L’électromagnétisme, grand absent de la médecine officielle



La médecine occidentale est une médecine symptomatique, qui s’intéresse plus aux conséquences qu’aux causes. Les médecins d’aujourd’hui sont éduqués pour répondre de façon chimique à une extraordinaire diversité de symptômes, dont la plupart procèdent de mécanismes physiopathologiques assez bien élucidés par la médecine mais fournissant ainsi – parfois à tort ! – un semblant d’explications autosuffisantes...

Cette démarche ne pousse pas les praticiens à rechercher les causes plus lointaines des maux dont se plaignent les patients qui les consultent. C’est ainsi que pour un problème cervical le médecin, après avoir examiné le cou du patient, lui prescrira une pommade anti-inflammatoire à déposer localement, un examen radiologique, ou le port d’une minerve. Quasiment aucun n’apportera une attention particulière aux dents, aux yeux, aux pieds, voire aux habitudes de vie du patient qui le consulte... Ces différents éléments sont pourtant très souvent causatifs de cette pathologie cervicale. Qui croire ? Schématiquement, cette approche par la médecine actuelle peut être qualifiée de « réductionniste », par opposition à l’approche « holistique » que nous préconisons. Même ceux qui adoptent cette approche globale n’ont pour la plupart pas pleinement compris le rôle joué par l’électrosensibilité dans les troubles de santé dont ils s’occupent. Cela est dû, en grande partie, au déni de cette réalité par le monde médical universitaire et hospitalier mais aussi, il faut bien le reconnaître, à une grande inculture et une morne incuriosité.

Aux États-Unis, dans un des rapports du NIH (un des instituts nationaux de santé), il est dit que le bio-électromagnétisme sous-tend la chimie d’une manière essentielle, les réactions chimiques étant induites par des forces électromagnétiques.
Dans un autre rapport du IEEE (Institute of  Electrical and Electronics Engineers), il est procédé à une étude de vingt-cinq années de recherche pour comprendre le fonctionnement des mécanismes cybernétiques par lesquels les cellules harmonisent leur activité. Elles utiliseraient des circuits électromagnétiques spécifiques pour transmettre des informations qui stimuleraient des circuits chimiques. Nous savons aujourd’hui, et de la manière la plus scientifique qui soit, que le corps humain a une réalité électrique et magnétique. Ce faisant, il est également un système ouvert à des informations vibratoires, soumis aux influences de son environnement électromagnétique. Notre corps fonctionne ainsi comme un récepteur radio qui peut « grésiller » lorsque les ondes qu’il reçoit sont incohérentes avec son propre système oscillatoire.

Ces informations électromagnétiques « dissonantes », lorsqu’elles sont permanentes, présentes depuis des années – qu’elles soient émises de l’intérieur de notre corps, dans notre bouche par exemple, ou en provenance de l’extérieur, comme les ondes des pollutions électromagnétiques ou des matières que nous portons sur nous –, peuvent avoir de fâcheuses conséquences sur notre santé. Ces conséquences, insoupçonnées, peuvent être graves, voire dramatiques.

L’être humain pourra-t-il s’adapter à ces nouvelles donnes environnementales ? Cela sera peut-être possible si nous ne sommes pas trop vite engloutis par l’ensemble des déferlantes nuisibles que l’humanité s’autofabrique, comme pour en finir plus vite avec elle-même.

 

Docteur Gérard Dieuzaide*

Pour en savoir plus lire,
Les maladies des ondes - Comment s'en préserver
*Dr. Gérard Dieuzaide & Christian Bordes
Editions Dangles