PORTRAIT DE GALERISTE : DANIEL TEMPLON


UNE EXPOSITION À L’INSTITUT CULTUREL BERNARD MAGREZ
DU 9 MARS AU 25 JUIN 2017

Le 9 mars 2017, l’Institut Culturel Bernard Magrez, haut lieu des arts et de la culture à Bordeaux, organise, au sein du Château Labottière, une grande exposition hommage à Daniel Templon.

Portrait de Daniel Templon © Eric Garault

 

Le 9 mars 2017, l’Institut Culturel Bernard Magrez, haut lieu des arts et de la culture à Bordeaux, organise, au sein du Château Labottière, une grande exposition hommage à Daniel Templon.
Avec près de 600 expositions et 250 artistes, Daniel Templon, galeriste français à la réputation mondiale, a toujours su donner la part belle aux avant-gardes artistiques.

L’exposition est construite comme un portrait de Daniel Templon, pionner et figure majeure du monde de l’art, à travers cinq artistes phares de sa galerie, d’univers et d’horizons différents : Philippe Cognée, Jan Fabre, Pierre et Gilles, Yue Minjun et Chiharu Shiota.

DANIEL TEMPLON
FIGURE INCONTOURNABLE DE L’ART CONTEMPORAIN

Daniel Templon, alors âgé de 21 ans, fonde la galerie en 1966, rue Bonaparte dans le quartier de Saint-Germain-des- Prés. D’abord ouverte dans la cave d’un antiquaire, la galerie déménage rapidement à l’étage, avant de s’installer en 1972 dans le Marais, rue Beaubourg, à quelques mètres du futur Centre Pompidou.

La galerie se fait d’abord connaître par son programme autour de l’art conceptuel et minimal : Martin Barré, Christian Boltanski, Donald Judd, Joseph Kosuth, Richard Serra. Dès les années 70, la galerie fait découvrir au public français les grands noms de l’art américain : Dan Flavin, Ellsworth Kelly, Willem de Kooning, Frank Stella, Andy Warhol. Elle s’impose rapidement comme une des galeries de référence dans la promotion de l’art contemporain en France.

Nombreux sont les artistes, entrés aujourd’hui dans l’histoire, qui ont exposé sur les cimaises de la galerie tels que Ben, Daniel Buren, Jean-Michel Basquiat, Gérard Garouste, Keith Haring, Roy Lichtenstein, Claude Viallat ou Helmut Newton. Aujourd’hui la galerie représente une trentaine d’artistes internationaux, son programme cherche à promouvoir un dialogue entre différentes générations: artistes établis de l’art contemporain « classique », artistes internationaux de milieu de carrière, et expérimentations de jeunes artistes.

La galerie collabore activement avec les musées et institutions pour concevoir des expositions et des publications. Elle poursuit une politique importante de soutien à la production d’oeuvres et publie régulièrement des ouvrages consacrés aux artistes.

La galerie possède trois espaces d’exposition : deux à Paris (30 rue Beaubourg et Impasse Beaubourg) et une galerie à Bruxelles. Elle participe à de très nombreuses foires internationales, dont la FIAC depuis 1974 et ART BASEL depuis 1978.

PORTRAIT DE GALERISTE
UNE EXPOSITION AUTOUR DE CINQ ARTISTES PHARES

Jan Fabre, Chapitre XVIII, 2010, bronze, 51 x 32 x 31 cm, Photo Lieven Herreman © Angelos bvba

Jan Fabre, Chapitre XVIII, 2010, bronze,
51 x 32 x 31 cm, Photo Lieven Herreman © Angelos bvba

Jan Fabre
Homme de théâtre belge internationalement reconnu, Jan Fabre développe depuis vingt ans une œuvre plastique autour de matériaux divers: sang, encre bic, élytres de scarabées, os, animaux empaillés, marbre. Grand dessinateur, Jan Fabre réalise des sculptures et des installations qui explorent la question de la métamorphose, le dialogue entre art et sciences, le rapport de l’homme à la nature ou encore la question de l’artiste comme guerrier de la beauté.

 

Yue Minjun, Blue Sky and White Clouds, 2013, huile sur toile, 240 x 200 cm

Yue Minjun, Blue Sky and White Clouds,
2013, huile sur toile, 240 x 200 cm © Yue Minjun

Yue Minjun

Né en 1962 en Chine, Yue Minjun vit et travaille à Pékin. Icône de l’art contemporain, il est le représentant le plus connu des jeunes artistes chinois du « réalisme cynique ». L’artiste s’est fait connaître pour ses œuvres monumentales dont le thème central est le rire, chargé de différents sens et lui permettant de « cacher son impuissance » ou de caricaturer l’uniformisation de la société chinoise. Yue Minjun offre des toiles ambigües, peuplées de personnages aux visages ouverts sur d’inquiétants sourires.

 

Pierre et Gilles, Marie Antoinette, le hameau de la reine Zahia Dehar
Pierre et Gilles, Marie Antoinette, le hameau de la reine Zahia Dehar
(Modèle : Zahia Dehar) 2014, photographie peinte, 154 x 139 cm © Pierre et Gilles

Pierre & Gilles
Mondialement connus, ils développent depuis 1976 une œuvre à quatre mains entre peinture et photographie. Leurs tableaux mettent en scène leurs proches, anonymes ou célèbres, dans des décors sophistiqués construits grandeur nature en atelier. Une fois la photographie tirée sur toile, commence un méticuleux travail de peinture. Ces créateurs d’images ont constitué une iconographie singulière explorant la frontière entre l’histoire de l’art et culture populaire.


Chiharu Shiota, Dress, 2011, acier, bois, robe 250 x 160 x 140 cm

Chiharu Shiota, Dress, 2011,
acier, bois, robe 250 x 160 x 140 cm © Chiharu Shiota
Photo Sunhi Mang


Chiharu Shiota
Chiharu Shiota, d’origine japonaise, vit et travaille à Berlin depuis 1997. Son langage s’est nourri des influences d’artistes comme Louise Bourgeois, Eva Hesse, ou Ana Mendieta, tant au niveau de l’expérimentation physique et du travail sur l’inconscient qu’à travers le choix de matériaux traditionnellement liés à la féminité comme le fil et les textiles. Sa pratique artistique extrême et protéiforme explore les notions de corps, de temporalité, de mouvement, de mémoire et de rêve. Ses installations in situ sont souvent le théâtre de performances conçues par l’artiste et engagent l’implication mentale et corporelle du spectateur.


Philippe Cognée, La citée parasitée, 2016, peinture à la cire sur toile, 210 x 165 cm
Philippe Cognée, La citée parasitée, 2016, peinture à la cire sur toile, 210 x 165 cm
© Philippe Cognée

Philippe Cognée
Philippe Cognée est né en 1957 à Nantes où il vit et travaille. Ses toiles floues à la cire, chauffée puis écrasée, posent la question de l’épuisement de l’image et de la condition humaine dans son rapport à l’environnement urbain. L’artiste s’inspire de photos ou de vidéos d’autoroutes, de bâtiments, de vues aériennes... Son travail interroge le rôle de la peinture dans une société où l’image, sous les effets des nouvelles technologies, est à la fois omniprésente et appauvrie.

 

 

Exposition du 9 mars au 25 juin 2017
Horaires d’ouverture
Du vendredi au dimanche : 13h-18h et sur rendez-vous
Plein tarif : 8€ Tarif réduit : 6€
Bernard Magrez Institut Culturel
16 rue de Tivoli 33000 Bordeaux 05 56 81 72 77

www.institut-bernard-magrez.com  / www.facebook.com/institutbernardmagrez  / www.twitter.com/institutmagrez

Comment s’y rendre ?
En avion : Aéroport Bordeaux-Mérignac (à 1h10 d’avion de Paris) En train : Gare TGV Bordeaux Saint-Jean (à 3h30 de TGV de Paris) En voiture : Parking Beaujon, Impasse des cossus (2 minutes à pied) En vélo : Parking à vélo à l’intérieur de l’Institut
En bus : Ligne 56 Express, Ligne 5, Ligne 6, Ligne 29