Camping car : les questions à poser à son assureur

L’été bat son plein : les 400 000 camping-cars français sont sur les routes, prêts à partir à l’aventure ou d’ores-et-déjà garés dans le camping favori de leurs propriétaires. Si l’assurance d’un camping-car reste très similaire à une assurance auto, certains points restent à vérifier avec un assureur. Hyperassur dresse la liste des questions importantes.
 
Les chiffres du camping-car en 2014
Selon les chiffres de la FFCC (Fédération Française du Camping et du Caravaning), environ 400 000 camping-cars sont immatriculés en France. Il s’en vend autour de 15 000 chaque année à des acheteurs dont la moyenne d’âge est de 58 ans.
Les propriétaires de camping-car sont sur la route 6 à 8 semaines par an et parcourent en moyenne 15 000 km chaque année.
 En ce qui concerne les prix, il faut compter  15 000 € environ pour un modèle d’occasion ou 40 000 € pour un modèle neuf. Si les modèles les plus exclusifs atteignent jusqu’à 300 000 €, la moyenne du marché se situe entre 60 000 et 70 000 €.
 
L’assurance des camping-cars
La plupart des camping-cars, dont le poids est inférieur à 3,5 tonnes, se conduisent avec un permis auto classique (au-delà, il faut le permis C). Les assurances sont donc les mêmes que pour une voiture : il existe des formules au tiers (la couverture minimum obligatoire qui comprend notamment la responsabilité civile et l’assistance) et des offres tous risques, plus protectrices, comprenant les garanties vols et dommages tous accidents.
D’autres couvertures, au km ou « pay as you drive », peuvent s’avérer intéressantes, puisqu’elles sont adaptées au kilométrage souvent faible des camping-cars.
Il existe également des assureurs spécialistes du camping-car, qui peuvent adapter l’assurance (prix et garanties) à la valeur du véhicule. Ils proposent des contrats à partir de 250 € par an.
 
Les points à vérifier auprès de son assureur
Il est important pour les camping-caristes de bien vérifier si leur contrat d’assurance prend en compte les spécificités de leur véhicule. Voici les questions essentielles qu’ils peuvent poser à leur assureur pour partir tranquille :
 - La garantie bris de glace couvre-t-elle les vitrages latéraux spécifiques ?
 - Le remorquage et le dépannage prévus dans la convention d’assistance sont-ils pris en charge par un professionnel formé sur ce genre de véhicule ?
 - Le remboursement de la taxe douanière est-elle incluse ? Certains pays autorisent temporairement les camping-cars à circuler sur leur territoire à condition de laisser une caution. Si pour une raison particulière (accident, vol, destruction…) le véhicule n’est pas capable de repasser la frontière, alors la caution est conservée.
 - Le contenu de mon camping-car est-il couvert en cas de vol et si oui quel est le plafond de remboursement ?
 - Un type de stationnement est-il imposé par mon contrat d’assurance ?
 - Quelles sont les franchises et les plafonds pour les garanties tempête, grêle et incendie ?
 - Quelle est l’étendue géographique de mon contrat ? Suis-je couvert dans le ou les pays où je souhaite me rendre ?
 
Quelques règles spécifiques au camping-car
 Si on a pour habitude d’associer le camping-car à la liberté, sa pratique reste pourtant encadrée avec notamment trois règles majeures :
 - Il est important de vérifier le nombre de passagers autorisés à voyager dans le véhicule sur sa carte grise, car il peut être différent du nombre de couchages.
 - Il faut bien différencier « stationnement » et « camping ». Garer son camping-car, même pour y passer la nuit, est en théorie autorisé sur toutes les places de stationnement, sauf celles où un arrêté municipal interdit le stationnement aux camping-cars. Mais il est interdit de camper sur une place de parking, il s’agit de la voie publique : il ne faut sortir ni chaises, ni auvents et ne pas installer de cales pour immobiliser le véhicule.
 - Il est également obligatoire d’utiliser les aires de service dédiées pour vidanger les différents réservoirs du véhicule. Selon la FFCC, il en existerait un peu plus de 5000 sur le territoire.

 

 

Stéphanie Sanchez