La vie au-delà de la mort