Ce que vous devez savoir sur le SIDA

Aussi bien le grand public que la majorité des professionnels de la santé sont persuadés que le sida est un phénomène épidémique apparu soudainement au début des années 80, causé par l’émergence d’un nouveau et terrifiant virus.

Aussi bien le grand public que la majorité des professionnels de la santé sont persuadés que le sida est un phénomène épidémique apparu soudainement au début des années 80, causé par l’émergence d’un nouveau et terrifiant virus.

Cependant, il faut se souvenir que de 1981 (première notification du syndrome) jusqu’à 1984 (annonce de la « découverte » du virus responsable du sida), les scientifiques confrontés à ces cas soudains d’effondrement du système immunitaire suspectaient plusieurs causes pour cette nouvelle pathologie, causes liées à l’utilisation de substances toxiques et au style de vie des malades.

En effet, aussi bien aux États-Unis qu’en Europe occidentale, c’est la communauté homosexuelle masculine qui a fourni les premiers exemples d’immunodéficience acquise non conventionnelle, suivie de peu par les toxicomanes s’adonnant aux drogues dites « dures ».

Tous les symptômes détectés chez ces malades, ainsi que les pathologies dont ils souffraient, étaient des conséquences évidentes de l’usage abusif de stupéfiants, au premier rang desquels venaient les nitrites et l’héroïne.

QU’EST-CE QUE LE SIDA ?
Le syndrome d’immunodéficience acquise, ou sida, n’est pas à proprement parler une maladie. Un syndrome n’est qu’un ensemble de signes et de symptômes survenant simultanément chez le même patient, en l’occurrence l’im- munodéficience secondaire (ou acquise), qui se caractérise par une forte diminution, voire un effondrement, des défenses immunitaires.

La conséquence est que l’individu qui en est atteint devient incapable de combattre les germes infectieux auxquels il est confronté.

Il devient alors la proie de ces microbes, incapable qu’il est de les éliminer.

UN PHÉNOMÈNE BIEN CONNU
L’immunodéficience acquise n’est pas une nouveauté, contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire. C’est un phénomène connu de longue date, mais qui n’a pu être mis en évidence qu’avec de nouvelles techniques de comptage de certaines familles de globules blancs (T- CD4+), cellules impliquées dans la défense immunitaire.

Depuis longtemps, les deux principales causes d’immunodéficience acquise étaient parfaitement connues et documentées :
– la malnutrition ;
– l’usage de substances dangereuses pour le système immunitaire (drogues, certains médicaments, sang transfusé).

Nous verrons par la suite que ces deux facteurs suffisent amplement à expliquer la majorité des cas de sida répertoriés de par le monde.

Pour être complet, il faut ajouter que l’immunodéficience peut être aussi provoquée par un stress intense et prolongé, par certains cancers touchant le système lymphatique, ainsi que par l’exposition à des radiations électromagnétiques (traitement par cobaltothérapie, par exemple).

Depuis toujours, les périodes de disette et de famine ont provoqué le décès en masse des populations.

« Ils sont morts de faim ! » disait-on, ce qui était d’ailleurs la stricte vérité. Néanmoins, bon nombre d’entre eux furent terrassés par des infections opportunistes multiples et variées dont leur immunodéficience était responsable. À ces époques reculées, il était scientifiquement très difficile de mesurer les défenses immunitaires.
Quant aux substances dangereuses pour le système immunitaire, il s’agit d’un phénomène allant de pair avec l’extension des toxicomanies et les progrès de la médecine.

Les premiers cas relativement récents d’immunodépression acquise apparurent avec la mise au point des techniques de greffes d’organes.

En effet, lorsqu’un organe est transplanté dans un individu, son système immunitaire le reconnaît comme étant un corps étranger et tente de l’éliminer (c’est sa vocation).

Afin d’éviter ce rejet du greffon, on administre au patient des substances chimiques destinées à affaiblir fortement son immunité.

Ce sont les médicaments dits « antirejet ».
L’effondrement immunitaire qui s’ensuit est donc volontairement provoqué dans le but salutaire de maintenir le patient greffé en vie.

Il s’agit là des premiers cas modernes d’immunodéficience acquise, plusieurs décennies avant l’apparition officielle du syndrome « sida ».

D’autres classes de médicaments sont également capables de provoquer une immunodépression.
Les antibiotiques, par exemple, lorsqu’ils sont utilisés de manière abusive, provoquent sur le long terme des dégâts au niveau des lymphocytes, ou globules blancs.

Les corticoïdes, quant à eux, provoquent la fuite de ces lymphocytes qui quittent la circulation sanguine pour se réfugier dans les tissus. Il en résulte une baisse d’efficacité du système immunitaire due au fait que ces cellules ne se trouvent plus à l’endroit où l’on a besoin d’elles.

Les stupéfiants sont, et de très loin, les principaux responsables des immunodéficiences observées dans les pays développés.

Les toxicomanes lourds ont une double raison d’être immunodéprimés. D’une part, les substances qu’ils s’injectent (héroïne) ou inhalent (crack) sont des poisons cellulaires. Par surcroît, les toxicomanes sont très fréquemment dénutris.

Mais il existe un type de toxicomanie liée au mode de vie de certaines communautés homosexuelles, surtout aux États-Unis.

La libération sexuelle, à la fin des années 70, a provoqué une véritable explosion au sein de la galaxie gay. La peur d’être rejeté et méprisé fit place au sentiment diamétralement opposé : la fierté d’être homosexuel (la célèbre « gay pride »).

Ce vent de liberté fut le moteur d’une nouvelle façon de vivre, totalement débridée, surtout dans les grandes métropoles comme New York, San Francisco ou Los Angeles.

Dans les lieux de réunion gay (backrooms des bars et des boîtes de nuit, saunas), tous les types de drogues circulaient sans retenue et au-delà de toute mesure. Les plus prisées d’entre elles étaient les « poppers », nitrites à inhaler, véritables prédateurs du système immunitaire et des vaisseaux sanguins.
Les méfaits de toutes ces substances et leur implication dans le sida seront analysés en détail dans les chapitres suivants.

LE TUEUR DE LYMPHOCYTES
Lorsque les premiers cas de ce qui deviendra le sida furent analysés, une caractéristique paraissait commune à tous les malades: la forte diminution des lymphocytes T-CD4+ (ou, plus simplement dit, les T4) dans le sang circulant (la technique qui permettait leur comptage avait été mise au point peu de temps avant).

De nombreuses personnes séropositives, sans sida déclaré, s’avérèrent par la suite être également dans ce cas.

On en conclut alors que cette baisse était caractéristique de l’action d’un virus qui prenait pour cible cette catégorie de cellules immunitaires. La baisse des T4 est ainsi devenue un témoin de l’évolution de l’infection.

Les scientifiques ont arbitrairement fixé le nombre de T4 en dessous duquel on considérait qu’une personne avait déclaré un sida. Ce nombre est de 200 cellules par millimètre cube.

Toutefois, le mystère plane encore aujourd’hui car on n’a toujours pas pu démontrer que cette déplétion des T4 était due à un virus. Au contraire, les cultures cellulaires supposées infectées par le « VIH », le prétendu virus de l’immunodéficience humaine, ne montrent aucune perte des cellules T4 qu’elles contiennent.

Cela est d’ailleurs logique puisque aucun rétrovirus, de mémoire de virologue, n’avait jamais provoqué la mort d’une cellule-hôte. Le « VIH » serait donc un cas vraiment à part.

En fait, c’est parce que certains lymphocytes ont une durée de vie très longue que l’on a prétendu qu’ils étaient la cible du « VIH ». Autrement, la théorie officielle n’aurait pas tenu debout, les autres éléments figurés du sang ayant une durée de vie trop courte pour expliquer que le virus reste tapi durant des années sans agir.

En réalité, des niveaux bas de T4 peuvent être associés à une quantité de conditions comme les états infectieux, la malnutrition, les maladies du sang, la tuberculose, le stress, la grossesse, l’usage de corticostéroïdes... Par exemple, près du tiers des gens présentant une pneumonie sévère se sont révélés avoir un nombre de T4 inférieur à 200 par mm3.

Il y a par ailleurs des personnes parfaitement saines et en bonne santé qui présentent en permanence un niveau de T4 faible, cela sans raison apparente.

Il y a bien longtemps, d’ailleurs, que l’on est revenu de cette théorie du virus tueur de T4. Comme l’a dit Luc Mon- tagnier (le découvreur du « VIH ») lors de la 68e conférence de l’Université de tous les savoirs, le 8 mars 2000 :

« Au départ, nous pensions naïvement que les cellules infectées par le virus étaient tuées. Des observations in vitro utilisant des souches virales isolées à partir de patients en sida déclaré allaient dans ce sens. Par contre, les virus isolés à la phase précoce et silencieuse de la maladie ne tuent pas les lymphocytes T4. La mort des cellules n’est donc pas forcément liée directement à l’infection et à la multiplication virale qui épuise la cellule-hôte. Des mécanismes indirects de mort cellulaire doivent être impliqués. »

Notons au passage que ce texte parle par deux fois de « virus isolés », ce qui constitue un abus de langage (pour ne pas dire un vilain mensonge), car aucun chercheur n’a jamais isolé de particules de « VIH ».

Continuant sa démonstration sur la façon dont le virus est supposé détruire le système immunitaire, Luc Montagnier énumère ensuite ces mécanismes indirects pouvant être rendus responsables de la diminution du nombre de T4: cellules cytotoxiques du système immunitaire qui détruisent les cellules infectées ou celles qui ont fixé les protéines de l’enveloppe virale à leur surface; apoptose (suicide programmé de la cellule).

Il termine son intervention par un aveu révélateur du peu d’éléments accumulés durant de si nombreuses années de recherche :

« On voit que les mécanismes de la maladie sont fort complexes et loin d’être élucidés complètement. »

En fait, le prétendu virus s’attaque si peu aux T4 que même chez un malade en phase terminale, on ne peut détecter la présence d’une activité pouvant lui être attribuée que dans une cellule sur mille ou dix mille, ce qui est évidemment insignifiant et totalement incapable de provoquer un effondrement immunitaire...


                                                                                          Roussez J. C. & De Harven E.

 

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