Tout ce qu'il faut voir et savoir sur le 26 ème Salon du dessin à Paris

 Du 22 au 27 mars à Paris se tiendra la 26ème édition du Salon du dessin qui a acquis au fil des années, une notoriété internationale et infléchi bien des habitudes de vie !! Les amoureux du dessin érudits et novices, accourent du monde entier pour gravir les marches de l'ancienne Bourse parisienne dès l'après midi de l'ouverture.
Henri MATISSE (1869 - 1954)
Les pommes
Plume et encre sur papier, 315 mm x 405 mm
Signé et daté en bas à droite H. Matisse 16 Juill. 44
Galerie Eric Coatalem

 

Du 22 au 27 mars à Paris se tiendra la 26ème édition du Salon du dessin qui a acquis au fil des années, une notoriété internationale et infléchi bien des habitudes de vie !! Les amoureux du dessin érudits et novices, accourent du monde entier pour gravir les marches de l'ancienne Bourse parisienne dès l'après midi de l'ouverture.

Le salon du dessin est une réussite française, un évènement que le monde entier nous envie, et qui parvient à rassembler pendant une semaine, amateurs, collectionneurs, néophytes et conservateurs de musées autour du dessin, qu’il soit ancien, moderne ou contemporain. le salon du dessin est l’épicentre de toute l’actualité culturelle pendant une semaine. il rassemble une communauté intellectuelle désireuse de faire partager au plus grand nombre la passion de la connaissance et l’émotion de la découverte. le visiteur muni d’un billet d’entrée est ainsi en possession de plusieurs cartes d’accès au vaste territoire du savoir.

Visite guidée de cette 26ème édition
/ Un salon incontournable au sein du Palais Brongniart, avec ses 39 exposants dont 40% de marchands étrangers, qui reste une foire à dimension humaine, se renouvelant en permanence et accueillant une nouvelle génération de marchands, ayant tous une connaissance aiguisée de l’art graphique. Pour la première fois la chine sera représentée.

/ Une campagne de mécénat participatif en faveur du musée Girodet de Montargis, dont des centaines d’œuvres ont été submergées par les inondations en mai dernier. le salon du dessin montrera les dessins préparatoires de Girodet à sa fameuse scène de déluge (salon de 1806, Paris, musée du louvre), un tableau michelangelesque, qui permit à l’artiste d’obtenir la prééminence sur son maître David.

/ Un Prix du Dessin contemporain internationalement reconnu, décerné durant le salon par la Fondation d’art contemporain Daniel et Florence Guerlain et qui célèbrera son 10ème anniversaire.

/
Une exposition muséale qui dévoilera une sélection de 40 œuvres acquises ces 10 dernières années par l’association Le Cabinet des amateurs de dessins de l’École des Beaux-arts. les beaux-arts de Paris, école issue des grandes académies et qui fêtera son bicentenaire en 2017, possède l’une des plus importantes collections de dessins en France.

/ Un colloque scientifique rassemblant 12 intervenants sous la direction de Pierre Rosenberg et Louis-Antoine Prat, accessible aux visiteurs du salon, dont les actes publiés annuellement sont une référence. en mars sera abordé le second volet de la thématique « de David à Delacroix ».

/ Un concours de dessins d’enfants en partenariat avec le magazine le Petit léonard. les dessins des 3 lauréats de chaque catégorie seront exposés parmi les dessins de grands maîtres.

/ Un parcours hors-les-murs institutionnel : une vingtaine de grands musées et fondations proposent au public des visites inédites de leurs fonds. cette édition accueillera pour la première fois le musée de Fontainebleau qui inaugurera à cette occasion une exposition magistrale consacrée à charles Percier, dessinateur hors-pair et architecte reconnu qui a participé aux plus grandes entreprises du consulat et du Premier empire. autre évènement majeur, le domaine de chantilly a choisi la période du salon du dessin pour inaugurer son nouveau cabinet d’arts graphiques avec cinq salles au décor historique, jamais ouvertes au public, qui ont été restaurées puis dotées d’une élégante muséographie et dont le cycle d’exposition débutera avec « Bellini, Michel-Ange, le Parmesan : L’épanouissement de la Renaissance ».

Du 22 au 27 mars à Paris se tiendra la 26ème édition du Salon du dessin qui a acquis au fil des années, une notoriété internationale et infléchi bien des habitudes de vie !! Les amoureux du dessin érudits et novices, accourent du monde entier pour gravir les marches de l'ancienne Bourse parisienne dès l'après midi de l'ouverture.
G.B.Tiepolo (1696-1770)
Tête de jeune homme
Sanguine, réhauts de craie blanche sur
papier bleu avec filigrane, 227 x 192 mm
Art Cuéllar Nathan


Le Salon du dessin en 10 traits de crayon
même les conservateurs des plus grands musées y font des découvertes et ne manqueraient ce rendez-vous pour rien au monde. Etroitement lié à la connaissance, le dessin a été redécouvert par un public plus large grâce au salon du dessin et à toutes ses initiatives qui donnent au néophyte l’accès au savoir en faisant notamment ouvrir les portes des réserves des musées. organisation de visites de fonds institutionnels inaccessibles, lancement de campagnes de mécénat au profit des musées, le salon du dessin a su entretenir une sorte d’art de vivre ensemble des marchands, des conservateurs et des amateurs où la découverte prévaut sur les rivalités.

1. Comment expliquer le regain d’intérêt que le dessin suscite aujourd’hui ?

« Les temps ne sont pas si lointains où le dessin était oublié, négligé, le parent pauvre de la peinture » explique Pierre rosenberg, de l’académie Française, Président directeur honoraire du musée du louvre.

Le dessin a échappé très tôt à la destination commerciale qui fut celle de la peinture, et ne fascinera les élites qu’à partir du Xviiième siècle. « Le dessin correspond à la sensibilité d’aujourd’hui où l’image est fondamentale » analyse Bertrand Gautier, l’un des membres organisateurs du salon du dessin. un goût qui résulte aussi de l’attention que l’on porte aujourd’hui à l’artiste grâce à une technique qui permet d’accéder au monde secret et intime de l’atelier.
« Alors que les collectionneurs d’antan conservaient les feuilles dans des cartons, ceux d’aujourd’hui les accrochent au mur. » Hervé Aaron, l’un des fondateurs du Salon du dessin et Président pendant 14 ans.

2.Le Salon du dessin est-il une vitrine pour les grandes galeries d’art ?
« La manifestation a suscité des vocations et a permis à toute une nouvelle génération de galeristes, ou tout simplement de passionnés d’émerger » explique le professeur Hermann Mildenberger, directeur de la Klassik Stiftung de Weimar.

Le salon du dessin est un très bel écrin et attire aussi bien les grandes galeries spécialisées dans le médium telles que Prouté, de Bayser, Baroni, Pandora, Jill Newhouse que les poids lourds de l’art tels que Berès, Aaron, Brame & Lorenceau, Karsten Greve, mais il fait également émerger une nouvelle génération de marchands français ou étrangers, à l’œil aiguisé dans l’art graphique.

C’est le cas de Nathalie Motte Masselink, Emmanuel Marty de cambiaire, Mathieu Néouze, Antoine Tarantino, Damien Boquet ou encore Iana Kobeleva qui a créé Aktis Gallery à londres en 2009 et Hadrien de Montferrand, installé en chine depuis plusieurs années.

3. Comment son organisation inédite a-t-elle révolutionné le monde des salons ?
le salon du dessin est la foire préférée des galeries, juste après la Tefaf, selon la dernière étude effectuée par The artnewspaper en juin dernier. il faut dire que son mode de fonctionnement est unique et crée une ambiance inouïe : tous les stands, limités en nombre à 39, sont non seulement semblables, mais l’emplacement des exposants est tiré au sort. une transparence démocratique qui contribue à la vraie atmosphère de convivialité si spécifique au salon du dessin.

4.Le Salon du dessin suscite t-il l’intérêt de nouveaux collectionneurs ?
si au départ le dessin semblait être voué à une clientèle un peu élitiste, la diversité de l’offre du salon du dessin et le fait que le salon ait fait ouvrir les portes des grandes institutions a permis une démocratisation de la connaissance et une multiplication des collectionneurs.

« Le dessin est un art subtil, charnel qui exige une proximité, voire une complicité pour être compris. Grâce aux visites particulières des cabinets d’art graphiques, organisées pendant la Semaine du dessin, un amateur peut se pencher sur les traits d’un Dürer ou d’un Rodin et il y a pour les musées une opportunité de toucher leur public » explique Bertrand Gautier.

Jean-Luc Baroni cite volontiers l’exemple de nouveaux collectionneurs qui se sont détournés de l’art contemporain, jugeant les prix absurdes, et se recentrant sur un marché plus solide et moins spéculatif.
« C’est la meilleure foire du monde, celle où le public est le plus averti, il est dans l’approfondissement plutôt que dans la satisfaction immédiate. » Jean-Luc Baroni, célèbre marchand londonien de dessins anciens.

5. Comment le dessin a-t-il pris une place de premier rang sur le marché de l’art ?
d’après les données Artprice, les ventes de dessins ont connu une extraordinaire croissance au cours des dernières années. les recettes en salles de ventes ont été multipliées par 6 entre 2005 et 2015, passant de 500 m$ à 3 mrd$, tandis que le nombre de transactions a quant à lui doublé.

On observe donc une très nette augmentation du prix moyen pour les dessins sur cette période : il était de 7 000 $ et est actuellement de l’ordre 22 000 $ par lot. le prix moyen pour la peinture, juste en dessous de 23 000 $ en 2005, s’est hissé à 45 000 $ en 2015. si les œuvres sur papier restent ainsi de façon générale moins onéreuse que les toiles, la différence tend néanmoins à s’atténuer doucement.

6. Le dessin a-t-il le sens de l’humour ?
souvent perçu comme un médium réservé à une clientèle cultivée, le dessin peut aussi être comique, satirique et mordant. a l’image de ce rare dessin d’Alexandre-Gabriel Decamps, dont les singes sont l’un de ses thèmes de prédilection. « Les singes boulangers » présenté par la galerie de Bayser, avait disparu depuis sa présentation à l’exposition universelle de 1855 (sous le n°2898), où un pavillon était dédié à l’artiste. de grande taille, signé de 1844, cette œuvre est aussi une heureuse redécouverte.

7. Est-ce que le dessin est un art abordable ?
Le dessin permet l’accès à de grands noms pour des prix plus accessibles qu’en peinture et laisse encore une place à la découverte. « Au Salon du dessin, nous avons réussi à conserver une variété de l’offre afin de maintenir tous les niveaux de collections, contrairement aux grandes foires où tout le monde vient chercher la même chose, ce qui fait augmenter les prix » analyse Bertrand Gautier. Par ailleurs le dessin séduit un public de plus en plus large car au-delà du trait, il permet souvent d’accéder à un univers intellectuel.

8. Quels sont les maîtres en vogue ? Y a-t-il des tendances ?
« Ce qui a évolué ce n’est pas le goût mais la vitesse à laquelle il change ! » note Bertrand Gautier qui constate que le décryptage des images est plus subtil aujourd’hui. « On cherche aujourd’hui des images visuellement fortes, étonnantes, plus tragiques, refusant les images trop sucrées » explique Damien Boquet qui centre sa sélection sur les avant-gardes des années 1910-1950. « Le marché ne retient que quelques grands noms comme Raphaël, Michel-Ange, Le Bernin.....et oublie trop souvent les artistes formés par ces derniers et assez talentueux au point d’attirer eux-aussi des commandes importantes. C’est à nous de les étudier et de les remettre sur le devant de la scène » explique Antoine Tarantino, spécialisé dans les maîtres italiens du Xvième et Xviième siècle.
Eric Gillis, qui a une réputation avérée pour l’art du XiXème siècle et particulièrement le symbolisme constate « depuis le début des années 2000, on assiste à une redécouverte du Symbolisme par le public, en même temps qu’une évolution du goût vers le mystère et le bizarre ». si les belles feuilles anciennes sont de plus en plus rares, le XiXème siècle et le début du XXème siècle sont encore un vivier de belles découvertes.

9. Y a-t-il des signatures incontournables ?
« Si un dessin de Raphaël a été vendu près de 37 millions d’euros à Londres en 2012 pulvérisant son précédent record de 32,2 millions d’euros en 2009, le cri de Munch, vendu 120 millions $ en 2012 était un pastel sur carton ! » ironise Louis de Bayser qui présentera un dessin inédit d’Ingres, autre signature mythique. « Le marché du dessin est encore un refuge de collectionneurs érudits dans un monde d’argent. Il n’est pas, contrairement à l’art contemporain, un marché de spéculation, on peut facilement acheter pour quelques milliers d’euros l’œuvre d’un artiste sous-estimé » conseille Hervé Aaron.

10. Trouve t-on encore des chefs-d’œuvre ?
« Au Salon je découvre toujours des artistes que je ne connaissais pas, ou des facettes surprenantes de l’œuvre d’un artiste » avoue Lee Hendrix, conservatrice des dessins au J. Paul Getty museum de Los Angeles.

Vous avez dit chef-d’œuvre ? Jean-Luc Baroni les cherche inlassablement... et les trouve. Pour preuve il présentera lors du prochain salon une œuvre parmi les plus inattendues : une feuille datant du début du Xvième siècle d’un artiste allemand qui fut le meilleur élève d’Albrecht Dürer : Hans Baldung Grien.

Dessin de Pablo Picasso représentant une femme et des fleurs
Pablo Picasso (1881-1973)
Femme et Fleurs, 1971
Plume et crayon rouge sur papier,
365 x 315 mm
Reginart Collections



Le dessin, nouvelle génération
le salon du dessin permet à toute une nouvelle génération de marchands, venant d’horizons différents mais partageant tous une connaissance aiguisée de l’histoire de l’art, de s’exprimer pleinement dans leur accrochage. certains seront présents au salon du dessin pour la première fois comme Michel Descours (lyon) et Hadrien de Montferrand (Pékin), la galerie italienne Maurizio Nobile (bologne-Paris) et Danielle G. Cazeau (Réginart Collections-Genève). d’autres sont rarement présents dans les foires tels que Emmanuel Marty de cambiaire, Antoine Tarantino, Damien Boquet, Mathieu Néouze ou encore Nathalie Motte-Masselink.

« Nous voulons montrer le rayonnement des artistes lyonnais.»
Michel Descours

Pillement, Puvis de Chavanne, de Boissieu, Janmot... ont tous en commun d’être des artistes talentueux lyonnais. l’accrochage de la galerie Michel Descours, qui participe pour la première fois au salon du dessin, rendra hommage à ces grands noms d’origine lyonnaise qui ont rayonné au-delà des frontières.

Louis Janmot, peintre du Poème de l’âme, jadis soutenu par Baudelaire et Delacroix, n’a pas encore trouvé la place qui lui revient dans l’art visionnaire du XiXème siècle. le dessin présenté par Michel Descours exprime bien la singularité de ce mystique qui pour peindre une Sainte-Cécile se sert d’un visage de jeune femme émaciée et au regard fiévreux.

Damien et Manuela Boquet, marchands d’art moderne qui participent au salon du dessin pour la 3ème fois, construisent une véritable histoire autour des pièces qu’ils sélectionnent. la thématique de leur accrochage pour cette 26ème édition, « le masque et son double ». « Le dessin, qui est très lié à la littérature et à la poésie, mérite qu’on lui écrive un scénario. Passionnés par les avant-gardes de manière générale, nous souhaitons montrer au public une approche radicale et moderne sous l’angle de la rupture. Si le dessin ancien est lié à la beauté, au tragique, le dessin moderne est l’expression d’un instant, d’un accident, d’un évènement ».

D’origine russe, amoureuse de culture française, Iana Kobeleva, a ouvert la galerie AKTis au cœur de Mayfair à Londres en 2009. spécialisée dans l’abstraction lyrique d’après-guerre, elle défend depuis plusieurs années le travail de Zao wou-Ki, un artiste qui a toujours été très à l’aise avec le travail sur papier, faisant de ses encres un mélange abouti entre la peinture de paysage traditionnelle chinoise et l’abstraction occidentale.

Hadrien de Montferrand est le premier à avoir dédié un lieu à ce médium en chine. « Seules quelques expositions avaient montré le dessin contemporain avant l’ouverture de mon espace en 2009. Maintenant les maisons de ventes et les galeries en font l’éloge » explique Hadrien de Montferrand qui a ouvert un second espace à Hangzhou en 2013. Il exposera des œuvres de Chen Han, peintre réaliste qui a développé un style très spécifique inspiré par le cinéma en noir et blanc et des dessins de Mao Yan, considéré comme un des plus grands portraitistes contemporains chinois.

« C’est l’émotion qui dicte mes choix. » Nathalie Motte-Masselink
l’émotion est le maître mot de Nathalie Motte-Masselink qui a créé sa galerie de dessins anciens rue Jacob il y a 6 ans. cette scène de séduction admirablement dessinée par alexandre-evariste Fragonard, est remarquable par la luminosité qui rend les tissus somptueux et vaporeux.

chez les Cuéllar, le goût pour l’art est inscrit dans les gènes. Arturo Cuéllar, grand compositeur de musique par ailleurs, et Corinne, son épouse, sont déterminés à perpétuer la tradition familiale des Nathan, marchands de dessins et de peintures en suisse depuis cinq générations et ont communiqué le virus à leur fils aîné, Salomon qui travaille avec eux. Pour la 26ème édition du salon du dessin, ils présenteront un dessin de Watteau et un de Tiepolo, avec la certitude que ces grands maîtres anciens auront de tous temps, leur place chez les collectionneurs.

Cette feuille montrée par emmanuel marty de cambiaire est rare. dessin italien de la fin du Xvième siècle, la technique est parfaite, l’état de conservation est excellent, et il est inédit sur le marché. le cavalier d’arpin, qui fut l’un des plus grands maniéristes romains, deviendra le peintre officiel des papes, de grégoire Xiii à clément viii, et sa réputation lui vaudra d'être appelé en France vers 160 quelle image forte sur un si petit format que celle de cet homme dont on aperçoit l’œil derrière le masque grotesque ! lorsque l’on sait que le Parmesan était un personnage complexe, torturé, mort à 39 ans et qui s’intéressait à la sorcellerie, il y a quelque chose d’intime dans ce portrait présenté par Jean-luc baroni ltd dont une feuille semblable est conservée au musée du louvre.

Chevaux
Le musée du Louvre et la Morgan Library de New York sont ses clients : la Galerie Artur Ramon de Barcelone a en effet fait d’importantes découvertes ces dernières années en matière de dessins espagnol, italien et français (simon vouet, Philippe de champaigne, quentin varin). ce dessin de Zuccaro, le peintre le plus célèbre d’Europe après la mort du Titien en 1576, provient d’une importante collection espagnole réalisée au XiXème siècle et sera publié dans le catalogue raisonné de l’artiste de James Mundy.

Très tôt Géricault voue une passion au cheval. Transposés dans la légende napoléonienne, ou souffrant au travail, les chevaux seront une source inépuisable d’inspiration pour l’artiste. lors de son séjour à Londres en 1820-1821, où l'on expose avec succès son radeau de la méduse. il exécutera de multiples études de chevaux de labour ou de trait comme l’œuvre présentée par Arnoldi-Livie...

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