Leçons de séduction : être aimable...

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Aimable :  qualité première chez tout séducteur. Votre travail, en tant que séducteur, est de mettre les autres à l’aise, vos interlocuteurs doivent éprouver de la sympathie pour vous et non de la gêne, de la honte ou de la rage.

La définition du Larousse est suffisante pour comprendre l’importance d’être aimable en société : « Qui, par sa politesse, sa gentillesse, son désir de faire plaisir, s’attire la sympathie d’autrui : un aimable garçon. »

Partout, tout le temps, il est plus important d’attirer la sympathie que l’indifférence. Soyez solaire ! Avoir l’air aimable, c’est attirer les autres malgré la distance, sans même qu’ils vous connaissent. Votre réputation va jouer pour vous et vous précédera parfois. On parlera toujours de vous dans votre dos et les jaloux tenteront de vous dis- créditer auprès des femmes qu’ils convoitent eux aussi. Mais vous devez vous montrer aimable !

Dans une classe, dans une salle de réunion, dans un amphi, dans une salle de sport, ce sont votre sourire et votre posture qui vous rendront aimable. Soyez prévenant, aidez les autres avant qu’ils aient besoin de vous demander votre soutien.

Être aimable est l’une des premières étapes de la loi de l’attraction : si vous tirez une tronche de six pieds de long, pourquoi une femme viendrait-elle à vous ? Pourquoi voudrait-on être votre ami ?
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Do it* !
Deux exercices indispensables : souriez à la vie, aux autres, soyez heureux d’être en leur présence, et arrêtez de ne penser qu’à vous ! Tenez les portes, souriez aux vieilles, portez le pack d’eau de votre voisine, dites bonjour aux voisins toxicos qui ne vous calculent jamais. Le karma équilibrera tout ça à la fin.
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All-in
Tout miser et se mettre à nu pour remporter le gros lot. Si vous jouez au poker, vous avez déjà remarqué les nombreux parallèles entre la séduction et le bluff qu’on adopte sur table, face à des adversaires. Le point commun le plus important, c’est l’état d’esprit face à la prise de risque. Si vous avez peur du risque, si vous avez peur de perdre, vous ne jouerez pas au poker. De la même manière, je parie que vous n’aborderez pas les femmes qui vous plaisent, par peur de perdre.

« Refus de perdre » contre « envie de gagner » : les vrais joueurs savent qu’on n’a rien sans rien. Pour rafler la mise et engloutir le tapis de son adversaire, pour doubler de taille en l’avalant, il faut être prêt à tout perdre.

Une déclaration d’amour, une tentative d’embrasser une femme à la fin d’un premier rendez-vous, c’est la même chose : on joue son va- tout, on joue carte sur table, la tension est extrême, mais on se sent plus vivant que jamais dans ces moments-là.

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Do it ! si vous êtes tétanisé par la peur de perdre votre honneur, par la peur du râteau, par l’humiliation publique, vous ne gagnerez jamais le tournoi face aux gros poissons et ne jouerez que dans des petits tournois.
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Alpha male
Le mâle alpha, le mâle dominant, celui qui guide, celui que la meute suit, celui que les hommes voudraient être et avec qui les femmes voudraient être. Si le mâle alpha du royaume animal cogne fort, plus fort que les autres et s’impose au physique, le mâle dominant du genre humain a plus de latitude pour exprimer sa domination.

Si Jason Bourne, Jack Bauer et James Bond sont des exemples de héros modernes qui inspirent les hommes et attirent les femmes, le mâle alpha humain n’est pas loin d’avoir les mêmes avantages que ses confrères animaux : la préférence des femelles du troupeau et le droit de mener la meute lors des processions.

Devenir un mâle dominant, tout le monde en rêve pour attirer les femmes que tout le monde veut. C’est René Girard, qui explique ce concours de bites géant avec son concept du désir mimétique : on désire ce que les autres désirent – l’actrice, la mannequin qui, elle aussi, désire ce que les autres femmes désirent – l’acteur, l’homme politique, le sportif (le couple Brangelina en est l’exemple par- fait... ou du moins l’était, jusqu’à leur fracassant divorce).

Au fond, en séduction, il y a deux approches : la grecque : « Connais- toi toi-même », pour le séducteur qui accepte ses défauts, et l’américaine : « Deviens le meilleur ! » À vous de choisir votre voie !
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Do it* !
Lisez les très bons sexus politicus, sexus Economicus et pourquoi pas sexus Footballisticus pour comprendre le fonctionnement des mâles alpha au plus haut niveau de la pyramide !
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Amant
Le beurre, l’argent du beurre, mais surtout le cul de la crémière.
L’amant est celui qui bénéficie de la meilleure part de la femme : celle qui s’offre, qui joue, qui explore, qui brûle entre deux portes, dans des chambres d’hôtel ou des salles de réunion, alors que son mari doit se contenter du confort du lit conjugal.

Pour l’amant, nulle contrainte si ce n’est la discrétion : la femme infidèle lui donnera tout et plus encore, tant qu’il lui apportera ce qu’elle ne trouve pas ou plus chez son mari.

Triste fin pour les amants gigolos qui sont remplacés par plus jeunes et vigoureux qu’eux lorsqu’ils ne donnent plus entière satisfaction à Madame, comme dans l’excellent film de Charles Shyer, Irrésistible Alfie (2004).

Attention, il faut avoir les nerfs solides si vous voulez jouer le rôle de l’amant : les menaces de mort du mari sont toujours déstabili-santes. La première fois. Après, c’est comme des chaussures trop petites, on s’y habitue...

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Do it !
Vous voulez éviter que votre femme prenne un amant ? Alors, continuez de la surprendre, et travaillez sur votre couple au quotidien. sinon, fermez les yeux et ne soyez pas trop curieux, c’est la recette du bonheur... Et relisez Dom Juan, on n’a pas fait mieux.
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