Etablir un diagnostic graphologique

Le diagnostic graphologique permet de saisir l’évolution d’une personnalité, de mettre à jour ses capacités et de l’aider en cas de problèmes.

Comment définir une écriture ?
L’analyse découle de l’observation méthodique de l’écriture. Mais, avant de l’étudier point par point, il faut observer l’ensemble. Le coup d’œil général donne une première approche qui est le plus souvent intuitive : rencontre plus ins- tinctive que réfléchie avec l’aspect sensoriel du graphisme, elle fait parfois apparaître des sentiments difficiles à exprimer. Il s’agit de l’impression première.
Ce premier coup d’œil nous donne une idée sur le dynamisme, l’énergie vitale, le respect des conventions par la mise en page choisie etc.

On procède ensuite à un inventaire méthodique, celui du recensement des espèces.

▪ Classer par ordre d’importance en quantité et en qualité.
▪ Faire ce classement en apparentant les espèces plutôt que de travailler par espèces isolées.

Par exemple : dilatée - lancée - progressive, ou bien, lente - inhibée - régressive, de manière à préciser le mouvement formateur et tout ce qui le caractérise.
▪ Donner un relief aux contradictions et aux contrastes en mettant en valeur le geste qui domine et qui freine.

Exemple de méthode à suivre :
Premier plan : espèces dominantes.

Deuxième plan : sous-espèces.
Troisième plan : petits signes, signature, gestes types. Recherche des typologies.

Le but de l’analyse graphologique est de connaître pour comprendre et pour faire comprendre.
Il faut savoir se poser des questions et de préférence les bonnes, par exemple :
▪ Qu’est ce qui caractérise le scripteur : vivacité, lenteur, rêverie, activisme, goût du jeu, de la représentation ?
▪ De quoi vit-il, qu’est-ce qui compte pour lui : l’étude, la vie affective, le mouvement, l’art, la vie sociale ?
▪ De quoi souffre-t-il, est-il vulnérable : solitude, sentiments d’infériorité, ambivalence, jalousie, dépréciation de soi ?
▪ Comment réagit-il, comment agit-il : violence, douceur, séduction, susceptibilité, impatience, obstination ?
▪ Quelle influence a-t-il sur son entourage, quel style de relation établit-il : chaleureux, courtois, dominateur, soumis, timide ?
▪ Quelle est sa supériorité : intelligence, qualités de cœur, confiance en lui, sens artistique, imagination, facilité d’expression ?
▪ Quelles sont ses chances et ses points faibles : diriger, entreprendre, convaincre, séduire, échouer, se décourager, se critiquer, avoir peur des autres, être influençable ?
▪ Quels sont ses risques : en faire trop ou pas assez, se lais- ser entraîner, se révolter, se lasser, hésiter ?
▪ Quel est son ressort : la volonté, la fierté, le sentiment, la compétition, l’ambition ?
▪ Quel est son but : la réussite personnelle, l’affection des autres, la domination, la recherche, l’étude, la vedette ?
▪ Quel est son aspiration profonde : l’art, la spiritualité, le confort matériel, la curiosité, le sens de l’humain ?
▪ Comment évolue-t-il : goût du progrès, du dépassement, de la nouveauté, ou bien, stagnation, passivité, force de l’habitude ?
Pour mener à bien une analyse les renseignements suivants sont nécessaires et indispensables.
▪ Âge, sexe, santé.
▪ État civil et profession.
▪ Atmosphère sociale, familiale et professionnelle.
▪ Situation économique du sujet.
▪ Antécédents familiaux.
▪ Place dans la fratrie.
▪ Aspirations professionnelles.

N’oublions pas que ni le sexe ni l’âge ne se voient, quant à l’état de santé, la prise de médicaments ou une douleur articulaire.

 

Martine Tardy         
                                                                              

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