Le subconscient et la santé

La thérapeutique mentale suscite de nos jours un intérêt mondial croissant. L’homme prend conscience des puissances curatives que détient son subconscient. Il est reconnu que les différentes écoles obtiennent toutes des guérisons remarquables.

 


La thérapeutique mentale suscite de nos jours un intérêt mondial croissant. L’homme prend conscience des puissances curatives que détient son subconscient. Il est reconnu que les différentes écoles obtiennent toutes des guérisons remarquables.

1. Le principe curatif universel
La raison en est qu’il n’y a qu’un seul principe curatif universel : le subconscient, et un seul processus curatif qui est la foi. Voilà pourquoi Paracelse énonçait cette grande vérité : « Que l’objet de votre foi soit vrai ou faux, vous obtiendrez les mêmes effets. »

Le fait est établi que des guérisons par la thérapeutique mentale ont été obtenues par des cultes les plus divers, au Japon, aux Indes, en Europe et sur le continent américain. Vous trouverez de nombreuses théories très différentes les unes des autres et présentant chacune la preuve indéniable de la guérison. Il est évident qu’un principe fondamental leur est commun. Quels que- soient le lien ou les moyens employés, il n’y a en effet qu’un principe curatif, et le processus de toute guérison est la foi.

Il faut, en premier lieu, se rappeler la double nature de notre esprit. Le subconscient, nous l’avons dit, est constamment docile à la puissance de la suggestion. De plus, il exerce une domination absolue sur les fonc- tions, les états et les sensations de notre corps.

2. La cause de la maladie réside dans l’esprit
Tous mes lecteurs savent déjà – j’en suis persuadé – que les symptômes de presque toutes les maladies peuvent être provoqués sur un sujet par suggestion hypnotique.
Par exemple, suivant la nature de la suggestion qui lui est faite, un sujet mis en état d’hypnose présentera tour à tour soit une température élevée, avec face congestionnée, soit des sensations de froid.

Expérimentalement, on peut suggérer à un sujet qu’il est paralysé et incapable de marcher; il sera alors dans l’incapacité de faire un pas. Il est également possible de provoquer la sensation de douleur dans toutes les parties du corps. Si l’on tend à un sujet en état d’hypnose une tasse d’eau froide en lui disant : « Elle est pleine de poivre, sentez ! », il va se mettre à éternuer.

Si un sujet prétend, à l’état normal, que la fléole des prés provoque en lui des phénomènes d’allergie et qu’on lui mette sous le nez, sous hypnose, un parfum synthétique ou quelque herbe inoffensive en lui suggérant qu’il s’agit de cette plante, il présentera tous les symptômes de cette allergie. Cela démontre bien que la cause de la maladie est dans l’esprit ; la guérison peut être mentale également.

3. Le seul guérisseur qui soit
Nous n’ignorons pas que des guérisons remarqua- bles sont obtenues par l’ostéopathie, par la chiropractie, la médecine allopathique et les médecines douces ainsi que par la prière dans les églises des divers cultes, mais nous soutenons qu’elles sont toutes provoquées par le subconscient, le seul guérisseur qui soit.

Voyez comme il guérit la coupure que vous vous faites en vous rasant ; il sait exactement comment il faut s’y prendre. Le médecin panse la plaie et dit : « La nature guérit. » Par nature, il entend la loi naturelle, la loi du subconscient. L’instinct de préservation est la première loi de la nature, et votre instinct le plus fort constitue la plus puissante des autosuggestions.

Nous venons de voir que vous pouvez provoquer la maladie dans votre propre corps ou en autrui, par la suggestion, en dépit de vos instincts naturels. Il est bien naturel et bien évident que des suggestions qui s’harmoniseraient aux autosuggestions instinctives auraient plus de puissance encore.

4. Harmoniser conscient et subconscient
Il est plus aisé de maintenir et de restaurer la santé que de provoquer la maladie. La foi qui détermine la guérison est une attitude mentale particulière, un état d’esprit, une certitude intérieure, l’attente du meilleur.

Pour guérir, il est bien entendu souhaitable d’obtenir la foi simultanée du conscient et du subconscient ; toutefois, cela n’est point essentiel si le sujet consent à entrer dans un état de passivité et de réceptivité, en dé- tendant son esprit et son corps jusqu’à la somnolence. Je connais des personnes qui ont complètement nié et la matière et leur corps; elles ont néanmoins obtenu des guérisons merveilleuses. J’en sais d’autres qui dirent que le monde est réel, que la matière existe ainsi que leur corps ; elles aussi furent merveilleusement guéries.

Le fait est que toute méthode, toute technique, tout procédé qui va provoquer un changement d’état d’esprit, une atmosphère mentale nouvelle est légitime; des résultats seront certains. La guérison suit la transformation mentale.

Rappelons ce que Paracelse disait : « Que l’objet de votre foi soit vrai ou faux, vous obtiendrez les mêmes effets. » Ainsi, que votre foi soit fondée sur les ossements d’un saint ou sur la puissance curative de certaines eaux, vous obtiendrez des résultats par la suggestion puissante donnée à votre subconscient; c’est lui qui guérit. Et le sorcier, avec ses incantations, guérit aussi par la foi.


Toute méthode qui fait passer de la crainte et de l’inquiétude à la foi et à l’attente du mieux guérira. La vraie guérison mentale scientifique est provoquée par la fonction coordonnée du conscient et du subconscient scientifiquement dirigée.

5. L’état de réceptivité
Cet homme qui obtient la guérison d’une plaie sur sa main en niant l’existence de cette plaie, en niant même celle de son corps, qui déclare que tout ce qui est visible et tangible n’a pas d’existence réelle, peut vous paraître absurde. La question se pose : comment cet autre s’est-il guéri bien qu’il protestât, lui, contre ces négations qui, assure-t-il, font insulte à son intelligence ? La raison en est évidente pour qui connaît le processus du subconscient.

On prie le sujet de détendre son esprit et son corps, de se mettre dans un état de passivité et de réceptivité ; l’action du conscient est alors partiellement suspendue. Il se trouve dans un état de quasi somnolence dans lequel le subconscient est particulièrement docile à la suggestion. Le praticien suggère alors au patient de merveilleuses affirmations de santé qui pénètrent son subconscient. Le sujet s’en trouve grandement soulagé et peut être guéri sur-le-champ.

Le praticien n’est pas gêné par l’autosuggestion contraire du malade, provenant d’un doute objectif sur la science du praticien ou sur le bien-fondé de sa théorie; dans l’état assoupi, somnolent, où se trouve son conscient, la résistance est réduite au minimum et les résultats sont certains.

6. Un seul et même processus de guérison
Beaucoup prétendent que leur théorie est la seule bonne parce qu’elle donne des résultats. Nous venons de montrer dans ce chapitre que cela ne peut être exact. Vous le savez, les moyens de guérir sont multiples. Mesmer – et bien d’autres depuis – disait qu’il guérissait en projetant un certain fluide magnétique. D’autres survinrent qui taxèrent cette méthode d’absurdité, affirmant que la guérison est affaire de suggestion.

 

Docteur Joseph Murphy

 

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