TV / NON-ASSISTANCE À PERSONNE EN DANGER


MARDI 8 DECEMBRE A 20.40

Le 25 avril 2014, Cécile est agressée sur le quai de métro de Lille, un homme tente de la violer, la scène dure plusieurs minutes alors qu’une vingtaine de témoins sont présents sur le quai.

Comment expliquer la passivité des témoins? Est-ce un manque de courage, d’empathie ? La peur paralysante est-elle plus forte que tout ?

"Effet spectateur" pour les sociaux-psychologues, "effet tunne A PERSIl" pour la police ou encore "effet de sidération" : des mots vains pour nommer notre passivité.

Ce documentaire décrypte les mécanismes qui peuvent pousser un individu à aider ou à ne pas secourir une personne en péril.

Face à une agression, le témoin passif doit faire face à un tourbillon d'interrogations, qu'il ne sait peut être pas gérer, et qui peut le pousser à ne pas agir. Et c’est justement ce que j’ai vécu...

Je m'appelle Aurélia Bloch, j'ai été témoin d'un viol et je n'ai pas agi. Je suis coupable de non-assistance à personne en danger. C'est la première fois que je relate cette histoire qui me hante depuis ce jour de mai 2003" .

Aurélia Bloch*, auteure et co-réalisatrice du documentaire.



*Aurélia Bloch est, notamment, chroniqueuse pour les émissions « C’est au programme » et « Télématin » sur France 2. Journaliste et réalisatrice, elle s'est spécialisée dans les sujets liés à la consommation, aux loisirs et à la vie pratique. Elle rédige, aussi, des articles pour diférentes revues dont "180 degré C", où elle s'intéresse à la gastronomie. Elle vient de lancer un webzine : lifestyle.paris. Elle enseigne également des cours de chroniques à l'ESJ Paris.

Après la diffusion de ce documentaire, Marina Carrère d'Encausse propose un débat avec deux invités.